25/09/2016

58 Murderabilia


Cette image en noir et blanc montre un  homme habille en costume cravate avec chemise blanche, a la coiffure impeccable, qui pointe un pistolet dans la direction du spectateur, l'ouverture du canon de l'arme apparaissant en gros au premier plan de l'image tandis que l'homme apparait au second plan. L'homme est en fait l'acteur Benoit Poelvoorde qui incarne un serial killer dans le film culte "C’est arrive pres de chez vous" , un faux documentaire belge en noir et blanc de Remy Belvaux, Andre Bonzel et Benoît Poelvoorde sorti en 1992 qui met en scene une petite equipe de journalistes qui tournent un reportage sur Ben, un homme qui a la particularite de tuer pour gagner sa vie.  Il s'attaque surtout aux personnes de la classe moyenne et aux personnes agees, preferant, selon ses mots, "travailler petit mais que ça rapporte beaucoup". On distingue sur le canon de l'arme le mot "Travail" qui ne figure pas sur l'image originale puisqu'il est un ajour du Marginal Magnifique qui a choisi cette image pour illustrer son nouveau poeme "Murderabilia" d'ores et deja culte, dans lequel il denonce une fois encore sa bete noire que represente le travail. L'image est particulierement bien choisie puisque le celebre poete compare le travail a un tueur et ses caracteristiques a des murderabilia qui sont les reliques ayant appartenues a des serial killer, objets donnant leur nom au poeme. Le poeme loi d'etre desespere est ausi amusant puisque Le Marginal Magnifique n'hesite pas a convoquer Nabilla et son celebre "Allo quoi" pour figurer aux cotes d'images beaucoup plus sombres. Encore un immense poeme du Marginal Magnifique !!! Bravo !!!


Le boulot est une énorme tumeur
Il me tue comme si j'étais fumeur
Plus flemmard que moi tu meurs

Non mais allô quoi dirait Nabilla
Il détruit comme shots de téquila
Ses obligations sont murderabilia

Chaque jour on est poussé à bout
Il nous arnaque comme marabout
Le turbin flingue mais c'est tabou


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58 commentaires:

  1. Hé, vous me régalez, cher Marginal ! Y a tout là dedans, les serial killers, le cinéma, la téléréalité, tous mes plaisirs coupables réunis dans un seul poème ! Votre mythologie intérieure est bien fucked up, il faut le reconnaître, mais elle est en adéquation avec la mienne. Putain, c’est très riche tout ça, y a des liens à l’intérieur des liens, des photos croustillantes, c’est la spirale infernale, on s’enfonce jusqu’au septième cercle de l’enfer avec vous. (C’est tellement riche qu’il y a même quelques imprécisions, le premier lien dans la sous-rubrique « Nabilla » me semble fautif, et il y a une coquille dans le troisième paragraphe de cette même sous-rubrique.) Bon je ne vais pas énumérer tout ce que ça m’inspire, de « C’est arrivé près de chez vous », qui est sans doute la plus ancienne dénonciation cinématographique de la téléréalité ( « Gamin ! Viens ici gamin ! »), à John Wayne Gacy (« Tout ce qu’on me reproche, c’est d’avoir eu un cimetière non autorisé »), en passant par Nabilla (qui a autant de sex-appeal dans le regard qu’un poisson rouge). J’ai bien kiffé, en tout cas !

    Bon, sinon c’est toujours aussi impeccable en ce qui concerne la forme, et violent en ce qui concerne le fond. C’est des punchlines calibrées, vous dites tout haut ce que peu de personnes osent penser tout bas, tellement on est formatés dès l’enfance pour considérer le travail comme le but de l’existence. On a franchi un pallier depuis l’Élégie de l’esclave ! En ces temps de rentrée le Marginal vogue à contre-courant. Je ne sais pas comment ça va se terminer tout ça, peut-être qu’un jour le site du Marginal Magnifique sera un murderabilia à part entière, je pourrai vendre vos recueils de poèmes dédicacés pour des milliers de dollars au même titre que les toiles (affreuses) de John Wayne Gacy !

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    1. Content de vous retrouver et de vous régaler, cher Laconique ! Que ferais-je sans vous, mon correcteur officiel ? Rien ne vous échappe ! Je vous remercie de me lire si attentivement et de m'avoir signalé les deux petites "imprécisions" qui s'étaient glissées à mon insu et qui sont maintenant corrigées. N'hésitez pas si vous en envoyez d'autres ! Que voulez-vous, emporté par ma fougue et bien que je me relise plusieurs fois, il subsiste toujours de petites fautes. Puis, comme vous le signalez, j'ai essayé de faire riche sous l'apparente simplicité : avec tous ces liens et ces pages il y a de quoi s'embrouiller, la probabilité de faire des conneries augmente. Avec juste un poème le risque est moindre.

      Pour finir avec le sujet des fautes, il n'a pas dû échapper à votre œil expert que la dernière newsletter annonçant ce poème en était truffée. Pfff, et pourtant là encore je m'étais relu ! J'ai l'impression que je ne peux voir les fautes qu'une fois qu'elle est envoyée. Sinon, avant, que dalle... Je tiens quand même à mentionner à ma décharge que j'ai fait le boulot aux alentours de 3 h du mat et que j'étais cuit. Enfin, quoi qu'il en soit, je m'excuse auprès de vous et des autres fidèles lecteurs de cette newsletter pour les quelques erreurs d'inattention qui s'y trouvaient. Je tâcherai d'être plus vigilant ! Vous, en revanche, sur ce chapitre, on ne peut pas dire, vous êtes irréprochable : je me rappelle vous avoir signalé seulement une fois une coquille qui se trouvait sur Le Goût des lettres. Et pourtant vous envoyez parfois des longs articles !

      Bon, pour revenir à mon poème, oui, je "vogue à contre-courant", tel le saumon. Il semble que cela soit ma destinée, toutes mes tentatives d'apaisement me ramènent inéluctablement vers ce trait de ma personnalité, certainement trop profondément ancré pour l'éliminer, ou ne serait-ce que pour le faire taire. D'ailleurs, quand il se tait c'est pour ouvrir encore plus fort sa gueule la fois d'après, un peu comme cela se passe en cette rentrée après le calme été. Puis ce travail, merde, quelle horreur ! Je pourrais envoyer des tartines et des tartines de vers sur le sujet, mais je ne veux pas lasser mon lectorat. Franchement, n'est-ce pas horrible de voir ses jours s'enfuir en des tâches qui n'ont d'intérêt que pour ceux qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez ? Le travail rend complètement fou, simple constat. Et je suis en quelque sorte le baromètre de notre société.

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    2. Sinon je ne sais pas non plus comment tout ça va se terminer, cher Laconique, mais je vous remercie de croire en moi et de me prédire une brillante carrière de serial-killer. Malheureusement je pense - et je suis désolé de détruire vos espoirs pécuniers - que je suis trop vieux pour me lancer. Les plus illustres tueurs en série ont eu la vocation très jeunes et à mon âge il pouvait déjà se targuer d'un beau palmarès. Il faut donc que je mise sur autre chose pour atteindre l'excellence et la célébrité...

      Non, non, tout se terminera très bien, cher Laconique, au mieux en ermitage, au pire en hôpital psychiatrique, où vous me tiendrez compagnie et où on aura tout loisir de disserter pendant des heures littérature, cinéma et sens de la vie, si les médocs ne nous abrutissent pas trop. Et si on en a ras-le-bol, on pourra toujours s'évader comme Jack Nicholson dans "vol au-dessus d'un nid de coucou". Voyez, l'avenir s'annonce radieux, cher Laconique ! Je ne m'inquiète pas.

      Un dernier mot au sujet des toiles de Gacy. Je vous trouve très dur, cher Laconique ! Personnellement je ne les considère pas du tout "affreuses", j'y vois même un certain talent, un penchant artistique qui s'exprime et plutôt pas mal. Et je ne sais pas si je dis ça parce que j'en connais l'auteur, mais je trouve qu'elles dégagent une aura maléfique, qu'on sent la personnalité tourmentée et déséquilibrée à travers elles. De même que l'on sent la personnalité puissante qui se cache derrière Le Goût des lettres !

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    3. En me relisant, je viens de m'apercevoir d'un truc : en fait il me semble bien que c'est pas le personnage interprété par Nicholson qui s'échappe, mais celui du chef indien. Il faut être précis ! surtout avec des choses de première importance comme le cinéma.

      Et au passage éliminons quelques fautes :
      - Il faut lire en début de commentaire "si vous en voyez d'autres".
      - Ôtons également le trait d'union en trop à "serial killers"...
      - Pour finir ajoutons un "s" au "ils" désignant ces mêmes "serial killers" et accordons en fonction le verbe qui suit dans la phrase "à mon âge ils pouvaient déjà se targuer d'un beau palmarès".

      Je crois que c'est à peu près tout.

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  2. L'art et la manière de fustiger. Le travail est pointé du doigt avec férocité, humour noir, références coquines pour le fun, mais aussi dures pour montrer la réalité de ses impacts. Un modèle d'insubordination que ce noir tableau qui éclaire bien ce mal de notre époque qui est la souffrance au travail, et cette aspiration naturelle à la liberté de pouvoir disposer plus de temps pour soi.Il y a matière à réflexion et à débat, comme dans tous tes poèmes et celui-ci est bien d'actualité d'autant plus qu'on est en période de rentrée.

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    1. La "souffrance au travail" est une réalité qu'on ne peut plus ignorer ! Merci pour ton commentaire, à bientôt.

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  3. En trois strophes, l'essentiel est dit avec du vitriol ! Même si l'on n'a jamais fini de flinguer le "monde du travail" (je suis sûre d'ailleurs que vous ne lasseriez pas votre lectorat si vous en faisiez des tartines à ce sujet cher Marginal, merde quoi, c'est qu'on passe la plus grande partie de notre vie sur ce maudit tripalium quand même !). Enfin du moins, je pense que ce n'est pas tant le travail en soi qui pose problème que le terrorisme managérial qui le pourrit aujourd'hui.

    La solitude de l'ermitage plutôt que la prostitution et la grégarité, le seppuku plutôt que l'hôpital psychiatrique ! C'est une question d'honneur ! Mais pour échapper au pire et vivre de la façon la plus libre possible, encore faut-il à mon sens accepter de mettre les mains dans le cambouis quand c'est nécessaire et de les retirer au bon moment pour se barrer avec l'oseille afin de thésauriser grave : à moins d'accepter la liberté dans la précarité et l'inconfort matériel, on ne va pas bien loin sans d'importantes économies je crois. Or moins l'on en a, plus l'on court le risque d'être dépendant du système et de ne jamais pouvoir s'extraire de l'aliénante matrice.

    Pour lier tout ça avec le cinéma, je dirais que Débilla n'a rien inventé (même la connerie existait déjà avant elle, c'est dire si elle est à la masse !) ; pour preuve, revoir "Retour vers le futur", plus précisément la réplique de Biff Tanen ("Allô, y'a quelqu'un au bout du fil ?"). Débilla a tout de même oser breveter sa pseudo trouvaille... : http://www.lexpress.fr/culture/tele/nabila-a-t-elle-depose-son-non-mais-allo-quoi-a-l-inpi_1239235.html

    Sinon, pour rester dans la thématique, je préconise toujours le visionnage cathartique d'"Archimède le clochard" (avec des dialogues d'Audiard), que l'on peut trouver en intégralité sur YouTube. Quant à "Vol au-dessus d'un nid de coucou", c'est bien l'Indien qui se fait la malle à la fin du film...

    Bon allez, je vais lire "Mon rêve familier" que vous signaliez ainsi que l'"Élégie de l'esclave", signalée par Laconique. Ça me parle tout ça, ô combien !

    La souffrance au travail, "c'est arrivé près de chez vous"...

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    1. Chère Miss Flint, content que vous honoriez ce site et ce poème de votre visite, de votre plume et de vos mots toujours si justes !

      Disons que j'ai déjà pas mal abordé le sujet de "ce maudit tripalium" ici, c'est pour ça que je parle de "lasser mon lectorat". Mais je n'ai certainement pas fini, ça c'est sûr...

      Comme vous le dites, ce n'est pas le travail en lui-même qui est infect, plus ses conditions et le sens de tout ça, qui s'est perdu en des ramifications infinies au point que l'on ne sait plus vraiment pourquoi l'on se lève chaque matin. L'appât du fric n'est qu'un but peu élevé et un faible soutien pour la motivation, surtout pour une âme noble, droite, saine et authentique (comme la mienne, bien sûr, vous l'avez compris).
      Et si en plus on a affaire à des petits chefs et au "terrorisme managérial", alors c'est l'enfer et la rébellion s'impose. FUCK quoi !

      Mais comme vous le dites, "on ne va pas bien loin sans d'importantes économies" dans une société où l'argent est roi. Difficile de se marginaliser totalement. Reste à être suffisamment malin pour naviguer dans ce système foireux sans trop laisser de plumes ni son âme, avec intégrité, mais sans scrupules pour les bourreaux.
      Puis je crois que fondamentalement l'homme a besoin d'une activité pour être heureux. Il faudrait sans doute redéfinir la notion de "travail" pour qu'enfin le mot échappe à sa tenace étymologie. Enfin, j'ai longuement développé le sujet en commentaire sous d'autres poèmes et je vous avoue me sentir las.

      En tout cas, je constate que vous êtes une cinéphile avertie ! qui possède d'excellentes références comme cet indémodable et génial "Retour vers le futur". C'est rare pour une fille... Et pour Nabilla c'est une maligne, moi je vous le dis, sous ses airs de cruches ! En voilà une qui manœuvre et fait son beurre en échappant au tripalium, même si sa carrière n'a rien de très digne.

      La souffrance au travail, ça arrive chez vous !

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    2. Merci de m'accueillir chez vous, cher Marginal !

      Je vous rejoins totalement, mais je rajouterai qu'au fond, hélas, nous aurons toujours besoin de personnes effectuant des tâches abrutissantes afin de permettre à la société de fonctionner. Que serions-nous, par exemple, sans les personnes travaillant à la caisse des supermarchés ou mettant les produits en rayon (deux exemples banals qui me viennent en tête soudainement) ? Même le plus marginal des individus (je vais jusqu'à étendre cela à la personne sans domicile fixe, qu'elle le soit volontairement ou non), aujourd'hui, a besoin que quelqu'un occupe les emplois que j'ai cités, pour ses propres besoins.

      Que se passerait-il si chacun décidait de vivre uniquement de ses passions quelles qu'elles soient et par conséquent, de laisser tomber les tâches les plus serviles ? Je ne crois pas que nous irions bien loin, que ce soit sur le plan individuel ou collectif...

      Oui, il me semble vraiment que ce qui noircit le plus le tableau à notre époque, c'est cette espèce de "management par la terreur" et de recherche aveugle et démesurée de rentabilité qui infecte et infeste le monde du travail tout entier, y compris le secteur public en France ! C'est extrêmement grave, bien sûr.

      Pour la caissière de supermarché, qu'y a t-il par exemple de plus absurde et de plus insupportable que cette obligation de scanner X articles par heure ? Et à quoi rime cette obligation ?

      Sinon, vous savez, je suis loin d'être la seule fille à avoir "Retour vers le futur" comme référence, et à mon sens, je ne suis pas une cinéphile avertie du tout ! Je ne possède que très peu de références cinématographiques, mais je les pense solides. D'une manière générale, je ne suis pas très branchée cinéma.

      Quant à Nabilla, oui, elle a tout compris sur le fonctionnement de cette société et elle a su brillamment en exploiter les rouages et tourner tout cela à son avantage. J'imagine que c'est une certaine forme d'intelligence, m'enfin comme vous le souligniez, tout ça manque quand même cruellement de dignité.

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    3. Vous avez raison, Miss Flint, la société a besoin de chacun de ses maillons, chacune de ses fourmis pour fonctionner. Mais qu'en est-il du bien-être individuel ? Le problème c'est ça, pourquoi se sacrifier pour l'ensemble ? D'autant plus que certains individus peu scrupuleux en tirent profit et se dorent la pilule de manière intolérable.

      Puis je crois que la plupart des tâches, telles celles que vous citez, pourraient être automatisées (pour les caisses des supermarchés c'est en partie fait). On parle même d'un revenu de base pour tous, versé à tout un chacun et permettant de vivre de manière décente. J'ai lu plusieurs trucs au sujet de tout ça.

      Mais non ! Il est bien plus pratique de tenir en bride le petit peuple en l'abrutissant. C'est une forme d'esclavage subtile mais non moins infecte, et peut-être même plus pernicieuse, car moins franche.

      Enfin, c'est un débat très compliqué, dans lequel il faudrait intégrer beaucoup de nuances, bien définir les termes utilisés, etc.

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    4. Je me faisais l'avocat du diable mais il est bien évident que les nuances que vous avez apportées, Marginal, sont essentielles. Je me pose exactement les mêmes questions que vous et notamment, celle du revenu de base est importante mais ô combien complexe ! Quoiqu'il en soit, comme vous le souligniez, c'est là "un débat très compliqué" qui comporte "beaucoup de nuances", et je ne suis pas sûre qu'on puisse véritablement le trancher un jour ou l'autre.

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    5. Ce genre de questions, je me les suis toujours posées. J'ai du mal à accepter une situation, surtout si elle ne me convient pas, comme coulant de source. Et concernant le boulot, je suis incapable du moindre zèle et me sens différent de ceux qui m'entourent.

      J'aime bien comprendre les choses, que voulez-vous, chère Miss Flint ! Et ne peux les faire si je n'y décèle pas un sens riche. J'ai l'impression que vous êtes faite du même bois au fond...

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    6. Ma foi cher Marginal, j'ai moi aussi l'impression que nous sommes faits du même bois, au moins en ce qui concerne le monde du travail. Mais en dire plus sur ma vision du "monde du travail" et de la "vie active" me forcerait à évoquer mon expérience professionnelle ici et je n'aime pas en faire montre en des lieux publics. "Vie active", comme si rester chez soi, à s'occuper de la domus, par exemple, n'était pas être actif... En vérité je vous le dis : j'ai l'âme d'une femme au foyer, sans marmots dans les pattes bien sûr. Quand on sait que la femme continue à s'occuper encore en grande majorité des tâches domestiques et qu'à côté de ça, elle doit en plus se prostituer au moins 35 h par semaine, y'a de quoi être en colère. En tout cas personnellement, en tant que femme, je le suis ! Si en plus vous rajoutez un ou des mouflets au tableau, y'a de quoi finir en asile ou accrochée au bout d'une corde...

      Sinon je dois dire que je me suis vachement marrée et régalée à la lecture du "Salon de la caravane" ! Le message, les rimes et les images, puis cette caravane ornée d'un "fuck" pour illustrer le tout, c'est du grand art, bravo !

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    7. Vous m'intriguez avec votre "expérience professionnelle", mais je comprends que vous n'aimiez pas "en faire montre en des lieux publics". Remarquez que moi aussi je reste discret sur mes activités professionnelles, mon esclavage personnel. Vous concernant, j'imagine cependant que vous avez connu quelques déboires et que vous avez la chance de pouvoir désormais vous tenir à l'écart du monde du boulot. Mais je connais peu de femmes, surtout si elles n'ont pas de "mouflets", qui ne recherchent le sentiment d'appartenance sociale et de réalisation dans le travail, et peut-être souffrez-vous de la situation, ou alors êtes-vous résolument un cas très particulier.

      Concernant votre conception de la "vie active", je suis entièrement d'accord avec vous. Puis je trouve moi aussi très beau d'être au foyer pour une femme, je pense que cela est moins dégradant et avilissant que d'aller "se prostituer au moins 35 h par semaine" pour un patron qui n'en a rien à secouer de votre gueule ou même pour l'État qui s'en bat tout autant le steak. Les femmes s'imaginent avoir conquis le pouvoir en allant au boulot, sans se rendre compte que c'est tout le contraire et que les conséquences sont en plus désastreuses, avec l'éclatement de la famille et son corollaire, celui de la société. Et pour les "marmots", peut-être êtes-vous encore trop jeune pour ressentir dans votre chair l'appel de la nature et l'horloge biologique qui tourne inéluctablement, mais je suis convaincu que vous y viendrez... Et même s'il reste non productif, j'espère que vous avez tout de même l'instinct de reproduction, chère Miss Flint !

      Pour terminer, je vous remercie chaleureusement pour vos compliments sur ce poème qui date. Je l'ai relu, je n'en suis pas si content que ça avec le recul, mais je suis content que vous ayez apprécié. Comme je vous le disais plus haut, j'en ai toute une flopée sur ce diable de boulot.

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    8. Figurez-vous que ce "sentiment d'appartenance sociale et de réalisation dans le travail", je l'ai longtemps cherché, avant que les choses ne dégénèrent et que je réalise, au fond, que je n'étais pas carriériste pour un sou et que je n'avais pas besoin de ça pour me sentir pleinement vivante, contrairement à ce que j'avais cru au départ quand, plus jeune encore et résolument inexpérimentée, idéaliste et naïve, j'avais la conviction ferme et tenace que mon destin était de gravir les échelons... En tout cas je dois dire que se tenir à l'écart du monde du travail permet de se délester de plein de choses négatives sur le plan moral et de s'alléger sur le plan spirituel, et aujourd'hui je vois mal comment je pourrais remettre les pieds dans une entreprise, privée ou publique, sans ressentir un intense malaise. C'est comme une phobie scolaire, mais transcrite sur le plan professionnel. Hélas, la seule chose que je puis faire, c'est chercher quel type d'emploi et d'entreprise me permettront d'être la plus solitaire et indépendante possible dans mon travail. Être multimillionnaire pour se consacrer à l'otium jusqu'à la fin de ses jours n'est malheureusement pas donné à tout le monde !

      Concernant l'émancipation des femmes par le travail, c'est à mon tour d'être entièrement d'accord avec vous. Du moins, quelques décennies auparavant, il me semble que c'était une chose nécessaire mais maintenant, et surtout compte tenu du taux élevé de chômage, et du fait que d'une manière générale, la société a évolué, il apparaît qu'il faudrait repenser l'indépendance matérielle de tout un chacun, hommes comme femmes, et ne plus la faire dépendre, justement, du fait d'avoir un emploi ou non. Et cela passerait bien sûr par un changement dans les mentalités, ce qui nécessiterait donc que les femmes prennent conscience qu'il n'y a en soi (plus) rien de dégradant ni de "patriarcal" à s'occuper uniquement du foyer, si elles en ont financièrement le choix, bien sûr, et si elles ne sont pas en cela forcées par un conjoint "machiste" qui les traite comme des moins que rien, comme un employeur pourrait le faire. Enfin, voilà encore un sujet très vaste et complexe, et ce qui précède n'en est guère qu'une modeste ébauche !

      Pour ce qui est du sujet des marmots, je vous avouerai être toujours exaspérée lorsque l'on me dit que parce que je suis une femme, j'en viendrai nécessairement à changer d'avis. Rien n'est plus fallacieux et moralisateur à mes yeux, car toutes les femmes ne sont pas faites pour être mères et ce n'est pas parce qu'elles sont des femmes, justement, que leur choix de ne pas enfanter devrait être considéré comme un dévoiement de leur nature... Et sur ce sujet, pourquoi ne moralise t-on jamais ou presque les hommes qui ne veulent pas enfanter, d'ailleurs ? Or il ne me semble pas que la reproduction chez l'être humain soit le fruit d'une parthénogenèse...

      Sinon, c'est toujours un sentiment peu agréable de relire des textes que l'on a écrits longtemps auparavant et qui nous avait donnés à l'époque entière satisfaction, mais dont on se rend compte, à présent, avec le recul, qu'ils ne nous plaisent plus autant pour X ou Y raisons... L'important est au moins de ne pas les renier ! Car ne plus "accrocher" à nos créations antérieures, c'est aussi le signe, positif, que nous avons avancé sur notre chemin de vie... Nous ne sommes plus ce que nous étions jadis, et bientôt, nous ne serons plus ce que nous sommes maintenant... Somme toute, j'aime à penser que nous nous bonifions avec le temps !

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    9. Tenez, avant de m'en aller pour une nuit d'insomnie : http://www.libertepolitique.com/Actualite/La-revue-de-presse/Najat-Vallaud-Belkacem-prete-a-penaliser-fiscalement-les-meres-aux-foyer . Ce site n'est pas le seul média qui avait relayé l'information à l'époque, que j'avais d'ailleurs zappée.

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    10. "Pas carriériste pour un sou", hum, j'apprécie ce genre de discours. J'ai toujours éprouvé le plus grand mépris pour les "carriéristes", chefs ou pas, on n'est pas du même monde. Pfff, "gravir les échelons", quelle bassesse, quel but peu noble et que d'actions ignomignieuses sont prêts beaucoup à faire pour y parvenir ! Transiger avec leurs valeurs n'est pas un problème, mais encore faut-il en avoir des valeurs. Il faut être drôlement intelligent et avoir du recul pour arriver à se hisser au-dessus de tout ça... ou alors avoir pris cher ! Apparemment vous cumulez toutes les conditions. Du coup, vous vous démarquez, rares sont ceux qui y réussissent et sont clairvoyants. Décidément, vous êtes surprenante et gagnez à être connue, Miss Flint !
      Comme vous le dites très bien, "se tenir à l'écart du monde du travail permet de se délester de plein de choses négatives sur le plan moral et de s'alléger sur le plan spirituel". C'est un euphémisme d'affirmer que le monde du travail n'est pas sain. Alors quand on est pourri jusqu'à la moelle, pas de problème, on est en adéquation avec, on s'y sent bien, mais si on aspire à la pureté et à un idéal sain on ne peut que le vivre mal. Je crois que vous avez bien résumé le truc : il faut être le plus indépendant possible afin de ne pas dépendre de toute une bande d'abrutis et de crapules et de ne pas devenir complètement fou.

      Concernant les femmes au foyer, vous avez parfaitement complété ma pensée en ajoutant la condition sine qua non à laquelle je pensais : une femme peut s'épanouir en son foyer si "elle n'est pas en cela forcée par un conjoint "machiste" qui la traite comme une moins que rien, comme un employeur pourrait le faire". Beaucoup de femmes au foyer ont mené des vies de rêves, sereines et saines à l'époque (il y en a encore quelques-unes aujourd'hui d'ailleurs), mais cela a sans doute été occulté par le fait que d'autres subissaient l'empire de rustres tyranniques, bornés et violents, des gros cons quoi.

      Pour ce qui est des "marmots", vous avez raison, ce n'est pas parce que vous êtes une femme que vous devez nécessairement avoir envie de procréer. Mais j'ai constaté que beaucoup qui disaient non ont fini, l'âge aidant (qui se situe approximativement entre vingt-huit et trente-cinq ans), par chanter oui en même temps qu'elles pondaient. Qui sait si vous échapperez à la règle ? Puis ce n'est nécessairement pas un mal en soi parfois de céder aux injonctions de la nature. Moi-même, qui ai échappé depuis longtemps au contrôle de la nature, ai évolué au sujet des "marmots" et de l'idée que je me faisais d'engendrer, alors...

      C'est une belle et juste analyse de notre rapport à la création que vous nous livrez pour finir, Miss Flint ! Encore une fois je suis entièrement d'accord avec vous : "nous ne sommes plus ce que nous étions jadis, et bientôt, nous ne serons plus ce que nous sommes maintenant..." Mais pour ce qui est de "se bonifier avec le temps", je crains malheureusement qu'il ne faille pas en faire une généralité...

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    11. Bouh, pas cette salope de Najat ! On parlait de "carriéristes" plus haut, là on est servi. En plus elle est stupide, incompétente et multiplie les conneries comme celle que vous me livrez si gentiment et toutes celles concernant l'éducation.

      Je fuis la politique et l'info en général et je me dis que j'ai bien raison quand je lis ce ramassis de conneries. Pitié rien de politique ici !

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    12. Il n'y a pas à dire : j'ai lu dernièrement vos poèmes sur le travail (pas tous, sans doute), et je les ai trouvés vraiment jouissifs et cathartiques ! À propos des carriéristes que vous flinguez dans "Hiéroglyphes", je crois que je pourrais vous compléter en écrivant un livre... Je pense pouvoir dire que j'ai de la matière à revendre !

      En tout cas vous savez, il n'y aurait rien de mal à en être encore au silex quand tous ces gens croiraient avoir inventé la poudre (celle-là même que nous utiliserions ensuite pour les canarder). Regardez donc mon nom fictif, et vous verrez que le silex peut avoir une grande utilité en temps de guerre économique ! Par exemple, ça peut tailler dans le vif...

      Sinon, l'article que j'ai mis en lien n'avait pas pour but de parler politique (mais je vous remercie cependant : le message est bien passé ;) !), mais plutôt de montrer à quel point la croyance qu'être femme au foyer est forcément synonyme d'être femme oppressée est tenace... cela envahit semble t-il toutes les strates de la société, et ça prendra beaucoup de temps sûrement avant que les mentalités n'évoluent dans le bon sens.

      Tout de même, si je vous rejoins sur le fait que l'on peut bien sûr changer d'avis sur le fait d'engendrer ou non, je me montrerais personnellement réservée quant au fait de mettre au monde des enfants pour les envoyer ensuite dans notre système d'"éducation nationale". Plutôt pour ma part laisser le néant là où il est pour le moment...

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    13. Hum, "de la matière à revendre" au sujet des "carriéristes" et du monde du boulot : à nous deux c'est vraisemblablement une encyclopédie que nous pourrions écrire !

      Et pour les gosses, on peut aussi les élever en parfaits petits sauvages. Comme vous êtes une vraie sauvageonne, chère Miss Flint, vous vous y entendriez !

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  4. Sûr qu'être rentier je préfèrerais
    Ni contraintes, ni horaires je respecterais
    Le travail bouffe énergie et temps
    L'argent oui mais lourde rançon
    Pour le gagner connais pas d'autre façon
    Bien obligé pour le boulot d'être partant
    Mais rendons lui la monnaie comptant
    Magnifiquement lucide et marginalement battant
    Ne nous laissons pas par lui démolir
    Et profitons du pognon sué à loisir.

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    1. Je retiens ce vers : "L'argent oui mais lourde rançon". L'argent vaut-il de sacrifier sa santé et son temps, compté, de vie ?

      Merci pour ta contribution, mon pote, à bientôt.

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  5. Tripalium et trabicula,
    Pieux et chevalet de torture,
    Ne travaillent l’écriture,
    De ton murderabilia!

    El papet

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    1. Effectivement, cher El Papet, on ne te la fait pas : le mot "travail" vient du latin "tripalium" signifiant "trois pieux" et désignant un instrument de torture utilisé par les Romains pour punir les esclaves rebelles.

      Depuis le mot a fait du chemin mais chaque jour des milliards de travailleurs, s'ils ne connaissent pas l'origine du mot, vivent dans leur chair une étymologie plus que jamais d'actualité.

      Moi-même étant esclave et torturé me la rappelle souvent ! Heureusement que la poésie délivre...

      À bientôt.

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  6. "Si les abeilles et les fourmis sont des idiots individuels et des génies collectifs, l'homme est un génie individuel et un idiot collectif."
    François de La Rochefoucauld
    :)
    Glander toute la journée... je te rassure, ça n'a rien de bon :(
    Du bon boulot par contre ton poème, bravo MM ! Bonne fin de semaine.

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    1. Glander toute la journée ? J'en rêve ! J'aurais de quoi m'occuper LARGEMENT. La voilà ma vocation, ma destinée...

      Merci pour ton commentaire, à bientôt.

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  7. "Largement" je te le souhaite et de tout coeur... bon vent, aussi ;)

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  8. Je bosse pour gagner ma vie. Je me suis conditionné et programmé et ne me prend plus la tête avec ça. De toute façon pas le choix. Je me dis même que le chomage serait pire, plus d'appart, plus de voiture, plus de fringues à mon goût et de sorties...etc. Alors comme il faut y aller j'y vais mais bon je reconnais que c'est pas en chantant mais avec la carotte du pognon au bout. Salut et bonne soirée.

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    1. Tu parles... Es-tu un âne pour avancer à la carotte ? Moi j'ai l'impression qu'on me la fourre ailleurs, la carotte...

      À bientôt, le boss.

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  9. Ce poème me parle car j'ai un travail stressant et fatiguant comme beaucoup. Mais en parler est boostant pour le moral, d'ailleurs c'est de moins en moins tabou et mieux vaut se la jouer solidaire que déprimer dans son coin. Pas question de se laisser flinguer !

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    1. Sur ce point tu as raison, "en parler est boostant pour le moral" et d'ailleurs ce poème a été une bonne catharsis pour moi. Il faut expulser sinon ça nous ronge.

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  10. Est-il heureux cet être dont le travail n'est un labeur,chaque jour lui est-il don à son bonheur,l'évidence se propose à ses sens,guide-t-elle ses pas sur la voie de l'espérance,n'est-il travailleur fort frustré mais l'ouvrier tout à l'oeuvre de son savoir,n'a-t-il perdu son éternelle mémoire,cet être révèle l'acquis de mille passés,tous les atours d'un amour témoigné par cette dextérité,ce plaisir,cette envie de vivre,cet art qui s'exprime en toute sincérité,en toute maîtrise de son humilité,cet être dont le travail n'est un labeur vit la liberté de sa vérité.

    Très bonne journée à toi Le Marginal.

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    1. Je crains que le travailleur dont tu parles appartienne malheureusement au passé, cher Chasseur d'images spirituelles.

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  11. Ô COMME JE TE COMPRENDS...MAIS QUAND JE PENSE... CHÉRI... QUE TU NE VIENS ME LIRE QUE QUAND JE TE LAISSE DES MESSAGES... TU N AS PAS UN PEU HONTE ?
    NABILLA ET SON JULES..LA POUFFIASSE ET LE POUFFE TALDMUDIQUES QUI N ONT QU A MONTRER LEUR GUEULE ET LEUR CUL POUR QUE LE FRIC TOMBE...
    Tandis que toi, LMM, si tu montrais ton Q au boulot,
    Tu te ferais, chéri, viander illico...

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    1. C'est vrai, j'ai un peu "honte", tu as raison, je viens la plupart du temps quand tu me laisses des messages. D'ailleurs, je vais venir voir ce que tu nous as trafiqué ces derniers temps.

      Mais il m'arrive quand même de venir jeter un coup d'œil chez toi de manière totalement gratuite parfois... Le truc c'est que je manque de temps et je raccourcis celui passé sur le net, alors j'y flâne peu.

      Mon cul, ma bite, il faudra bien que je déballe tout le matos au boulot un jour, pour l'instant je le sors juste symboliquement dans mon attitude. Qui sait ce qui arrivera ? Peut-être que je serai promu...

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    2. Chez moi, c'est la tanière de la bête immonde...
      Oh, sors la queue au boulot pour l'effet que ça fait...
      je ne sais même pas dans quoi tu bosses : réception d'hôtel ??? Au pif...Tu pourrais tout de même mettre une photo, tu nous fais trop fantasmer...Évidemment, là où tu bosses, ils ne doivent pas savoir qu'il leur suffirait de taper ton pseudo. Fais comme moi, mets des photos de toi, gosse ou bien jeune, afin qu'ils ne te reconnaissent pas ! C'est un jeu fabuleux, tu sais...je me suis fait gauler...oui, un peu bourré, j'ai filé mon pseudo (ce jeu de mots lié au nom), et putain, une cousine m'a trouvé sur la Toile...Depuis, je n'ose plus parler de cul, ben merde alors...

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    3. C'est vrai que chez toi c'est une tanière, on sent l'odeur de la bête et de la poudre. Mais tu parles trop politique pour moi et t'es ancré dans l'actu alors que moi je lui pisse dessus peut-être encore plus que toi, vu que je ne m'y intéresse même pas. Je suis un peu déconnecté du monde, qu'est-ce que tu veux...

      Je sais pas pourquoi tu m'imagines bosser en "réception d'hôtel". Quelle idée ! Une photo c'est pas possible, ni de donner d'infos trop personnelles, pas que je n'assume pas, au contraire, mais tu sais bien comme c'est avec la "toile" : ça circule à la vitesse de la lumière et ça te dépasse. Moins on en révèle mieux c'est, mieux vaut rester anonyme. Ne dit-on pas pour vivre heureux vivons cachés ? Mais toi aussi t'es intrigant, je me demande la tronche que tu te paies ; un spectacle à elle seule je suis sûr.

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  12. Flemmard rime avec peinard et je kiffe bien. J'aime me la couler douce et le week-end vas-y Olivier. Je trime assez comme ça, alors vive les jours de congé et à bas les obligations. Bon week-end.

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  13. En effet, quel flemmard !
    Depuis le 25 du mois passé, plus un seul petit vers à nous mettre sou l'oeil... :)
    Bonne semaine MM. Bise.

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    1. C'est qu'on est occupé ! Mais du nouveau finira par tomber, je mijote un truc. Bonne semaine à toi.

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  14. Rapide et efficace comme une balle de serial writer! A part ça je suis surprise et amusée de l'illustration de ton poème sur mon site, à la partie mes sites préférés sous ton nom on voit une belle image mobile de cunni...Si c'est une proposition je suis trop vieille pour toi :)

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    1. J"étais sûre que tu n'étais pas une mauvaise langue!

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    2. Je dégaine et tire plus vite que mon ombre ! Je fais même des propositions linguales sans le savoir, alors...

      Je viens de découvrir la "belle image mobile de cunni" dont tu parles, mais je plaide non coupable, je ne suis maître de rien dans cette affaire. Pour une fois, ce cunni est indépendant de ma volonté, je l'ai réalisé à l'insu de mon plein gré en quelque sorte. Quoi qu'il en soit, même si je n'y suis pour rien, je m'excuse d'avoir transformé ton respectable et hiératique site en page porno. C'est très drôle tout ça, il faut croire qu'il y a des mystères en informatique qu'on ne peut élucider. À mon avis, cette image magnifique finira par partir comme elle est venue, sûrement quand je publierai du nouveau sur mon site.

      Et sinon tu es loin d'être "trop vieille", pour moi ou pour quiconque, ce que tendent à prouver ta miniature et ta fraîcheur d'esprit. Si tu n'étais pas une femme mariée, je ne répondrais pas de ma langue !

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    3. Ma langue n'a rien de mauvais effectivement ! Elle est très douce.

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  15. Dimanche, c'est cool. Sûr que rentier c'est bien. Aux jours d'aujourd'hui il y a beaucoup de stress au travail, les médias se régalent avec ça. Pour moi ça dépend des jours et de l'humeur de mon patron et donc de l'ambiance. Bonne journée.

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    1. Salut Adrien.

      Le week-end c'est TRÈS cool ! Comme les vacances d'ailleurs... Mais le répit est de courte durée, ensuite bye bye les burnes.

      Puis c'est tellement con et infect de dépendre d'un "patron", de "l'humeur" d'une raclure stupide, qui souvent vaut cent fois moins que nous humainement. S'il t'emmerde de trop, dis-lui tout simplement "FUCK", il ne l'aura pas volé.

      Bonne journée.

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  16. Mauvais conseil Monsieur Le Marginal Magnifique. Et que va devenir ce pauvre Adrien s'il se retrouve au chomage ? Bon le poème est assez marrant, il rime bien et même s'il traite d'un sujet sérieux, l'humour est là et je m'incline devant le travail de l'artiste pas si flemmard que ça car écrire c'est du boulot.

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    1. Bof, peut-être qu'Adrien crèvera la dalle, ou crèvera tout court, ce qui est peu probable quand même, mais il souffrira moins jusqu'à la mort et sera digne, Monsieur Le mature.

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  17. Le Marginal se fait attendre,travaille-t-il beaucoup trop !!,

    très bonne journée à toi.

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    1. Le Marginal arrive ! Mais il est toujours occupé. Et, concernant le travail, il travaille TOUJOURS TROP à son goût. Bonne journée à toi aussi.

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  18. Le Marginal en a peut-être marre... Bonne nuit ! :)

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    1. Le Marginal prend son temps...

      Hérodote : "La hâte engendre en tout l'erreur, et de l'erreur sort bien souvent le désastre."

      De mon flegme sortira de la puissance !

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  19. Oh vous délirez les gars ! Ce pauvre Adrien veut pas crever la dalle et encore moins tout court. Je préfère aller au boulot et gagner ma vie même si c'est pas toujours facile . Le chomage c'est la grosse galère plus que supporter le patron. Et demain c'est dimanche, c'est cool. Bonne soirée, je vais au resto mais pas du coeur mais un bon pour me faire un gueuleton bien mérité après une bonne semaine de boulot . Salut Le Marginal.

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    1. Sans vouloir te déprimer on crèvera tous, cher Adrien, et, à moins d'une avancée scientifique extraordinaire et miraculeuse dans les prochaines années, je vois pas comment tu pourras y échapper... Alors, à la limite, un peu plus tôt un peu plus tard, si ça peut t'épargner des souffrances le calcul n'est pas si mauvais.

      Enfin, ça c'est dans le pire des cas, avant d'en arriver à des extrémités telle celle consistant à abréger tes souffrances, il y a une flopée de trucs que tu peux faire, si la situation ne te convient pas ! Du coup, dire à ton patron d'aller se faire enculer semble anodin si l'on considère le pire.

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  20. C'est sûr que si je pouvais me la couler douce avec du fric ç'a m'irait mais comme c'est pas le cas, j'y vais et suis content à la fin du mois. Salut.

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    1. Y a bien qu'à la fin du mois qu'on est content malheureusement ! et encore, le fric ne justifie pas tout...

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