12/08/2016

28 Enjoy your fucking life

 
Cette image tres coloree montre une sihlouette noire qui se detache au centre sur un fond ou explosent litteralement les couleurs qui se melangent a la maniere de giclees de peinturre. La silhouette est celle d'un homme qui leve les bras et plie les genoux en une position qui ressemble a celle adoptee lors d'un saut. On distingue nettement en blanc sur le buste de cette silhouette noire les lettres LMM inscrites verticalement et qui sont les initiales desormais connues mondialement du poete Le Marginal Magnifique. Cette image donne une impression de dynanisme et d'instant fige puisque tous ses elements sont comme photographies sur le vif et saisis en action : la peinture qui gicle, l'homme qui saute en son centre. Elle degage donc une grande impression de vie et de joie et est particulierement bien choisie pour illustrer le nouveau poeme genial du Marginal Magnifique qui s'intitule "Enjoy your fucking life", dans lequel l'immense poete exprime son desir de presser la vie comme un citron, son envie de profiter du temps court qui nous est imparti pour tout connaître en une soif illimitee et inalterable, quitte a s'epuiser sans dormir. Un poeme qui est un hymne a la vie et a la connaissance ! Genial.


Je désire visiter toutes les expositions
Pique-niquer dans toutes les positions
M'envoyer tous les films d'exploitation
M'ébaudir avec le singe-rat de Sumatra
Lire tous les livres même le Kamasutra
Qui veut borner ma liberté m'insultera

Inenvisageable d'être un robot téléguidé
Mon poitrail c'est la vallée des orchidées
Et ma volonté le sabre de Beatrix Kiddo
Une fois mort j'aurai le temps de dormir
Frénésie d'épuiser les heures de les tarir
Même à l'aurore je refuse de m'accalmir


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28 commentaires:

  1. Eh, cher Marginal, mais c’est un poème très réussi que vous nous sortez là ! C’est très dense, y aurait beaucoup de choses à dire car ça regorge de références à la pop culture, ça explose dans tous les sens, comme dans une expo de Pop art ! Et le tout avec un sens du rythme impeccable. Mais je vais essayer de me limiter, c’est l’été et je sais que vous n’aimez pas trop traîner sur le net en cette saison. En tout cas je vois avec plaisir le retour des liens hypertexte : le kamasutra, Brain Dead et Kill Bill, c’est riche tout ça, c’est très agréable à l’œil, un vrai régal pour les cinéphiles et les… heu… les indophiles. Et puis « une fois mort j’aurai le temps de dormir », ça m’a fait penser à « time enough for the earth in the grave ! »

    Ah ! là là, il faudrait mille vies au Marginal pour épuiser toutes ses potentialités. C’est vrai que quand on est un peu fin et curieux, la vie est inépuisable : l’art, le ciné, la littérature, la nature, la bouffe, le cul… On ne sait plus où donner de la tête ! Mais bon, il y a quand même la création qui permet d’unifier et de synthétiser tout ça, d’exprimer toute la richesse et la complexité d’une personnalité, comme ce poème au titre de tube de dance music l’illustre fort bien. Bon, je m’arrête là, mais j’ai vraiment kiffé ce poème coloré, après plusieurs poèmes bien sombres. Il mériterait de figurer dans une de vos prochaines anthologies, mais il est vrai que la concurrence risque d’être rude !

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    1. Je vous remercie pour les compliments, cher Laconique, d'autant que je m'imaginais que vous alliez être plus dur avec ce poème, dont le message reste relativement convenu. Mais c'était sans compter avec les références à la "pop culture" qui ne pouvaient que vous régaler ! Et vous avez tout à fait raison : je "n’aime pas trop traîner sur le net en cette saison". Quant à votre lien, que dire, c'est superbe, il serait d'ailleurs temps que je cite davantage Conan dans mes poèmes, puisque je n'y ai fait jusqu'à présent référence qu'une seule fois, en illustration de Roi sans couronne.

      Comme vous le dites, quand on est "un peu fin et curieux", il y a de quoi faire ! Et ce net a en plus démultiplié les opportunités de découvertes, que ce soit pour les films, la musique et la culture en général. Si on couple les informations récoltées virtuellement avec la vraie vie, putain, cher Laconique, on n'est pas près de se coucher, d'où le dernier vers de mon poème. Et je constate sur Le Goût des lettres que vous êtes bien occupé aussi !

      En tout cas, content que vous ayez "kiffé ce poème coloré", cher Laconique ! J'essaie de faire moins "sombre", d'être un peu plus optimiste, même si je dois lutter pour cela contre ma nature. Puis la période, avec l'été, les vacances, se prête davantage à ce type de texte. Mais je risque fort de revenir prochainement avec du très lourd niveau lucidité noire sur le monde qui nous entoure. Ce n'est pas ce qui manque en stock, je peux vous l'assurer, cher Laconique !

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  2. J'aime le poème et j'aime le commentaire, voilà un programme alléchant mais hâte toi de le réaliser car passé un certain âge la souplesse manque pour au moins une de tes options (argument d'expérience...)

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    1. Oh, l'âge commence déjà à être passé pour pas mal de trucs... mais on force la nature !

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  3. J'aime bien te voir péter la forme plutôt que les plombs :)
    Un poème fidèle à toi, les couleurs en plus... bravo MM !
    Bonne journée. Bises.

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    1. Merci pour ton commentaire. Je pète toujours la forme, en tout cas j'essaie, et tout autant les plombs ! Y a de quoi quand on observe alentours, non ? À bientôt.

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  4. J'adore ce fort et original plaidoyer pour profiter à fond de tout ce que l'on peut aimer. En plus c'est bien d'actualité en cette période de vacances. C'est boostant pour le moral, tonique pour la mémoire des cinéphiles et enrichissant pour les autres grâce à toutes les références. Et comme dans beaucoup de tes poèmes, tu y as glissé cette revendication à cette liberté qui t'est si chère comme à nous tous d'ailleurs. Bravo pour nous avoir entraînés comme dans un tourbillon dans ce divertissant et malicieux "Enjoy your fucking life"!

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    1. Merci pour ton commentaire. Comme toujours tu as saisi l'âme de ce poème, "tourbillon" positif, "plaidoyer pour profiter à fond", qui se veut également "divertissant et malicieux" !

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  5. Du grand Marginal Magnifique, toujours dans la même veine, sincère, entier, passionné et sur ce coup-ci si persuasif qu'on a envie sincèrement de se laisser aller à se faire plaisir. Comme dirait Césario, mieux vaut avoir des souvenirs que des regrets.

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    1. Césario est un sage, comme César ! Et Oui, il faut se "faire plaisir", du moment que ça reste sain.

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  6. Ouah je rentre de vacances et tu me donnes envie d'y retourner. Bon je me suis bien éclaté comme toi mais il va falloir que je me calme car je reprends le boulot jeudi. Trop bon les films que tu cites surtout braindead. Salut et à bientôt.

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    1. Démissionne de ton boulot et retourne en vacances ! Y a que ça de vrai...

      Plus sérieusement, la vie ne s'arrête pas avec ce satané boulot et tu peux toujours "enjoy your fucking life" !

      À bientôt.

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  7. Quel plaisir de retrouver Le Marginal en jouisseur. Les jeux de mots sont au top. Rires ensoleillés malgré l'heure mais poème oblige.

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    1. Tu te couches tard, Garance ! et en plus pour rôder sur le net ! Pas très raisonnable tout ça... Mais tu as raison, il n'y a pas de règles, on fait ce qu'on veut.

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  8. Faut-il vivre,faut-il s'étourdir,se résoudre à la joie,notre coeur n'ignore son bonheur,mais notre volonté est si souvent soumise à la peur,n'ayons l'insolence de négliger cette existence,ainsi se complaît notre éternité par ce passage en ce temps compté,se met-elle au défit de grandir toujours son amour,s'offre-t-elle tous ces jours,veut-elle jouir en ce corps encore,rencontrer de nouveau ces évidences filles de la plus pure science,saisira-t-elle enfin la vérité de son entière divinité.
    Très bon week-end à toi Le Marginal.

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  9. Ton poème m'a renvoyé immédiatement au "Je voudrais pas crever" de Boris Vian qui souvent me hante...

    LMM est en grande forme. El papet

    "Je voudrais pas crever
    Non monsieur non madame
    Avant d'avoir tâté
    Le goût qui me tourmente
    Le goût qu'est le plus fort
    Je voudrais pas crever
    Avant d'avoir goûté
    La saveur de la mort..."

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    1. Éh, salut El Papet ! Content de ta visite et merci pour ce poème que je ne connaissais pas. je suis pas fan de Boris Vian, mais il faut reconnaître qu'il a indéniablement quelque chose...

      À bientôt.

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  10. Ça me rappelle que ça fait 15 ans que je ne fucke plus ! Je ne t'entends plus, chéri ?

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    1. Quinze ans d'abstinence... Hum, pourquoi pas... tu vises un record ?

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  11. L'été se termine comme les belles vacances
    Finies les fêtes, les rires, l'insousciance
    Le Marginal l'a bien écrit, important de sa faire plaisir
    Sûr, c'est mieux que de vains tourments s'étourdir
    Et malgré les saisons se dire et se redire
    Toujours essayer de suivre ses désirs
    Comme Le Marginal, je refuse de m'accalmir.

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    1. L'insouciance devrait toujours être de mise, comme les rires, mon pote poète. Fuck la rentrée avec moi !

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  12. Oui mais quand on bosse comme moi en hyper-marché et souvent jusqu'à 22h difficile de se marrer sauf pendant les vacances ou un jour dans la semaine et encore je suis plutôt crevé ce jour là mais bon on fait avec. J'arrive quand même à me faire plaisir et quand je peux sans modération. J'aime bien ce poème, il fait décompresser et prendre plus cool.

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    1. Tu parles, t'es en train de me dire que c'est normal d'être un putain d'esclave et qu'il faut "faire avec". Jamais, tu m'entends, jamais ! Fais le boulot comme tu peux mais baise-les dès que possible, car eux ne te rateront pas...

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  13. Un programme festif pour se faire plaisir. Aux jours d'aujourd'hui on en a bien besoin. J'adhère. Bonne soirée à vous.

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  14. Je viens de lire ton dernier article FB et adhère de tout coeur, malgré que j'en fais partie d'ignobles en bouffant de la viande ! Le cirque avec des animaux, ça fait longtemps que je le boycotte, il y en a déjà assez de cirque dans la vie ! :) Bonne nuit MM.

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    1. Cet article était écrit avec le cœur ! Mais aussi avec la raison. Content en tout cas d'avoir de tes nouvelles et de savoir que tu fréquentes ma page Facebook, sur laquelle je mets pas mal de trucs.

      Si tu es sensible à la cause animale, tu as dû aussi voir que j'ai mis un lien à la fin de l'article qui renvoie à tous les poèmes qui en parlent.

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