09/02/2013

40 Le radeau de La Méduse


Cette image reproduit tout simplement le celebre tableau de Theodrore Gericault (1791-1824) intitule "Le Radeau de la meduse", datant de 1818-1819. Le Radeau de La Meduse est une peinture a l'huile sur toile. Le titre initial que Gericault avait donne etait "Scene d'un naufrage" lors de sa premiere presentation. Ce tableau, de tres grande dimension (491 centimetres de hauteur et 716 centimetres  de largeur), represente un episode tragique de l'histoire de la marine française : le naufrage de la fregate Meduse, qui s'est échouée sur un banc de sable au large des cetes de l'actuelle Mauritanie, le 2 juillet 1816. Au moins 147 personnes durent se maintenir e la surface de l'eau sur un radeau de fortune, seuls quinze embarquent le 17 juillet à bord de L’Argus, cinq encore mourront peu après leur arrivee à Saint-Louis du Senégal, apres avoir endure la faim, la deshydratation, la folie et meme le cannibalisme. L’evenement devint un scandale d'ampleur internationale, en partie car un capitaine français servant la monarchie restauree depuis peu a ete juge responsable du desastre, en raison de son incompetence. En choisissant de representer cet episode tragique pour sa premiere œuvre d'importance, Gericault avait conscience que le caractere recent du naufrage susciterait l'interet du public et lui permettrait de lancer sa jeune carriere. Le Marginal Magnifique s'approprie le tableau mondialement connu et tronant au Louvres de Gericault pour illustrer son nouveau poeme qui porte le meme nom que le tableau mais qui est destine a l'eclipser ou du moins a le concurrencer tant il presente de qualités esthetiques. Dans cet immense poeme, Le Marginal Magnifique dresse avec humour un constat du monde dans lequel il vit, un monde qu'il compare au celebre radeau sur lequel se sont retrouves les naufrages de la Meduse. Le rapprochement est justifie par les conditions de vie atroces, la promiscuité et le chaos regnant a bord du frele esquife, mais aussi par le fait qu'il n'y absolument plus aucun respect de ses semblables et que le monde actuel est un monde de mercenaires dans lequel il faut ecraser l'autre pour esperer survivre, c'est à dire le bouffer, ce terme etant pris au sens propre concernant le dramatique episode de la Meduse et au sens figure dans l'oeuvre du Marginal Magnifque. Si le poeme offre une vision tres sombre de l'humanité et de la societe actuelle, il n'en demeure pas moins extremement plaisant, fun et drole en raison notamment des nombreuses paronomases inattendues faites avec art par Le Marginal Magnifique. Un immense poeme, du tres grand Marginal Magnifique !


C'est fini le temps des gentils petits lutins
Le monde est peuplé d'enfants de putain
Les promesses de l'aube sont oubliées
Faut pas croire que les oasis fleurissent
Beaucoup de mirages très peu de vérités

Les valeurs aussi rares sur le trottoir
Que les prostituées parlant français
Une mère est unique peace à la reine
Les grognasses je leur pisse à la raie
Le monde part à vau-l'eau désamarré

On vogue sur le radeau de La Méduse
Même les requins cernent cette géhenne
On se cuisine facile des steaks d'homme
Les morfales vendent leur âme sans gêne
Mais plutôt crever que bouffer des morts


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40 commentaires:

  1. Que Le Marginal ne désespère,ses semblables ont besoin de vrai,d'optimisme,de rire,cet ardent désir vaincra à court terme finalement,cette morosité ambiante,
    qu'il voit ces Victoires de la Musique,qui ont récompensé des groupes ou artistes qui offrent le bonheur,l'énergie pure et sincère en leurs concerts,
    qu'il croit aux jours nouveaux,en cette jeunesse étonnante,
    n'y a t-il longtemps qu'un ministre,en l'occurrence une ministre,n'avait tenu de si beaux discours emplis de fraternité à l'Assemblée,
    je te le dis les temps changent,bouleversent certes beaucoup de certitudes,mais l'espérance,bon Dieu l'espérance que diable !!,
    salut à toi Le Marginal.

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    1. Oh, Le Marginal Magnifique ne désespère pas ! Il pose un regard légèrement désabusé, mais néanmoins amusé sur le monde...

      Je n'ai vu que très peu les Victoires de la musiques, mais c'est vrai qu'il y a encore certains artistes libres et animés d'une "énergie pure et sincère".

      Espérons que les temps changent en bien alors, mais il faut avouer que je n'y crois guère : tellement de trucs écoeurants dans ce bas monde ! Toi, en tout cas, tu es un éternel porteur d'espoir, et ça c'est précieux...

      A bientôt.

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  2. Hé bien voilà du pur Marginal, bien cru, bien noir, bien serré ! Vous me permettrez, cher Marginal, comme la déséquilibrée qui a sévi cette semaine au Louvre-Lens sur la « Liberté guidant le peuple », d’apposer mon petit graffiti personnel au bas de votre auguste tableau !

    On sent que le Marginal, s’il a un pied dans le monde de l’art et de la poésie, a l’autre bien planté dans la boue du monde contemporain… Le fond de votre message est très juste : plus de direction, plus de valeurs, la pente inexorable vers toujours plus de facilité, de laisser-aller. Je vous avoue que j’ignore si les prostituées parlant français sont rares ou pas, vous semblez mieux renseigné que moi sur ce sujet, mais pour ce qui est des valeurs, c’est vrai que tout le monde a le mot à la bouche, et personne au fond des tripes ! Bah, la Providence finit toujours par remettre les choses sur les rails, c’est juste pénible d’être au milieu du foutoir quand son glaive finit par s’abattre…

    Mais je sens qu’il y a bien plus que cela dans votre poème : il y a là un vibrant hommage au tableau de Géricault, dont je sens que vous êtes un fervent admirateur, et que vous mettez là au goût du jour avec votre fougue habituelle. Au fond le Marginal est un romantique, un homme du dix-neuvième siècle, et si, quand je vais au Louvre, mes inclinations m’entraînent plutôt vers le département des antiquités grecques et romaines, il est vrai que cette toile grandiose produit un effet saisissant. L’horreur du sujet y contribue d’ailleurs beaucoup, traitée avec un lyrisme échevelé qui ne peut laisser indifférent. « La Grande Vague de Kanagawa » d’Hokusai est plus sobre, mais témoigne du même sentiment d’impuissance face à un monde « à vau-l’eau désamarré » (je vous invite d’ailleurs à relire ce vers dans votre poème, il me semble qu’il y a une légère omission).

    Ne vous mêlez pas aux requins, cher Marginal ! Comme dit la Bible : « Quand la tourmente a passé, plus de méchant, mais à jamais le juste est établi ! »

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    1. Oui, c'est du pur Marginal Magnifique, cher Laconique ! Je dois avouer que je l'aime bien celui-là, j'en suis plutôt content, il me fait bien marrer...
      Je ne connaissais pas cette histoire de déséquilibrée et d'inscription sur "La Liberté guidant le peuple", mais grâce à vous, cher Laconique, je me suis renseigné et suis moins ignorant. Je suis certain que votre "petit graffiti personnel", loin de détériorer bêtement mon oeuvre, l'enrichira au contaire par votre juste analyse et vos commentaires brillants.

      En tout cas, je peux vous faire confiance pour cerner les enjeux du poème, parce que vous y parvenez à chaque fois admirablement bien, cher Laconique, certainement car vous-même êtes un peu de la trempe des Marginaux Magnifiques qui posent un regard observateur et désabusé, mais néanmoins acéré et pénétrant, sur le monde qui nous entoure.
      Ce n'est donc pas la peine de jouer les ignorants, cher Laconique, vous savez tout comme moi que le plus vieux métier du monde est aujourd'hui dominé par des réseaux internationaux qui approvisionnent le marché français en chair fraîche avec des jeunes filles tout juste majeures provenant pour beaucoup des pays de l'Est et africains, offrant ainsi au consommateur en rut une gamme large allant de la black à la blonde, de la chatte bien rouge comme une tranche de pastèque à celle d'un rose pâle comme les pétales d'une rose à peine éclose au petit matin (Ah, Poésie, quand tu nous tiens !). Un être aussi perspicace que vous ne peut ignorer cela, enfin ! Et peut-être même se peut-il que le puissant Laconique le soit moins lorsqu'il s'agit de faire parler son membre dans toutes les langues à cette jeunesse sinon dorée, du moins fourrée...

      D'ailleurs, cette perspicacité vous sert encore, cher Laconique, puisque vous devinez juste en ce qui concerne ma relation au tableau de Géricault : effectivement, j'adore cette toile, c'est une de mes oeuvres picturales préférées, par son thème incroyable et fort, mais aussi par son traitement au "lyrisme échevelé" et sa composition pyramidale parfaite.

      Je vous remercie de m'avoir signalé ce petit oubli, décidément je suis un distrait ! Mon brillant cerveau chevauche les étoiles à longueur de temps c'est pour ça...

      Et ne vous inquiétez pas, cher Laconique, je ne me mêlerai ni aux requins, ni aux bouffeurs de chair fraîche... Bon, allez, à la limite, si on m'y force, et on ne m'a jamais taxé de cannibalisme pour ça, je veux bien bouffer quelques zones érogènes féminines, mais de façon très superficielle, cher Laconique, de façon très superficielle !

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    2. Vous êtes incorrigible, cher Marginal ! Je reconnais bien là le fameux auteur des "Histoires Sextravagantes" !

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    3. Vous voulez certainement dire "Histoires sextravagantes" ! Un best-seller disponible sur Amazon au format Kindle et également en pdf sur ce site. Mais j'ai l'impression que vous ne savez toujours pas insérer un lien en commentaire, cher Laconique...

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  3. Ici sur les murs de la galerie marchande (grand-place) il y avait aussi ce tableau mais dédié à la consommation. J'aimais, il n'y est plus.... bonne jounée

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    1. Oui, c'est un tableau très célèbre, je ne suis pas étonné qu'il ait été parodié, dommage que ce soit à des fins commerciales !

      Bon dimanche.

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  4. Un splendide poème qui décrit la fin des haricots! ;-)
    Moi, je préfère regarder le verre à demi plein qu´à demi vide...alors, je m´accroche encore à l´espérance d´assister à l´apparition de l´arc en ciel après le déluge! :-)
    Bon après midi, bisous Ismeralda

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  5. J'ai compris que tu sais comme moi que le monde n'est pas un nid douillet. La petite place au soleil n'est pas gratis, obligé, il faut payer de sa personne. Très intéressant, ce poème pictural! Bonne journée à toi.

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    1. Ah non, le monde est loin d'être un "nid douillet", surtout en ces "Âges farouches" !

      Bonne journée.

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  6. Lucide évocation de notre dérive tragi comique, on en arrive à envier la fin brutale et flamboyante du Titanic...

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    1. On est effectivement tous dans "Le même bateau" ! Qui a bien moins de classe dans son naufrage, c'est vrai, que le célèbre paquebot...

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  7. Un tableau fort et choc des temps modernes, pas réjouissant du tout, si on s'en réfère au funeste destin de la "Méduse" auquel il fait allusion. Cette caricature grimaçante et sans concessions d'un contexte décadent, sonne comme un signal d'alerte. Ou allons-nous et dans quelles conditions, si on ne change pas de cap et d'embarcation. Ne pas accepter toutes les compromissions comme actes de survie, comme tu l'évoques dans ta dernière strophe, c'est avoir conscience de la fragilité et de la dangerosité du radeau et vouloir le repenser en s'affirmant et au-delà du constat négatif d'une dégradation en cours s'ouvrir à un avenir plus positif pour soi-même déjà et pour rendre le bateau plus accueillant et plus sûr. A une époque où on ne parle que de crise, je trouve ce poème d'une actualité brûlante dont se jouent réalisme, humour noir et désabusé, implacable lucidité pour nous peindre une subtile fresque de ces temps modernes sujets à beaucoup de controverses. Très original et talentueux.


    Bonne soirée.

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    1. Merci pour ce commentaire qui porte bien son nom, puisqu'il commente on ne peut mieux le poème !

      A bientôt.

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  8. Ouais, on est tous sur le même bateau mais pour certain c'est une galère et pour d'autres un bateau de croisières, et à tout choisir mieux vaut vivre le naufrage sur le second. J'aime bien ce poème, je le trouve plutôt marrant même s'il traite d'un sujet sérieux, une planète en perte de repères, de valeurs, tout fout le camp sauf l'amour du pognon, la carotte magique qui dirige tout. Salut.

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    1. Merci pour ce commentaire : pour le bateau c'est exactement ce que j'ai écrit dans "Le même bateau" !

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  9. La parodie est osée mais la cible s'y prête bien. Le début de la fin ou la fin de la fin ? Grandeur et décadence, décadence et instinct de survie, personne ne connait le bout du bout. Pour la Méduse, tragédie, pour nous où nous conduira la dérive, à méditer comme des sages que nous ne sommes pas. Bon vent.

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    1. Oh, nous ne sommes qu'au début de la fin bien sûr : pour l'instant on est encore à flot, quand bien même c'est sur un radeau de fortune...

      A bientôt.

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  10. Je ne connaissais pas la terrible histoire de la méduse et grâce à elle, j'ai mieux compris votre troublant et beau poème. Heureusement, il y a aussi du bon et des gens biens sur cette terre et j'espère qu'ils l'emporteront sur le mal et tous les mauvais courants, qui perturbent et menacent notre époque.
    Bonne soirée.

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    1. Oui, il faut connaître les aventures extraordinaires et horribles de La Méduse et de son radeau pour apprécier pleinement mon poème. Puis c'est une histoire qui, en son temps, a défrayé la chronique et mérite d'être connue pour elle-même. Et certainement aviez-vous déjà aperçu le tableau inspiré des faits ?

      Je ne sais pas s'il existe beaucoup de "gens biens", ni même s'il y en a beaucoup de mauvais, mais ce que je sais c'est qu'il y en beaucoup d'idiots, ce qui au fond est sans doute pire que s'ils étaient réellement mauvais...

      Bonne soirée.

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  11. On est tous sur le même bateau mais on n'est pas obligé de faire les moutons de Panurge. C'est ça être un Marginal Magnifique, être éclairé, la différence qui peut tout changer. En attendant, boulot à 10h, il faut tenir le cap jusqu'à ce soir. Bonne journée

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    1. Il manquerait plus que ça, qu'on fasse "les moutons de Panurge" ! Et tant mieux si l'on doit être "En marge"...

      Bon courage pour le boulot !

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  12. Bonjour
    Les idiots, les imbéciles, les abrutis, les menteurs, les hypocrites et j'en connais d'autres. Il y en a qui détiendrait la palme d'or. Nous sommes cernés.
    Mener son radeau seul et éviter les écueils, lever la tête et regarder droit devant, tendre la main à celui qui coule,retrouver des valeurs qui pourraient donner un sens à notre chemin. Souvent la tête dans le passé, je me suis rendue compte que la société n'a pas beaucoup évolué en fait. Seulement aujourd'hui, on te la sert avec un ruban rouge. Evolués, non, nous sommes encore à l'âge de pierre. Il n'y a pas de grandeur, ni de décadence seulement une ascencion qui mène tout droit au casse-pipe, plus tu vas haut plus dure est la chute.
    La nature humaine ne change pas.
    Je te souhaite une bonne journée
    MP

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    1. Je suis d'accord avec ce que tu écris, mais, pour une fois, je serai moins radical : malgré toutes les saloperies et "les idiots, les imbéciles, les abrutis, les menteurs, les hypocrites" qui nous entourent, je crois que l'être humain en général s'améliore. Malheureusement de façon imperceptible, il faut le reconnaître, et sur une très longue durée. Il prend son temps le bougre !

      Aux premiers temps de l'humanité les sociétés étaient quand même beaucoup plus cruelles et barbares. L'Homme est un enfant irresponsable qui prend petit à petit conscience des choses et certains êtres supérieurement nobles et dignes oeuvrent pour l'amélioration du monde, mais quel combat pour eux dans le marasme général !

      Mais bon, c'est sûr qu'en attendant c'est pas simple de se dépatouiller sur le frêle esquif entouré de requins qui est le nôtre...

      Merci pour ton commentaire et bonne journée à toi aussi.

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  13. Il prend le temps l'homme pour s'améliorer. La barbarie , les tromperies, les abus de toutes sortes sont toujours d'actualité, il n'y a qu'à suivre les informations pour s'en rendre compte. C'est la jungle et l'homme est le pire des animaux, pour lui et pour les autres. Doux euphémisme que le radeau de la méduse, on entend pire. On s'habitue, on fait avec, on se demande comment, pourquoi, on se révolte, plusieurs possibilités, c'est sûr qu'elle est loin l'innocence de l'enfance. Bonne soirée à vous monsieur Le Marginal

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    1. "Doux euphémisme", "doux euphémisme" : tu es encore moins tendre que moi avec le monde actuel ! Il faut voir le calvaire qu'ils ont subi là-dessus quand même, un enfer, à se bouffer entre eux, au milieu des cadavres, avec les requins autour, et sans compter les noyades, bagarres, mutineries et tentatives de sabordage... Sur plus de cent cinquante passagers, quinze ont été retrouvés vivants dont cinq sont morts avant de regagner la terre ferme : une sacrée hécatombe !

      Bonne soirée.

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  14. Il faut réagir avant qu'on soit au bout du rouleau et prendre un virage salutaire. Bon il y a quand même des gens qui y travaillent et leur engagement changera peut-être la donne, soyons optimistes.Il est sérieux le thème de ton poème même si les coquins calembours font sourire. Une super journée.

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    1. Merci pour le commentaire. Je suis toujours sérieux sous la déconne !

      Bonne soirée.

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  15. Bonjour
    Un petit coucou pour te souhaiter un bon week-end en attendant une nouvelle prose.
    A bientôt
    MP

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    1. Bonjour, bon week-end à toi aussi ! Je suis un peu moins sur le net en ce moment.

      A bientôt.

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  16. Ne soyez pas si désabusé monsieur Le Marginal. La philanthropie n'est pas ma vertu première mais je crois à une intelligence collective qui réagira avant le point de non-retour et à un instinct de survie qui orientera vers de meilleurs choix. Vous avez du style et de l'originalité mais que diantre gardez de l'espoir , un peu de foi en cette folle humanité, j'allais dire en cette pu...n d'humanité capable du pire mais aussi du meilleur.

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    1. Éh, merci pour ces encouragements à "garder espoir" et pour les compliments sur le "style" et "l'originalité". Pour ce qui est de la foi en l'humanité, il me faudra plus que des encouragements ! Je posterai bientôt un poème sur ce que la philanthropie m'inspire...

      Bonne soirée.

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  17. Percutant, arrogant...à ce petit jeu, tu es le meilleur...bonne soirée, C.

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  18. Même pas...."Les copains d'abord" ?
    le Marginal...seul à son bord ?

    Bonne journée solitaire
    en cette désespérante Terre
    Amicalement Emma

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    1. Disons qu'on navigue pas vraiment en "pères peinards sur la grande mare des canards" ! À la limite sur une mer de connards...

      À bientôt.

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  19. T'as raison ! Et bientôt nous allons manger même notre "propre" merde :
    http://www.ici-japon.com/5916-ton-hamburger-cest-de-la-merde.
    J'aime ton poème et adore être sur ton radeau, c'est toujours vrai et franc, bravo... on ne radote pas ici :)
    Belle soirée MM Bisous amis.

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    1. Bof, les industriels de l'alimentation n'ont absolument aucun scrupule, on veut déjà nous faire manger de la merde, alors à la limite autant bouffer la sienne, ce ne sera peut-être pas pire. Non, non, le mieux c'est de manger de bonnes et saines épinards comme Popeye !

      Et comme tu dis : ici "on ne radote pas", c'est authentique.

      À bientôt.

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