01/06/2013

78 Hiéroglyphes


Cette image montre des hyeroglyphes egyptiens graves dans une roche beige. On distingue plusieurs series d'ideogrammes, non comprehensibles pour les non inities. En effet, l’écriture hiéroglyphique égyptienne est figurative : les caractères qui la composent représentent des objets divers, naturels ou produits par l'homme, tels que des plantes, des figures de dieux, d'humains et d'animaux. Cette image assez simple accompagne le poeme du Marginal Magnifique "Hieroglyphes" qui insiste une fois encore sur le caractere rebelle, independant et marginal du Marginal Magnifique, qui se differencie si bien des autres hommes par sa noblesse et sa façon de penser superieure qu'il est aussi incomprehensible pour que le sont des hyeroglyphes pour le commun des mortels. Encore un grand poeme original du Marginal Magnifique !!!


Leur ton condescendant ne me plaît pas
On dirait qu'ils ont inventé la poudre
Pendant que j'en étais encore au silex

Supériorité sociale ou hiérarchique
Que du superchiqué ou de l'artifice
Rien pour s'imaginer détenir la vérité

Dos voûtés dents qui rayent le parquet
Pose de seigneurs mais esprits de valets
Pas question de leur demander l'heure

Bientôt il faudra lever le doigt pour pisser
Comme Morgan Freeman dans les Évadés
Et la liberté dans tout ça on en fait quoi

Leur autorisation je ne m'en soucie pas
Leur morgue un crime qui ne me sied
Ma nonchalance s'exprime pour moi

Libre comme courant d'air je marche droit
Ils peuvent comprendre les hiéroglyphes
Je reste pour eux énigme indéchiffrable


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78 commentaires:

  1. La liberté, que nous le voulions ou non, à toujours un prix, et souvent nous avons peur de le payer......

    Bonne journée. Amicalement

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    1. Éh oui, chaque action entraîne une réaction, tout a un prix, la liberté n'échappe pas à cette règle. Mais quoi de plus beau qu'elle ?

      Bonne journée.

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  2. « Pose de seigneurs mais esprit de valet », c’est pas ça qui manque, cher Marginal ! Vous, bien entendu, c’est « esprit de seigneur dans un corps de seigneur », car vous cultivez à la fois l’un et l’autre, mais vous êtes l’exception…

    Je comprends très bien ce poème, et je l’apprécie : un esprit vraiment libre, qui se forge ses propres lois et son propre idéal, est un hiéroglyphe pour ses contemporains. Chaque rapport social, chaque contact engendre de la perplexité chez ceux qui ont affaire à un tel individu. Alors quand en plus ce sont des supérieurs hiérarchiques, et que la perplexité se tourne en condescendance, c’est carrément insupportable !

    Mais j’ai l’impression, cher Marginal, que vous êtes tout particulièrement rétif aux ordres, à l’autorité, à la contrainte. « Qu’on me donne des ordres m’irrite, me fait dresser le poil », écriviez-vous dans Insoumis. C’est compliqué, il faut bien vivre en société tout de même… Disons que se plier à toutes ces contraintes c’est bon pour ceux qui se délectent du grand jeu social, mais qu’un esprit créatif et libre comme vous devrait être son propre maître, toujours et partout !

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    1. Oh, cher Laconique, vous me flattez ! Si vous étiez un renard et moi un corbeau je ne donnerais pas cher du fromage tenu dans mon bec. Mais en même temps vous ne dites que la vérité : on peut dire sans se tromper que j'ai "un esprit de seigneur dans un corps de seigneur", grâce à ma rigueur, ma volonté d'être puissant et mon refus du laisser-aller.

      Aussi, lorsque l'on atteint un tel degré de puissance, avec un corps et un esprit purs, avec des préoccupations nobles et élevées, il est plus que difficile d'obéir à ses "contemporains", "supérieurs hiérarchiques" ou pas, dont on cerne en un clin d'œil toutes les bassesses et les préoccupations au ras des pâquerettes.

      Comme vous le dites si justement, les "contraintes" du "grand jeu social" s'accordent donc très mal avec "Ma vision de la liberté" !

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  3. Personne ne peut m'enlever ma liberté de penser. Soumis quand il faut toujours dans mon intérêt mais jamais servile avec l'indépendance du chat et les sens toujours en éveil, je ne fais le jeu de personne que le mien. Me comprenne qui le peut mais j'essaie de tirer le meilleur parti de la vie sociale sans en être esclave. Un grand salut à toi de Joss the Boss.

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    1. "Ma liberté de penser", ça me rappelle une chanson de Pagny, ça ! Elle était pas trop mal d'ailleurs... Être soumis par intérêt c'est peut-être encore plus vil que d'être soumis par peur, je te félicite pas the Boss.

      À bientôt.

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  4. Accorde moi au moins Le Marginal, le mérite d'être franc. Il faut bien se faire sa petite place au soleil et on n'a pas le choix il faut bien parfois se plier mais avec intelligence pour soi. Grand salut.

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    1. Être franc est le plus grand des mérites ! Bah, tu n'as pas tort, il faut "parfois plier", afin de ne pas casser, mais dans la mesure du raisonnable.

      Bonne soirée.

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  5. De mon côté la liberté suppose l'effort de rechercher et trouver son bonheur,s'y tenir,ne l'oublier,le rendre à notre exigence,l'élever à notre plus grande importance,ainsi être libre de vivre son allégresse,sa plénitude.
    Qui s'y oppose,lui indiquer sa faiblesse par cette volonté inconsidérée de nuire,Dieu qu'il s'ignore,qu'il se perd,qu'il soit libre aussi,libre d'aimer.Cette liberté n'a besoin d'autorisation,elle n'est qu'évidence.

    salut à toi Le Marginal et bonne soirée.

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    1. Le problème c'est que notre liberté s'oppose bien souvent à autrui et aux impératifs sociaux. Du coup si elle est "évidence" pour nous, elle est quand même remise en question. Alors "trouver son bonheur" est un chemin du combattant...

      Bon week-end.

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  6. On a tous son jardin secret, sa part de mystère impénétrable pour les autres et notre grande liberté, c'est justement la liberté d'en dévoiler ce que l'on veut. Pour le reste à chacun sa conception de la liberté en fonction de son travail, sa vie familiale et sociale. Bon dimanche monsieur Le Marginal Magnifique.

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    1. On lit beaucoup de gens comme des livres ouverts, tant ils sont conformes et uniformes : ce sont des stéréotypes.

      Et, s'il semble y avoir un "mystère impénétrable" chez quelqu'un, il est bien souvent illusion. Certaines personnes font l'effet de coffres au trésor, mais lorsque l'on ouvre le coffre, il est complètement vide.

      Bon dimanche.

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  7. Bonjour
    Que j'aime ce mot "liberté". Tu vois cette semaine, j'ai usé de ma liberté pour dire non, pour ne pas plier et me soumettre à l'imcompétence des autres. Je ne suis pas plus mais je ne suis pas moins que les autres.
    Je ne dévis jamais de ma ligne de conduite, je connais ma valeur et la fait valoir.
    Je te souhaite un bon dimanche
    MP

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    1. Aaaah, tu me fais plaisir ! Ne te laisse pas faire M.-P., on n'est pas des esclaves, qui plus est au service de tocards.

      Bon dimanche !

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    2. Bonsoir
      Important, j'ai fait une faute c'est plutôt "incompétence".
      Enfin quelqu'un qui me comprend. Tu as raison une équipe de "tocards", et je peux te dire que j'en croise dans le secteur du nettoyage.
      J'ai bien l'intention, dès que j'aurais un instant, de faire un billet sur ce sujet, c'est inadmissible ce que je vois depuis longtemps et difficile à croire pour celui qui ne sait pas. Cette fois-ci, j'ai la moutarde qui me monte au nez et ça me démange.
      Que des coquilles vides et sans conscience. Il ne faut pas le bac pour tenir un balai mais un minimum d'exigence envers soi-même est nécessaire. Les "je m'en foutiste" et les "glandeurs" n'ont pas leur place dans mon espace.
      Je te souhaite une bonne soirée
      A bientôt
      MP

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    3. je ne sais pas si c'est propre au nettoyage ce que tu décris là : il y a beaucoup de tocards de toutes sortes et partout ! Des personnes qui ne comprennent rien, n'ont aucune valeur ni ligne de conduite... On parle communément de "cons".

      À bientôt, M.-P.-la-moutarde-qui-monte-au-nez

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  8. Toi que je ne connais pas... volontairement indocile tu te veux car désespérément libre tu te souhaites dans ce poème délibérément cassant du joug du système. Complètement d'accord je suis mais n'étant nullement patron, mollo j'y vais avec l'insoumission. Bonne soirée.

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    1. "Mollo", Pourquoi "mollo" ? Vas-y à fond au contraire ! Si ton patron est un con sans valeurs, abuse, ou te traite comme un esclave, je ne peux que te conseiller judicieusement de te tenir bien droit face à lui, de le regarder dans les yeux avec le menton relevé, avant de le qualifier délicatement de "gros enculé" :-).

      À bientôt.

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  9. Votre poème est très réaliste. On a tous ressenti çà un jour ou en société ou dans le boulot. Et on se protège comme on peut ou on est blindé ou au-dessus et on le prend avec du recul ou on s'affirme mais dans tous les cas ne jamais se laisser atteindre car le ridicule est du côté des prétentieux qui se croient supérieurs. Bonne soirée.

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    1. Ce n'est parfois même pas une question de prétention de la part de certains tocards, juste une façon mesquine de voir le monde, si étroite qu'ils demeurent incapables à jamais de comprendre ceux qui le perçoivent de façon plus large et qui eux saisissent en revanche très bien la mesquinerie qu'ils surplombent et méprisent.

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  10. Pas facile de vivre en société et le monde du boulot encore moins. Il y a les dominants et les dominés comme chez les animaux. Moi je dis que quand on est dans son droit, il faut pas hésiter à la ramener. Une bonne soirée de la part de Tess.

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    1. Exactement, "il y a les dominants et les dominés comme chez les animaux", ce qui n'a pas forcément à voir avec la hiérarchie sociale. Il faut donc devenir le dominant, ce qui ne veut pas dire qu'il faut écraser les autres, ça se sont les tocards méprisables. Un vrai mâle dominant est bienveillant et sage, il agit dans le respect des autres autant que faire se peut, en restant intègre et fidèle à ses valeurs quoi qu'il en coûte.

      Bonne soirée.

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  11. Ha ha! j' adore ça! Tout à fait d' accord, la hiérarchie dans nos bottes, toisons la!

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    1. La hiérarchie est toute relative : elle est complètement modifiable selon le point de vue et les principes adoptés. C'est pour ça que je me place tout en haut :-).

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  12. Ingénieusement pensé ce poème et je le trouve très pertinent avec son ton d'une ironie condescendante. Le mystère et la richesse de ces hiéroglyphes impénétrables pour le profane mais si lourdes de sens et qui évoquent allégoriquement les abysses d'incompréhension et d'ambiguïtés qui séparent les individus dans leurs rapports sociaux et hiérarchiques avec cette notion de force opposée au sens de la liberté qui se refuse à être aliénée, tout cela est très suggestif. Finalement la morale pourrait être:" Ne sont pas supérieurs ceux qui croient l'être", car les tentatives d'intimidation n'ont pas de prise et se brisent contre mental d'acier. Bravo pour cette habile démonstration d'une personnalité bien affirmée. C'est plutôt optimisant comme une porte ouverte sur une conduite à tenir. Bonne journée.

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    1. C'est ça ! Le ton est résolument condescendant, ce qui est drôle puisque le poème inverse les rapports à l'œuvre dans la hiérarchie sociale.

      Je rajouterais comme explication au fait que "les tentatives d'intimidation n'ont pas de prise et se brisent contre un mental d'acier" que celui qui connaît le fond des choses et perçoit la "Matrice" sait ce qui comte vraiment et ce qui a un réel prix.

      À bientôt.

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  13. Laissons les frimeurs et les prétentieux plastronner tout leur soûl, ils sont loin de m'impressionner, ils ne bluffent qu'eux et j'en connais. Bonne soirée.

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    1. Le problème c'est quand ces gars-là ont une influence sur nos vies et lorsqu'il y va de nos intérêts : là ça devient plus dur de les affronter, il faut une belle paire bien accrochée.

      Bonne soirée.

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  14. Pardonnons la bêtise mais n'oublions pas, on ne sera que plus puissant sans oublier que l'indifférence est le plus grand des mépris. Classe ce poème comme les valeurs qu'il défend. Une bonne soirée et une bonne continuation monsieur le poète réactionnaire.

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    1. "L'indifférence est le plus grand des mépris", ok, mais une bonne claque dans la gueule n'est pas mal non plus ! Y en a qui ne méritent que ça...

      Bonne soirée.

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  15. Quand on a un patron on est obligé de s'écraser un peu ou on perd son boulot. Mais on doit garder sa dignité et toujours faire valoir ses droits. Il doit y avoir un respect mutuel. Bonne journée et vive le week-end.

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  16. Mieux vaut s'imposer par sa personnalité qu'en faisant valoir sa position sociale ou hiérarchique qui est de la fanfaronnade odieuse et ridicule. L'aura et le charisme se laissent percevoir naturellement et les côtoyer élèvent et là on peut s'incliner avec respect. Bon çà court pas les rues. Bonne soirée.

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    1. Éh oui, les vrais savent ce qui a un prix réel ! Les vrais "ne courent pas les rues", c'est un fait...

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  17. Notre existence est peuplée de signes,tels ces hiéroglyphes qui illustrent ce texte,que nous devons chercher ou découvrir et comprendre l'intense signification,pour ainsi faire plusieurs pas vers la vérité,
    la vie serait-elle une vaste terre de découvertes pour nourrir notre soif de connaissance,
    très bonne soirée à toi Le Marginal.

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    1. Tout ça me rappelle le poème "Correspondances" du maître, Baudelaire : "La nature est un temple où de vivants piliers / Laissent parfois sortir de confuses paroles ; / L'homme y passe à travers des forêts de symboles / Qui l'observent avec des regards familiers."

      Bonne soirée à toi aussi, Le Chasseur d'images spirituelles !

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  18. Oui des "inventeurs de poudre" nous en connaissons des légions! Nous sommes dans l'époque de la parole et celle ci est hélas dévaluée! Tes écrits par contre sont sympas!

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    1. On fait que ça nous jeter de la "poudre" aux yeux ! Merci pour mes écrits.

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  19. Vous avez raison, il faut rester aussi énigmatiques que les hiéroglyphes pour ceux qui se prennent des grands airs, de marbre et hors d'atteinte, pour que leur outrecuidance se casse le nez. Rivaliser serait leur faire trop d'honneur.

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    1. Pas besoin de se forcer à "rester énigmatique", simple travail sur la personnalité au fil du temps : ensuite, aux yeux du commun des mortels, l'énigme apparaît d'elle-même, sans qu'on le veuille...

      À bientôt.

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  20. Bonsoir. Vous défendez bien votre liberté et je vous crois très idéaliste mais dans la vraie vie, on ne fait pas ce qu'on veut surtout quand il s'agit de travail il faut malheureusement parfois accepter certains abus pour gagner sa croûte et en vieillissant on apprend à garder les pieds sur terre et à être moins entier. En prenant de l'âge, vous y viendrez car vos textes reflètent beaucoup d'intelligence, de culture, de sensibilité mais me paraissent à moi qui ne suis plus très jeune un peu immatures. Bonne continuation.

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    1. Bonjour. Merci pour votre commentaire bienveillant, bien qu'un brin moralisateur. Je comprends tout à fait ce que vous voulez dire, car je rappelle que mes textes sont aussi à prendre au second degré et qu'ils sont écrits avec recul, ce qui signifie que lorsque je les écris je garde une distance critique : par conséquent, même si je pense bien évidemment ce que dis, j'ai conscience de ce qu'ils reflètent, ils sont une vision du monde, il y en a d'autres dont j'ai conscience en les produisant.

      Vous mettez le doigt sur un point important lorsque vous dites qu'"en vieillissant on apprend à garder les pieds sur terre et à être moins entier". Est-ce vraiment un "apprentissage" ? Je parlerais plutôt de dressage par la vie et ce que vous faites passer pour une sagesse tirée de l'expérience s'apparente bien plutôt à une forme d'usure, ce que j'exprimais par exemple dans "Bulldozer". Ainsi, il est regrettable que l'on devienne "moins entier", même si cela semble un processus inéluctable auquel moi-même suis soumis et contre lequel je lutte. Il n'y a en effet aucune raison valable d'être "moins entier", il s'agit d'une perte plus que d'un gain : être entier est, comme vous l'exprimez si justement, la marque de la jeunesse, de la fougue, de la vie dans toute sa splendeur. Ce qui n'empêche pas d'acquérir une certaine sagesse, de se forger une philosophie de vie et de savoir prendre les choses avec recul.

      Vous dites aussi que "dans la vraie vie, on ne fait pas ce qu'on veut". Là encore, je ne suis pas d'accord : dans la vraie vie on fait au contraire exactement ce que l'on veut ! C'est la différence entre être acteur de sa vie et la subir. Pour ma part, j'ai choisi d'être maître de ma destinée, d'en avoir le contrôle dans la mesure du possible. Cependant, je saisis ce que vous voulez dire : dans la vie il y a des impératifs auxquels on ne peut se soustraire. On peut difficilement ne pas être d'accord sur ce point et j'ai exprimé bien des fois sur ce site que la vie est une lutte, qu'elle est difficile et qu'elle demande des efforts incessants. Chaque action entraîne une réaction, aussi agit-on en connaissance de cause lorsque l'on en connaît les tenants et aboutissants. Exemple : si quelqu'un choisit de n'être pas un esclave, d'insulter son patron et de se barrer, puisque c'est du monde du travail qu'il s'agit ici, il en subira certainement les conséquences et sera peut-être obligé de vivre très modestement, de se serrer la ceinture, mais il aura agi librement. Nous sommes toujours maîtres de nos décisions, seulement il faut en subir les conséquences et les assumer. Ceux qui nous entourent constituent également un élément à prendre en compte : notre liberté ne doit pas entraîner de la souffrance chez eux. Mais, quoi qu'il en soit, chacun reste maître de sa vie et fait ce qu'il veut, il n'y absolument aucune raison pour que ce soit le contraire. Beaucoup de personnes n'ont pas conscience de cela, formatés qu'ils sont par la société qui a tout intérêt que chacun reste à sa place, dans la case qui lui est attribuée. Pour finir, je laisse la parole au poète William Ernest Henley : "Aussi étroit soit le chemin, / Nombreux les châtiments infâmes, / Je suis le maître de mon destin, / Je suis le capitaine de mon âme."

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    2. Et pour que ma réponse soit complète, j'aimerais également aborder la question de l'art. Vous parlez d'"immaturité". Il faut sans doute que je vous rappelle que les dessins de Picasso à la fin de sa vie évoquent ceux d'un enfant par leur simplicité. Les qualifieriez-vous d'"immatures" ? De même qualifieriez-vous d'"immatures" les collages de gros morceaux de papiers colorés de Matissse ? On peut aussi convoquer la littérature en exemple : les jeux sur les mots d'un Raymond Queneau ou d'un Georges Perec ont quelque chose de foncièrement puéril. Bref, on pourrait multiplier les exemples à l'appui de ceci : l'art est jeu. Or, ce sont généralement les enfants qui jouent, les adultes étant censés être sérieux. Les textes qui se trouvent sur ce site sont donc à considérer comme des objets amusants, artistiques, même si bien évidemment ils contiennent un fond, parfois à la puérilité assumée. L'art ne s'embarrasse pas de sagesse ni de raison, il aurait davantage tendance à être folie (voir les surréalistes) !

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    3. Bonsoir!

      Que c'est bon de lire ce genre de commentaires. Rester entier jusqu'au bout, debout et l'esprit libre...pas de case, pas d'étiquette.

      Tout en sachant que :
      " Tout ce qui augmente la liberté augmente la responsabilité." Victor Hugo

      Je repasserai prendre une bouffée de nonchalance...Merci

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    4. Éh bien merci pour ce commentaire, Moon !

      Je vois qu'on se comprend...

      Très bonne citation de Hugo : la vraie liberté, au même titre que les grands pouvoirs, entraîne de grandes responsabilités.

      À bientôt.

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  21. Bonsoir
    Un petit clic pour venir découvrir d'autres commentaires c'est toujours intéressant et instructif.
    A bientôt
    MP

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  22. Bonjour
    Clic à gauche, clic à droite et me voilà
    Au plaisir de te lire
    A bientôt
    MP

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  23. Le mystère des hiéroglyphes comme celui des comportements de l'homme qui pousse certains individus à se croire supérieurs aux autres et que leur mégalomanie rend odieux, laissons glisser, seule la vérité blesse et le ridicule ne tue que ceux qui le déclenchent. Bonne journée aux justes dont vous êtes.

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  24. C'est tout à fait juste ce que vous écrivez. Mon ancien patron un vrai c.. qui se prenait pour un seigneur et moi pour son larbin dans son restaurant. Maintenant, je suis mieux et j'ai ri en lisant en me disant que vous avez bien décrit la situation. Bonne journée.

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    1. Je suis content que vous alliez mieux !!! J'espère que vous avez levé la tête et que vous ne vous êtes pas laissé impressionner par le "seigneur" : il ne faut pas les prendre au sérieux, mais en rire de ces guignols :-).

      À bientôt.

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  25. Ils n'ont pas inventé la poudre mais la connerie oui et vous la bonne attitude face à eux. Bonne journée.

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    1. Moi j'ai tout inventé en comparaison d'eux, y compris la modestie...

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  26. Je viens te souhaiter un très beau week end avec la chaleur revenue...

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    1. Éh merci, l'ami ! Je suis un peu moins sur le net en ce moment, juste pour des passages éclairs, mais je reviendrai sûrement plus durablement bientôt...

      Bon week-end également à toi !

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  27. Bonsoir
    Ta réponse précédente me rassure mais ne nous fait pas attendre trop. T'inquiètes pas on ne t'oublieras pas comme çà.
    Quand on fait la connaissance du Marginal, il sait laisser son empreinte.
    Je te souhaite une bonne soirée
    Au plaisir de te lire
    MP

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    1. Merci pour ton commentaire :-). Je suis encore là, envers et contre tous !

      Bonne soirée, à bientôt.

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    2. P.S. : pour mon empreinte, si quelques esprits la gardent je suis pas contre...

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  28. Le mieux est la cool attitude pour supporter certains de ses congénères. Vous avez tout compris et ça fait du bien de vous lire. Bonne journée.

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  29. La hiérarchie qui toise, écrase, pavane, affiche, méprise, c'est odieux et malheureusement courant car l'homme comme tous les animaux a un instinct dominateur mais en plus il est souvent prétentieux et stupidement fier ce qui n'arrange pas son cas. Ce poème devrait faire réfléchir certains sur les travers humains comme mon chef. Bonne journée à vous.

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    1. L'homme est un animal, oui, cela ne fait aucun doute, et les dynamiques régissant ses groupes sont les mêmes que celles à l'œuvre chez les animaux, mais avec ce petit plus si appréciable : manipulation, hypocrisie, sentiment de supériorité, mépris, plaisir d'humilier... et tout le reste ! Bonne journée.

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  30. La grande classe est d'avoir une tête pleine et pas la grosse tête et d'être un patron aimé, c'est mieux pour les employés et pour les affaires car un travailleur respecté est motivé. Les rapports de force c'est zéro. Mais c'est exact qu'il y en a qui abusent. Vous décrivez bien la situation des 2 côtés.
    Bonne journée.

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    1. Le mieux c'est de ne pas être un patron du tout, recevoir des ordres c'est zéro, mais en donner c'est pas brillant non plus, même si c'est mieux ! La tranquillité et la solitude, y a que ça de vrai...

      À bientôt.

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  31. Oui mais faut pas rêver, on vit en société et la tranquillité et la solitude pas toujours possible. Il faut bien des dirigeants et des dirigés autrement c'est l'anarchie. L'essentiel est de se comporter avec dignité et respect.
    Bonne journée.

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  32. Alors, toujours pas trouvé ton Champollion? Bon week end!

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    1. Je suis mon propre et unique Champollion. Bon week-end à toi aussi !

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  33. Joli poème venant de quelqu'un qui passe son temps sur "topseins"ainnsi que "topfesse" est ce le fruit que vous aportent ces photos?

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    1. Bonjour,

      Merci pour ce commentaire. Que voulez-vous, il faut bien tuer le temps pour ne pas songer à sa condition de mortel et donner du sens à son existence !

      Mais je vous rassure : mes visites de Topseins et Topfesses ne constituent qu'un simple divertissement passager dans mon emploi du temps. Je tiens d'ailleurs à souligner que j'y vais pour m'amuser et que parfois je peux me montrer rustre dans mes commentaires qu'il faut donc prendre avec recul.

      Et pour ce qui est du "fruit" dont vous parlez, que je serais censé récolter grâce aux "photos" qu'il y a sur ces sites, je ne comprends pas très bien à quoi vous faites allusion, car vous n'êtes pas très précis(e).
      Si c'est de l'inspiration qu'il s'agit, je peux vous affirmer que mon imagination n'a pas besoin de se repaître de fesses et de seins virtuels pour se déployer.
      Mais peut-être songez-vous aux visiteurs qui publient des commentaires sur mon site et qui viendraient grâce à ceux que je laisse sur Topfesses et Topseins ? Éh, vu la clientèle qui transite sur Topfesses et Topseins et la teneur de leurs commentaires, il paraît évident que ceux qui apportent de l'eau au moulin sur le mien ne sont pas les mêmes, si les données statistiques sur la provenance des commentateurs auxquelles j'ai accès ne suffisaient pour convaincre.
      Je concède toutefois que Topfesses et Topseins m'apportent certainement un petit contingent de lecteurs. Mais, encore une fois, si j'y laisse des commentaires, c'est avant tout pour le fun !

      Bonne journée, à bientôt.

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  34. Combien nous la payons-nous cher cette chère liberté actuellement,
    est-elle en danger,en tous les cas faisons gaffe,
    très bonne journée à toi Le Marginal.

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    1. Faut toujours être sur ses gardes, comme si on était en guérilla !

      Bonne journée à toi aussi.

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  35. au lire de tous ces commentaires, je m'aperçois que la liberté pure n'existe pas,un tel suivra l'anarchie comme porte-drapeau, tel autre sombrera dans la perversité en pensant être libre, alors qu'il est assujetti à ses mauvais penchants. la vraie liberté c'est le non-vivre, mais à partir du moment ou on choisit une idée plutôt qu'une autre, on a déjà fait son choix de servitude.

    Amicalement

    Nicole OLIVER

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    1. La liberté est une responsabilité ! Je crois qu'il n'est pas donné à tout le monde d'être libre et qu'elle peut être effectivement un cadeau empoisonné pour certains, comme une boîte de Pandore ouverte et laissant échapper tous leurs vices.

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  36. la liberté peut vous contraindre à la solitude, car l'amour ou l'amitié vous incite à faire des concessions, à revoir votre manière de vivre, qui consiste à exclure tout ce qui n'est pas vous, pour être vraiment libre, il faut une sacré dose d'égocentrisme.

    Amitiés

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    1. Pas faux. Les rapports humains entraînent des contraintes et limitent la liberté, mais ils sont aussi une forme de liberté s'ils ne nous contraignent pas. Tout dépend du ressenti, la liberté se ressent, tout se passe dans nos têtes en fait, comme pour beaucoup de choses.

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