05/03/2016

47 Near Death Experience


Cette image très simple consiste en un fond noir dont le centre est occupe par une lumiere blanche qui rayonne a partir de ce entre en des rayons bleutes de plus en plus sombres a mesure qu'ils se rapprochent des bords de l'image. Il s'agit d'une espece de soleil bleu. Cette image d'une beaute simple accompagne le poeme Near Death Experience du Marginal Magnifique dans lequel l'immense poete exprime sa vision d'une societe destructrice a plus d'un titre et donc mortifère pour l'individu. Il apparente la vie en son sein a une mort avant la mort, une mort dans la vie, qui ressemble a une experience de mort imminente telle que peuvent la vivre et la raconter certaines personnes. L'image, avec cette vive lumiere, symbolise donc la lueur que ces personnes qui ont vecu des N.D.E disent avoir vue. Il est d'ailleurs maintenant couramment admis, a tort ou a raison, de representer le passage vie a trepas par un tunnel au bout duquel s'aperçoit une lumiere vive. Le Marginal Magnifique, dans un souci de purete et d'esthetisme, a choisi de faire abstraction du tunnel pour ne conserver que cette lumiere vive, que le bleu revet d'une aura mystique. Encore un superbe poeme metaphysique et subversif du Marginal Magnifique !


Ouvrir la porte qui mène au droit chemin
J'ai tenté trop de fois j'en suis vite revenu
Suivre la voie de monsieur tout le monde
Sympa mais zéro pour cent de probabilité
Autant me proposer d'épouser un homme
Pour ça je resterai à jamais dans la norme

La vie active tue le grain de folie en nous
La société veut gommer la part artistique
La biffer vite comme une vulgaire rature
En ses griffes viles moi aussi je me tords
Mais j'entrerai tout sourire dans les ordres
Avant d'obéir et de mourir sous les ordres

Le monde moderne court à fond et à cent
On prend cher il nous met à feu et à sang
Stress de fou et nerfs baisés au maximum
On s'envoie des ampoules de magnésium
Si on claque y a-t-il une vie après la mort
Je me demande plutôt s'il y en a une avant


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47 commentaires:

  1. Oui, il n'est pas facile de se réaliser dans la sérénité, en évacuant son stress, dans ce monde moderne, avec une civilisation à bout de souffle, des conflits incessants, un système économique fondé sur la consommation et l'exploitation effrénées des ressources et des animaux avec une totale incohérence éthique, et une dure compétition qui mettent les individus à mal dans leur développement personnel. Oui derrière les propos railleurs qui prêtent à sourire de ce poème, le message social est lucide et pas réjouissant mais la force, le défi est de "cultiver son jardin" sa liberté intérieure et je pense à ton poème précédent avec cette magnifique métaphore du katana qui en dit long et à cet autre "La flamme" la sublime flamme qui sauve et élève, des textes profonds sous leur apparente légèreté, qui évoquent le mal-être ambiant et paradoxalement l'art de vouloir aller bien en bichonnant un peu son narcissisme histoire de se protéger. Oh là comme tu le vois, tes poèmes m'invitent à la réflexion et j'aime bien te lire car au fond, beaucoup sont un plaidoyer pour un monde meilleur et les nobles valeurs. Bonne soirée.

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    1. Que dire de plus... Tu as tout compris ! C'est exactement ça, tu lis en mes poèmes et moi comme en un livre ouvert, tu me connais comme si tu m'avais fait, c'en est presque inquiétant.

      Continue donc à réagir et réfléchir aussi intelligemment, fidèle Lili, je t'en prie.

      À bientôt et bonne soirée.

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  2. Ah ! là là, cher Marginal, une fois de plus vous déjouez toutes les attentes, vous brouillez les pistes… Après le culte Sonny Chiba, poème hyper concis et doté d’une illustration hyper léchée, vous revenez avec Near Death Experience, poème plus ample, plus coulant, doté d’une illustration classe, mais très sobre et presque minimaliste. Seule la régularité obsessionnelle de la longueur des vers assure la continuité et marque votre signature. Remarquez, j’apprécie cette variété, c’est une qualité que je vise également, à bas la routine, il faut sans cesse se réinventer, rompre avec les acquis, frayer de nouveaux chemins, hors des sentiers battus !

    Bon, je ne vais pas être trop long, je vais tenter d’imiter votre concision. De toute façon il n’y a rien à ajouter, vos vers sont limpides, c’est à la fois naturel et maîtrisé, travaillé sans avoir l’air travaillé, parfait ! Sur le fond, je ne peux qu’adhérer. Il y a en effet de quoi avoir une NDE quand on fraye trop avec les mécanismes sans âme de cette société d’automates. On en deviendrait facilement misanthrope, la robe de bure est en effet plus attirante que le métro aux heures de pointe, les embouteillages ou la gueule des politiques et des sportifs à la télévision. Il y a de quoi se faire anachorète ! En plus il n’y a plus de rebelles à notre époque, plus de Gainsbourg, plus de Jacques Brel, plus de Bukowski… Les gens font des selfies, achètent des fringues et comptent les likes sur Facebook. Bon, malgré votre dernier vers percutant comme un bon direct du droit, je prends votre texte comme un message d’optimisme : tant que la colère ne sera pas éteinte, et tant que cette colère pourra encore s’exprimer sous une forme artistique, tout n’est pas perdu !

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    1. Éh oui, cher Laconique, c'est ça, j'essaie de varier, aussi bien au niveau de la forme que du fond, et j'apprécie que vous appréciiez ! Il se pourrait bien que je vous réserve d'ailleurs encore quelques surprises à l'avenir...

      Vous avez raison de ne pas "être trop long", j'ai moi-même la flemme de répondre longuement et je compte faire court : je vous remercie d'abord pour vos compliments concernant mes vers, que j'essaie effectivement de rendre le plus simples et clairs possible, tout en jouant avec la langue, afin qu'ils coulent avec la limpidité et la fougue d'une superbe et fraîche rivière de montagne.

      Je me doutais bien que vous adhéreriez à ce message qui a tout pour plaire au puissant et élitiste propriétaire de la tour d'ivoire que constitue Le Goût des lettres. Mais pourquoi dites-vous qu'"on en deviendrait facilement misanthrope", cher Laconique ? Non, non, pas besoin d'employer le conditionnel : pour ma part, je le suis déjà, et vous-même en êtes un beau spécimen me semble-t-il. Sans ressentir de haine, parce que c'est nocif, on peut néanmoins difficilement afficher un amour inconditionnel pour le genre humain et la société dans laquelle il officie.

      Mais rassurez-vous, s'il n'y a plus de Brel, de Gainsbourg ou de Bukowski, il reste au moins un rebelle : j'ai nommé Le Marginal Magnifique ! Et, comme vous le dites, tout n'est pas perdu, il reste la liberté de sublimer en s’exprimant "sous une forme artistique", ce que je notais déjà dans les derniers vers du désormais culte "Belzébuth".

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  3. Tu sais bien que j'approuve tout ce que tu dis :) mais ici c'est le "contenant" qui me frappe... as-tu pris un niveau à bulle pour te guider à droite ? pas une lettre qui dépasse... Serai-tu maniaque ? :D
    Dans ta question-réponse finale, tu fais preuve (si besoin) de discernements ; de tout façon je n'y crois pas au Happy NDE !
    Bon dimanche MM. Bise.

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    1. Tu as vu juste, je suis TRÈS maniaque : si c'est pour faire les choses autant les faire bien.

      Pour ce qui est de a longueur des vers avec "pas une lettre qui dépasse", je ne respecte pas la métrique traditionnelle, avec le décompte des syllabes, mais je souhaite que visuellement ce soit propre, parce que sur internet on est dans l'immédiat, je veux donc que le "contenant" soit beau. On est entre poésie et art moderne en quelque sorte...

      Bien trouvé le "happy NDE", je n'y avais pas pensé, tu as de l'esprit, on va s'associer pour écrire je crois !

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    2. Je n'ai aucun mérite... faut juste ouvrir l'oeil et cliquer.
      :)

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    3. Il faut avoir l'œil ! et le sens de l'esthétique.

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  4. Et cela me donne envie de pleurer et tellement émue je suis...car je constate que quelque part (ou ailleurs) il existe Le Marginal qui.... lui.... a tout compris !

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    1. Oui, Le Marginal existe ! Non, il n'y a pas que des vendus ici-bas.

      Et je suis heureux, moi, de constater qu'il existe quelqu'un qui a tout compris aussi.

      À bientôt.

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  5. Un pote poète6 mars 2016 à 19:48

    Aujourd'hui parait qu'on a pas le droit
    D'avoir faim et d'avoir froid
    Mais alors et dans sa tête
    Est-ce toujours la fête
    Allo bobo maman j'ai mal
    Il a bien raison Le Marginal
    Trop sollicités par la société moderne
    Dur de ne pas avoir sieur moral en berne
    Toujours lutter pour rester soi
    Le Marginal de toi à moi
    Essayons de garder la foi
    Evacuons nos soucis et nos tensions
    En laissant libre cours à nos passions
    A chacun les siennes
    Et fi les ruminations pathogènes.



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    1. Salut, mon pote poète ! Je vois que mon poème et la chanson française t'inspirent ! Les vers coulent tout seul...

      Merci pour ta contribution artistique, à bientôt.

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  6. Je sais qu'il faut faire gaffe au burn out, boulot, horaires, pressions, fatigue, stress, ils ne m'auront pas différence entre forts et faibles et m'autoproclame fort. Ampoules de magnésium, manquerait plus que ça ! Un salut de moi.

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    1. Difficile d'échapper au burn out, oui, et encore plus au burnes out ! Mais j'imagine que le boss gère... et sans magnésium !

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  7. Le poème me fait penser au film avec Houellebecq "NDE" un pétage de plomb de première même humour, noirceur et lucidité. Un cordial salut avant d'attaquer la semaine et heureusement qu'il y a les week-end pour décompresser.

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    1. Exact ! J'ai vu ce film : c'est une drôle d'expérience de voir un Houellebecq cadavérique errer pendant 1h30 dans la nature sur "Le voyage d'hiver" et "La jeune fille et la mort" de Schubert ! Et aussi une épreuve pour la patience.

      En fait, je n'ai pas voulu faire référence à ce film avec le titre de mon poème, je n'y ai même pas songé au moment où je l'ai écrit. Peut-être une réminiscence inconsciente, qui sait...
      Ce n'est qu'après coup que je me suis rappelé le film et que je me suis demandé si je ne devrais pas changer le titre de mon poème. Mais je me suis dit qu'il fallait laisser s'exprimer l'inconscient et que ce titre était parfait. Comme tu le soulignes, les thèmes sont voisins.

      Merci pour ton commentaire avisé, à bientôt.

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  8. Au fond c'est ça, on est des guerriers en but à un monde moderne agressif et le challenge c'est de pas se laisser démolir. Déprimant et excitant à la fois mais on est tous dans le même sac et ce poème solidaire le prouve et on s'y reconnait.

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    1. Tu parles de guerriers ! On est fini surtout : juste de pauvres paladins sur le retour qui se démènent comme il peuvent...

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  9. Pas d'accord . On s'accroche pour garder son peps, ne jamais s'avouer vaincu et sauvegarder sa salvatrice liberté de penser celle qui élève vers ses idéaux et qui fait qu'on garde la foi en la poésie, la musique, la peinture tout ce qui tire vers le haut. Des paladins oui mais de braves paladins qui refusent la défaite. QU'en pense Le Marginal ?

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  10. Coucou, tout dépend de ce que l'on fait, de ce que l'on veut ! Le bonheur se conjugue au présent ! Quand ça ne va pas, on déménage. Tu sais, la fameuse phrase que j'écris souvent :il faut être acteur de sa propre vie ! Je crois que c'est possible même en travaillant et en devant suivre un minimum les règles de cette société pas toujours clean....après la grande nébuleuse c'est : suivre les règles oui mais jusqu'où ? Les barreaux de nos cages sont parfois assez larges pour permettre une envolée...bisou, C.

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    1. Entièrement d'accord avec ta phrase fétiche ! Mais c'est plus compliqué et, souvent, si l'on est acteur, notre liberté s'arrête aux limites de la scène.

      Bon, comme dirait Goldman : "envole-moi, envole-mouaaaaa !"

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  11. Egalement entièrement d'accord avec la phrase fétiche de Cassiopé Sinope et le reste de son commentaire. J'aurais pu l'écrire. Mais je voudrais ajouter que les autres époques n'étaient certainement pas mieux, chacune avait ses galères. Un grand salut de Tess.

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    1. Pour "les autres époques", tout dépend de quoi on parle...

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  12. C'est sûr que t'as raison dans ce poème. Moi pour chiller j'ai mon truc j'écoute du rap je kiffe trop ce que tu écris me fait penser que tu dois kiffer aussi.

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    1. Bien sûr que j'ai raison, mon Julot ! Les vrais reconnaissent la vérité.

      Et c'est exact, tu as deviné : j'ai toujours été sensible à la musique urbaine, je connais très bien. Le rap français et américain aussi... Mais également la chanson française et pas que, il y a de bons trucs dans tous les genres !

      Merci pour ton commentaire et à bientôt.

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  13. Je confirme. Ce poème dit le ressenti de beaucoup de gens. Pour éviter le bourdon distractions à gogo et sport, me prive pas. Salut.

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    1. Le sport reste un bon moyen d'évacuer le stress, exact... et de commettre un crime !

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  14. C'est amusant, je parlais hier avec mes élèves de l'expérience de la mort imminente qu'il faudrait s'obliger à vivre au moins en méditation pour comprendre ce que l'on peut faire de sa vie, je ne suis pas étonnée que tu aies déjà cette sagesse,une richesse philosophique émane de ce texte,cette question finale est la question qui vaille seule le coup d'être posée.

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    1. Tu es donc une bonne prof, qui enseigne l'essentiel.

      Si on n'a pas conscience de "cette question finale" et de ce qu'elle implique, comment concevoir la vie avec philosophie ? C'est de la vision clairvoyante du néant et de la vanité de tout que peut paradoxalement naître le bonheur et le prix de tout.

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  15. J'aime ici grand poète magnifique
    qui s'éloigne de ses marges narcissiques!

    El papet

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    1. Allons, cher El Papet, maître es poésie, un peu d'ego trip ne peut pas faire de mal, c'est un exercice en soi !

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    2. La poésie et l’ego trip

      Elle enroule blessure narcissique
      Dans spirale de soi artificielle
      Par sa catharsis en mots contresensiques
      Qui se joue de son auteur caractériel

      Tantôt sur les devantures immédiates
      Elle stylise étrons de leurs derrières
      Tantôt issue des sommeils arrières
      Elle décoche ses flèches spartiates

      L’ego ne sait jamais où elle le mène
      Vers vague de proue ou sillage de proupe
      Mais toujours ses appels à déformes l’emmènent
      À s’affranchir de prose assise de troupe

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    3. Je vois que cette affaire d'égo t'inspire. C'est signé "Anonyme", mais je reconnais le style inimitable du master El Paaaaaaaaaaaapet ! Au fait, plus haut j'ai fait une faute, il faut écrire "ès", avec un accent.

      L'égo est à la base de tous les problèmes, mais pousse aussi à la réalisation de grandes choses ! Est-ce qu'il ne faut pas en avoir une bonne dose pour écrire et envoyer de la poésie, lyrique qui plus est ?

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    4. Il faut "en avoir" mais pas trop pour se faufiler par la lettre
      dans ce paradoxe vers l'épure d'être.

      Et tu sais très bien l'écrire entre tes lignes.

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    5. Il faut garder la juste mesure, oui, sous peine de devenir un vrai con.

      Et, afin de relativiser, rappelons-nous toujours qu'on n'est pas grand chose ici-bas, moins qu'un grain de poussière à l'échelle cosmique...

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  16. Nous riches de mille vies comment pourrions-nous de celle-ci ne rien retenir,ne rien en jouir,accordons-nous le plaisir,retrouvons tout notre acquis,libérons nos sens,soyons enfin les artistes de notre amour,les esprits libres en toute conscience de leur éternité,en toute connaissance de leur divinité,

    très bonne journée à toi Le Marginal.

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    1. Mais quel sage ce Chasseur d'images spirituelles ! Justement j'attendais (avec impatience) sa venue et ses lumières.

      Bonne journée également, à bientôt.

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  17. On rame mais on tient la route. Salut Le Marginal.

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    1. Tant bien que mal, tant bien que mal....

      Salut, Fred, content de t'avoir vu passer par ici, à bientôt.

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  18. J'aime bien le poème, il est réaliste. Mais la fin est triste. Il faut tout faire pour qu'il y en ait une avant pour ne pas se faire avoir par ce foutu monde moderne en en prenant le meilleur. Salut et rires quand même.

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    1. Allez, il faut prendre la fin avec humour aussi ! Et qui sait, peut-être aura-t-on des surprises au sujet de ce qu'il y a après la vie et ne la regretterons-nous pas...

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  19. Tu dénonces la société de consommation à ta manière !
    C'est toi qui t'es fait ton site ?
    Comment fait-on ?

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    1. Je dénonce ce monde qui m'écœure, oui.

      Et bien sûr que c'est moi qui fais le site. Mais ta question est trop imprécise, comment fait-on quoi ? Ce que je peux te dire c'est que c'est du boulot, mais tu trouves tout en cherchant un peu sur Google...

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  20. Des Tee-shirt, mais pas en anglais, que diable. Veux-tu que je te les traduise en rital ?

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    1. Je préfère l'Italie que l'Angleterre, ça c'est sûr, mais il faut reconnaître que parfois l'anglais ça claque !

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