24/07/2012

8 Le tsunami


Cette image montre une vague géante, un tsunami prêt à s'abattre violemment sur une ville, ce qui laisse supposer un carnage sans nom, des dégâts colossaux et un renversement de toute la vie de cette ville. On peut donner cette définition d'un tsunami : un tsunami est une onde océanique ou marine provoquée par un mouvement rapide d'un grand volume d'eau (océan ou mer) dont l'origine est géologique (le plus souvent l'effet d'un tremblement de terre ou d'une éruption volcanique). Il est associé à la naissance et au déploiement d'une immense vague qui devient déferlante et destructrice au contact des rivages terrestres. Bien que les tsunamis puissent atteindre une vitesse de 700 km/h quand le fond de l'océan est profond, ils sont imperceptibles au large, car leur amplitude y dépasse rarement le mètre pour une période (temps entre deux vagues successives) de plusieurs minutes à plusieurs heures. Ils peuvent toutefois provoquer d'énormes dégâts sur les côtes où ils se manifestent par : une baisse du niveau de l'eau et un recul de la mer dans les quelques minutes qui les précèdent ; et/ou une élévation rapide du niveau des eaux pouvant atteindre 60 mètres provoquant un courant puissant capable de pénétrer profondément à l'intérieur des terres lorsque le relief est propice (plat). Dans certains cas assez rares, le tsunami peut prendre la forme d'une énorme vague déferlante ou, en remontant un fleuve, d'un mascaret extraordinaire. 75 % des tsunamis se produisent dans l'océan Pacifique et la plupart des autres sont observés dans l’océan Indien, en raison de la forte activité tectonique sur le pourtour de ces deux océans. En fonction de l'intensité de l'action mécanique qui les produit et de la géométrie de l'océan, ils peuvent se propager sur des milliers de kilomètres et peuvent toucher plusieurs continents, dans des zones où le séisme ou l'éruption volcanique n'ont pas été ressentis ; on parlera alors de télé-tsunami ou tsunami transocéanique. Le terme de raz-de-marée que les appellations traditionnelles réservaient indifféremment aux accidents marins qui « faisaient déborder la mer » (transgressions marines subites, marées monstrueuses, ondes de tempête, refoulement d'eau provenant de la chute d'un pan de falaise ou de glacier) fait référence plus aux effets qu’à la cause du phénomène selon le géographe Charles Le Cœur, faisant de ce terme un synonyme vague et imprécis, devenu désuet dans le domaine scientifique mais correspondant mieux à son sens figuré actuel dans les domaines médiatiques, politiques, économiques, psychiques (tsunami mental) ...  Le tsunami n'est pas à confondre avec le coup de mer qui est un raz-de-marée très localisé et d'origine éolienne. Ces précisions apportées attaquons nous au poème : en fait, ce tsunami de l'image symbolise l'oeuvre du Marginal Magnifique et son envie de tout foutre en l'air, de bouleverser l'ordre établi, de choquer, de rétablir la justice, de renverser le système pourri, d'ouvrir les yeux des gens, de leur faire voir l'envers du décor, de réveiller les consciences. Ce grand bouleversement et ce réveil des consciences ne peut se faire sans violence et souffrance, à la manière d'un tsunami qui saccage une ville. L'image est particluièrement évocatrice et bien choisie par le grand poète qu'est Le Marginal Magnifique !


Je ne suis venu ici que pour chambouler
Pas pour suivre servile le troupeau végéter
Je suis un indépendant le grain de sable
Qui fait grincer l'engrenage et les dents
Le système est pourri aucun égard pour lui
Si tu y adhères trop je ne suis pas ton ami
Je veux être l'ouragan la vague le tsunami
Balayer les cons réveiller les consciences
Briser les burnes et les moules sociaux
La bombe d'Hiroshima est une douce brise
En comparaison de mon appétit de justice

Les obéissants les coincés les bien-pensant
Ne peuvent que choper l'urticaire la jaunisse
Quand je leur balance le vrai en pleine face
Voir la matrice ils n'y sont pas coutumiers
Top dur à encaisser trop dur à supporter
Ils vont mouiller leur pantalon à pinces
Souiller de leur crotte jusqu'à leur cravate
A moins de porter des couches-culottes
J'ai fermé ma gueule bien trop longtemps
Il est temps de brandir un poing de fer
Et de mettre les points fermes sur les i 


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8 commentaires:

  1. Ami, laisse gronder ta juste, ta saine colère contre les souffrances, les misères, les abus, les injustices de cette terre. Le tsunami est en route, le grain de sable sera l'éveil des consciences. Ruer dans les brancards pour une salutaire remise en question. Ouvrir sa gueule pour changer ce qui peut l'être.
    Non à l'anarchie mais oui à la bénéfique révolte. Salut à toi.

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    1. Merci pour ces encouragements à ma "juste" et "saine colère". Oui, "ouvrons notre gueule", pas pour faire les malins, mais pour faire valoir nos droits et nous révolter contre les incohérences et injustices d'un monde qui marche trop souvent sur la tête... et pour le fun aussi !

      A bientôt.

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  2. Encore un poème qui me va bien sans prétention. Noblesse, fierté, franchise, authenticité et surtout fan de justice voilà ma marque de fabrique. Trop d'hypocrisie dans ce monde et trop de servilité, le pognon, on n'entend parler que de pognon, d'intérêts de toutes sortes et l'individu que devient-il dans tout ce merdier. Au secours un peu plus d'humanité pour la planète et ses habitants toutes espèces confondues. C'était ma petite minute de vérité et ouais ça soulage grave. A la prochaine peut-être.

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    1. Pas besoin d'être modeste, je suis content de savoir que d'autres personnes se reconnaissent dans ce poème : cela veut dire qu'il y a encore des êtres indépendants, intègres et à la mentalité noble ! Plutôt une bonne nouvelle :-).

      A bientôt.

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  3. Toi que je ne connais pas... violent est le vent de la révolte quand grand est le ras le bol. Franchement amusant car habilement caricaturé ce salvateur cataclysme. Bonne soirée.

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  4. On a tous des rébellions qui grondent en nous, des envies de hurler des grands non. D'en parler soulagent déjà et les artistes , écrivains, peintres et autres ont ce fabuleux exutoire de s'exprimer par leur art. Bonne journée de la part de Tess.

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    1. L'art des mots c'est mieux que rien pour se défouler. C'est soit ça soit du Mixed Martial Art enfermé dans une cage ! A bientôt.

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