23/02/2013

40 Crazy Horse


Cette image aux magnifiques tons sepias montre deux indiens à cheval dans une plaine aux longues herbes. Ces deux indiens, dont on peu presumer que l'un deux est un grand chef grace a la coiffe arborant des plumes d'aigle dressees circulairement et verticalement tout autour de sa tete, sont photographies de dos, en contre-plongee, et font face à un ciel qui parait immense et s'ouvrant a eux. Cet angle de vue particulier offre au spectateur un intense sentiment de liberte puisqu'il donne l'impression que les deux personnages s'apretent a conquerir l'horizon. Cette ivresse de liberté et de bonheur est toutefois temperee par les nuages qui obscurcissent le ciel et la couleur sepia de l'image qui procure a l'ensemble une douce mélancolie hors du temps. Cette belle image, tres cinematographique, accompagne fort a propos le superbe et noble poeme du Marginal Magnifique intitulé Crazy Horse. Ce titre reprend directement le nom du grand chef sioux eponyme, né vers 1839 et mort le 5 septembre 1877, qui fut, avec le non moins fameux Sitting Bull, l'un des grands leaders lakhotas ayant lutté contre les militaires américains. Crazy Horse se batit une solide réputation de guerrier courageux et efficace, non seulement parmi les siens, mais aussi plus tard parmi ses ennemis. Les circonstances de sa mort a Fort Robinson demeurent troubles : on ne sait s'il a ete victime d'un meurtre ou bien d'un accident. Le guerrier oglala Fying Hawk dira a propos de ce meurtre suppose : Ils l'ont tue parce qu'ils ne pouvaient pas le conquerir. Dans son poeme, Le Marginal magnifique reprend mot pour mot cette phrase empreinte de panache et s'assimile au grand chef amerindien pour son refus de plier, son refus des compromissions, sa grande integrite, sa noblesse d'ame et se dit prêt a assumer son destin d'etre seditieux et entier, quel qu'en soit le prix. Encore un immense poeme du Marginal Magnifique qui met en plus a l'honneur une legende de l'Ouest !


A ce jeu
Tu vends ton âme
T'y perds
Plus que t'y gagnes
La société
Te rend vil
Calculateur
T'es un pantin
Tu n'es plus acteur

Bien possible
Que j'y laisse la peau
Qu'on me retrouve
Dans le caniveau
Demande au pauvre
Edgar Allan Poe

Aucune compromission
C'est ma mission
Et si jamais
Je ne me relève pas
On pourra dire de moi
Comme du sioux Cheval Fou
Ils l'ont tué
Car ils ne pouvaient pas
Le conquérir


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40 commentaires:

  1. Pour ne pas avoir à palabrer, certains préfèrent... tuer.... Bonne journée

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  2. Aucune compromision, slogan des rebelles! Dans cette Société, les compromis ne sont jamais que des demi teintes dont on est si souvent déçus!
    Bon samedi,bisous Ismeralda

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    1. Transiger avec ses principes et son intégrité par calcul, quelle mesquinerie !

      Bon week-end.

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  3. Ce cher Edgar Poe, dont Mallarmé a fait l' épitaphe d' ailleurs! Je vais d' un peu plus près m' intéresser à ce qui se passe dans les caniveaux moi...

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    1. T'y trouveras peut-être le corps sans vie, imbibé d'alcool et de génie, d'un Edgar Allan Poe !

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  4. La vérité serait-elle la soumission anarchique,OK de façade,mais dès le premier désir d'évasion,fuck les cons,
    et sûrement pas la déchéance,notre bonheur a besoin de son honneur,
    comme il est important de garder cette indépendance au fond de soi,la ressortir quand l'instant l'exige,
    surtout ne se détruire,l'existence a ses exigences,
    salut à toi Le Marginal.

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    1. Peut-être la seule vérité valable ici-bas : ne jamais compromettre son intégrité et son honneur... "Bonheur" ne diffère pas beaucoup d'"honneur" comme tu le sous-entends.

      A bientôt.

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  5. Toi que je ne connais pas... du noblement fier, du farouchement indépendant, du délibérément incorruptible, de l'authentique et sincère Marginal Magnifique. C'est fort comme la liberté et çà parle personnellement. Bonne soirée.

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  6. « Crazy Horse » ?! En voyant le titre, je me suis dit : « Le Marginal nous a fait un poème sur un endroit qu’il fréquente assidûment, et dont il veut nous vanter les charmes. » Mais pas du tout, c’est du célèbre chef indien dont il est question ici, celui qu’un témoin décrivait ainsi (merci Wikipédia) : « Son expression et sa contenance étaient remplies de noblesse, mais aussi de hargne et de tristesse. Il ressemblait à un homme acceptant son destin avec dignité. » Le portrait craché du Marginal, n’est-ce pas ? Comme dans « La Mort du loup » ! En tout cas, je retrouve ici votre goût pour les figures libres et sans concessions, pour les ennemis du système, souvent broyées par ce dernier, il faut le reconnaître (ce qui, après tout, est un choix comme un autre .)

    Vous convoquez également, dans cet excellent poème, la figure d’Edgard Poe, qui, je dois l’avouer, m’est bien plus familière, un vrai génie de la littérature, esprit à la fois très méthodique et incroyablement imaginatif, et qui a eu, comme vous le rappelez, une vraie vie de chien. Son œuvre est si maîtrisée, si impeccable, qu’on a du mal à croire qu’il s’adonnât sans modérations aux consolations éthyliques…

    Finirez-vous dans le caniveau, cher Marginal ? Je déplorerais infiniment, mais ce n’est pas impossible, comme pour chacun de nous… Je dirais même qu’un esprit libre et puissant comme le vôtre, rétif à toute forme de joug, est bien plus disposé que d’autres à ce genre de trajectoire. Du moins vous tomberez la tête droite et faisant face à l’ennemi, comme vous l’expliquez si bien dans votre poème. Mais non ! rassurez-vous, le monde ne tardera pas à reconnaître votre talent, vous finirez plein aux as dans une villa de Floride, comme Scarface avant sa chute. Ou alors berger dans le Mercantour, c’est une possibilité aussi !

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    1. Je vous avoue, cher Laconique, que l'ambiguïté du titre est voulue. Et je me doutais bien qu'à la lecture de ce titre un vicelard comme vous ne manquerait pas de penser avec délice et certainement même avec une fougueuse érection aux jeunes créatures qui ondulent lascivement sous les lumières tamisées. D'un cabaret exhibant des filles à poil au grand chef indien il n'y a finalement qu'un pas, celui de la retenue et de la noblesse, pas que je franchis aisément et à loisir dans les deux sens comme vous le soulignez.

      Cependant, Le Marginal Magnifique, bien que curieux des dérives charnelles dans lesquelles s'acoquine son espèce et ne se privant pas à l'occasion de quelques abus dans ce domaine, préfère, vous ne l'ignorez pas ainsi que ses nombreux et fidèles lecteurs, côtoyer les hautes sphères artistiques, comme cet excellent Edgar Allan Poe l'a fait de manière si brillante avant lui, et chevaucher les monts enneigés et azurés des idéaux, en "figure libre et sans concessions", en ennemi du pouvoir et des consensus sociaux dont la fin est d'écraser l'être dans son individualité propre, sur le modèle, vous l'avez dit, de ce si fier et digne Crazy Horse pour lequel j'ai le plus grand respect.

      S'adonner à la boisson ou même aller aux putes, s'autoriser par intermittence n'importe quel excès, n'est, en somme, que l'autre face, sombre mais obligatoire, des trésors de beauté qui s'épanouissent en un être écorché vif, à la sensibilité à fleur de peau, et dont la nature entière et tumultueuse peut mener tout droit au caniveau.

      Ainsi, conscient de cette dualité inhérente à mon être et l'acceptant, que je finisse comme Tony Montana, dans le luxe, le corps criblé de balles, ou totalement seul, en ermite, parmi la végétation sauvage, comme Jeremiah Johnson, les deux me vont, ce sera toujours mieux que de crever après plusieurs mornes et monotones années de métro-boulot-dodo. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise, cher Laconique, on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs !

      En tout cas, cher Laconique, je vois que vous savez me régaler en plaçant avec art et naturellement de superbes liens qui mènent vers de non moins superbes poèmes...

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    2. Je vous sens très chaud depuis quelque temps, cher Marginal. On voit que le printemps approche !

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    3. Oh, nous sommes encore loin du printemps, cher Laconique ! Mais il faut dire que vous prenez un malin plaisir à me titiller par vos commentaires, car vous savez que Le Marginal Magnifique couve un volcan qui ne demande qu'à se réveiller, quitte à ce que ce soit l'explosion totale...

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  7. Je ne connaissais pas la vie de ce chef indien et de cet écrivain, comme quoi on s'instruit en te lisant. Du beau rêve d'indépendance mais pas jusqu'au sacrifice ou à l'auto-destruction, un peu d'égoïsme et beaucoup d'amour de soi ne font pas de mal. Sur ce, j'attaque à 10h et je préfèrerais m'en aller chevaucher en pleine nature car l'équitation c'est le top. Salut et bonne journée.

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    1. C'est super si comme La Fontaine j'instruis en divertissant ! J'aime bien que ce soit amusant, mais avec un petit quelque chose de sérieux en plus quand même c'est mieux...

      Il est toujours intéressant de jeter un oeil sur la vie de personnages au destin hors du commun, on peut en tirer des enseignements. Poe est un immense écrivain, précurseur dans bien des genres, et Crazy Horse est une figure emblématique du Far West, comme Sittting Bull ou Géronimo par exemple.

      En tout cas, mieux vaut chevaucher en pleine nature que prendre cher au boulot, ça c'est sûr !

      Bonne journée.

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  8. A travers ta suggestive évocation de ce farouche et noble chef amérindien et de ce célèbre écrivain c'est un hommage que tu rends à toutes ces personnalités hors du commun, qui par leur charisme, leur talent ou leur génie ont marqué l'histoire car elles ont osé leur différence dans leur façon d'être, de concevoir, d'agir ou de créer. Leur originalité, forme de marginalité éclairée, leur a ouvert les portes de la postérité mais pas toujours du bonheur et de la paix comme le montre le parcours du grand Edgar Allan Poe. Ton émouvant hymne à un idéal de vie libertaire et sans compromis, assumé jusqu'au bout, valorise cette qualité essentielle de l'égo qui est la fidélité à ses idées et principes. J'y mettrais quand même un bémol, l'excès en tout étant néfaste , contrôler son idéalité afin de ne pas en faire une souffrance et de ne pas se gâcher. Ce profond poème donne à méditer sur maints sujets dont la volonté de choisir et maitriser son destin. Troublant et mémorable.

    Bonne Journée.

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    1. C'est exactement cela ! Tu m'enlèves les mots du clavier : encore un commentaire qui éclaire de façon juste mon poème.

      Le seul bémol que moi je mets c'est justement sur ton bémol et je citerai juste une phrase que j'aime bien et que je cite souvent, car je trouve qu'elle contient du bon sens : "c'est faire le plus grand des excès que de n'en faire aucun."

      A bientôt.

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  9. Non, non et encore non, pas le caniveau comme un rat, je suis pas maso. J'ai ma dignité et ne veut ni plier, ni casser face au système. Hé, monsieur Le Marginal, adaptons-nous avec la ruse du renard, l'intelligence du loup et le regard acéré de l'aigle que l'on retrouve dans votre poésie, mélange de grimace et d'humour très contemporains. J'ai décidé une fois pour toutes de mettre mes jugements contempteurs à mon service épicurien et j'aime bien m'attarder sur vos poèmes si lucides histoire de réfléchir à la question et de me faire encore plus du bien et déjà ce commentaire est une introspection en soi. Hé oui, Monsieur Le Marginal vous avez une action philanthropique, j'espère que ce mot ne vous fera pas dresser les cheveux sur la tête.
    Bonne journée à vous.

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    1. Et, ma foi, vous avez raison : il faut s'adapter, se cultiver, exercer son oeil pour qu'il devienne acéré, et comprendre la "Matrice", afin de maîtriser le système et, pour continuer vos métaphores animalières, afin de nager comme un poisson dans ses eaux troubles.
      Cependant, vient un moment et un âge où louvoyer suffit : on a alors envie d'assumer pleinement qui l'on est, avec honneur et fierté, force et courage, et d'affronter en face l'adversité, sans faillir ni rougir.

      Je comprends ce que vous voulez dire au sujet de vos commentaires qui permettent de prolonger la réflexion initiée par mes poèmes, de lui donner corps avec des mots.
      D'ailleurs, les commentaires et les points que soulèvent mes lecteurs me permettent à moi aussi d'étayer dans mes réponses les thèmes que j'aborde, parfois même m'ouvrent d'autres horizons auxquels je n'avais point songés. L'échange est bénéfique !

      Je suis pas contre avoir "une action philanthropique", au cas par cas je serais même bon envers les gens, mais l'humanité dans son ensemble me dégoûte. J'en verse des "Larmes de sang"...

      A bientôt.

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  10. Bonsoir
    Bon ; là j'avoue mon ignorance. Connais pas ces illustres personnages. J'ai du lire un seul livre d'Edgar Poe et il y a longtemps. Tu me rappelles qu'il va falloir que je sortes un peu de ma poussière. Donc instructif ton article.
    A bientôt
    MP

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    1. Edgar Poe est incontournable pour les amateurs de littérature, c'est un classique ! Il a suscité l'admiration de Baudelaire et de Mallarmé, ses contemporains, qui l'ont même traduit en français le faisant ainsi connaître dans notre pays.

      Et Crazy Horse est, comme je le disais déjà plus haut dans une réponse à un commentaire, une figure emblématique du Far West, comme Buffalo Bill, Sitting Bull, Géronimo, Wild Bill Hickok, Billy the Kid, etc...

      Chacun ses connaissances : tu es très calée dans d'autres domaines !

      A bientôt.

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  11. Je ne suis pas un héros, ni un célèbre écrivain, encore moins un chef indien la grande époque est révolue, je suis moi, accroc à mon indépendance, je défends mes idées, j'ai des coups de gueule moins poétiques que les tiens mais je m'exprime, je concède mais ne cède et comme tout un chacun j'essaie d'aller bien ou souvent, d'aller mieux. Je suis pour : chacun pour soi dans le respect pour tous. Comment s'épanouir sans se faire bouffer par la société et comment concilier ses aspirations avec son quotidien, tu tailles à vif dans ce sujet qui nous concerne tous avec ta plume aiguisée et je me dis que putain tu as raison, difficile de ne pas se laisser atteindre, cuirassons-nous tels de preux chevaliers des temps modernes pour ne pas plier sous les contraintes et préserver sa personnalité. Soyons nous envers et contre tout.

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    1. Exactement !

      Je ne suis pas un héros non plus, mais ce que l'on est n'est pas le problème. Faisons les trucs avec intégrité sans se soucier de l'image que l'on véhicule : c'est dans cette voie que se trouvent vérité, noblesse et honneur !

      Merci pour ton commentaire avisé.

      A bientôt.

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  12. L'essentiel est de ne pas perdre l'équilibre, y gagner plus que d'y perdre, tout est dans la stratégie, l'adaptation intelligente aux situations pour servir ses intérêts et à ce jeu on peut sortir plus puissant en préservant ses idéaux même si on perd de l'innocence et s'il est vrai que la société a tendance à fomenter des troubles de l'individualité. Bonne journée à vous avec toute ma positive attitude.

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    1. Mais justement, tu as bien cerné l'enjeu du problème : "servir ses intérêts", rien que cette démarche déjà comporte quelque chose de vil, et si en plus on doit manigancer pour y parvenir où va-t-on ?

      Dans l'"Hagakure", le code d'honneur des samouraïs, on trouve : "Un homme qui ne cesse de calculer est un poltron. Je dis cela parce que les supputations ont toujours un lien avec les idées de profit et de perte ; l'individu qui les fait est tout le temps préoccupé par des notions de gain ou de perte. C'est de la lâcheté."

      A bientôt.

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  13. Tu es trop lucide et ça te rend défaitiste, mais c'est quand même beau ce que tu écris, il y a du pour et du contre pour le système, c'est à double tranchant selon comment on le ressent protecteur ou contraignant, peut-être que c'est selon les moments. Bonne soirée.

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    1. "Lucide" ça me va, "défaitiste", moins :-), même si c'est vrai que je suis plutôt pessimiste. Mais un pessimisme joyeux qui a du recul !!! Puis c'est bien de parler des choses qui vont bien, de crier son bonheur, mais peut-être est-ce plus utile et plus beau de parler de ce qui ne va pas...

      En tout cas merci pour le compliment.

      Bonne soirée.

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  14. D'accord avec votre commentaire monsieur Le Marginal, le "tout va bien, n'a pas d'histoire tandis que le "tout va mal" se discute et se dispute à l'infini et fait bouger et si on a du recul dérision et humour pimentent le jeu.
    Bonne journée.

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    1. Disons que si le "tout va mal" a donné plus de chefs-d'oeuvre que le "tout va bien", ce n'est certainement pas un hasard... Quoi de plus banal si Roméo et Juliette se rencontrent, s'aiment et se marient vite fait bien fait ?

      Bonne journée.

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  15. Le vice incroyable de notre moderne société est que même le plus pur insoumis,tôt ou tard,d'une manière ou d'une autre,se voit céder à ses charmes,la plus grande insolence n'est-elle de prétendre ne jouir avec elle,
    salut à toi Le Marginal et bon week-end.

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    1. Et oui, on finit tôt ou tard par craquer, car nager à contre-courant n'est pas de tout repos !

      Bon week-end.

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  16. En fait il faut apprendre à se respecter tout en composant avec la société autrement on est mal dans sa peau. Il n'y a pas de recette pour cela, chacun doit prendre sur soi dans son instinct de survie. Bonne soirée Monsieur Le Marginal Magnifique.

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    1. Effectivement, s'il y avait une recette ça se saurait... Mais "se respecter tout en composant avec la société" est plus facile à dire qu'à faire, beaucoup se cassent les dents en penchant trop d'un côté ou de l'autre !

      Bonne soirée.

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  17. Être acteur de sa propre vie..TOUJOURS! Parfois on trébuche mais on se relève parce que, au fond de nous, on la veut belle cette vie là! Crasy horse ou Black bull,Cochise, Geronimo, Chef Joseph, Red Cloud,Sitting bull, tu aurais pu en citer d'autres...Ne vends jamais ton âme! Jamais! Tu ne t'en remettrais pas! Bonne soirée, C.
    ps : je voue une passion aux Amérindiens....

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    1. On est deux alors à "vouer une passion aux Amérindiens" : les grands esprits se rencontrent ;-).

      Bonne soirée, C.

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  18. Crazy horse, j'entends ce que tu dis
    Une seule mère, une seule terre
    Le peuple doit l'honorer.
    Nora

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    1. Oui, dans l'esprit des indiens d'Amérique, qui furent l'un des peuples les plus sages sur Terre.

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    2. C'est la traduction d'une chanson de John Trudell "Crazy Horse" très belle chanson d'ailleurs :) , Belle journée.
      Nora

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    3. Je ne connaissais pas du tout ! Je viens d'écouter, ça me plaît. Du coup, j'ai posté une citation de Jonh Trudell, que je découvre, sur ma page Facebook.

      Merci pour ce partage et à bientôt, Nora.

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