02/02/2014

66 Élégie de l'esclave


Cette image montre un objet singulier reposant sur un sol fait de paves : le centre de l'image est en effet occupe par deux cercles de fer lies par une espece de huit du même métal. Le fer presente un aspect vieilli à cause de sa couleur ocre et de sa texture non uniforme, presque granuleuse. toute l'image est dans les tons bruns, le sol pave est beige, d'une couleur plus claire. Entre les paves, les joints sont pleins de poussières. Cette image simple fixe le regard du spectateur sur l'etrange objet qui occupe son centre et l'interroge sur sa signifcation. Il s'agit en fait de fers d'esclave et la simplicite de l'objet qui repose nonchalamment, en toute innocence sur les paves contraste avec son passif de souffrance : il est la memoire d'un passe qu'on imagine atroce et riche en cruautes. Sous le banal la monstruosite ! Les tons marron de meme que l'aspect rugueux et ancien des fers et du sol en paves confèrent une certaine melacolie a l'ensemble et l'inscrit dans des temps lointains, tout en nous rappelant que l'objet, par sa presence, est toujours d'actualite. L'image culpabilise ainsi le spectateur en le mettant face a un episode atroce et qu'on ne peut oublier de l'humanite dont il fait partie. Cette image forte dans sa simplicte accompagne le tres bien nomme nouveau et excellent poeme du Marginal Magnifique "Elegie de l'esclave" dans lequel l'immense poete apparente le systeme a une esclavage moderne qui lie les etres humains entre eux tels des fourmis pour le faire fonctionner en leur attribuant a chacun des taches deshumanisantes et contraires au developpement et au bonheur personnels. Le Marginal Magnifique chante ainsi sa souffrance, et en meme temps celle de millions de personnes dans son cas, de se voir reduit chaque jour a accomplir une besogne ingrate mais obligatoire a la survie. Le poeme pose la question de l'epanouissement personnel et du bonheur : faut-il necessairement posseder et intre integre au systeme pour etre heureux ? Le Marginal Magnifique, ayant fait sa propre experience, semble de l'avis oppose. A signaler enfin la touche d'humour et d'autoderision qui parcourt toute l'œuvre du Marginal Magnifique et qui est encore bien presente ici, evitant l'ecueil du ridicule et rendant le poeme fun plutot que didactique. Un poeme assez long de quatre strophes de six vers qui se revele d'une richesse et d'une qualite bien plus grandes que le laisse supposer sa simplicite ! Bravo au Marginal Magnifique !


Putain mais qu'est-ce qui s'est passé ici
Je croyais parvenir aux sommets étoilés
J'atterris dans un boulot de merde étiolé
C'est trop infect de se lever tous les jours
De suivre les autres ouailles en esclavage
De souffrir telle une pauvre oie en gavage

Sérieusement ça me saoule d'aller travailler
Juste envie de rester chez moi à rien branler
Sans aucune ambition simplement at home
Ras-le-bol de me sentir une merde d'atome
De trimer pour le système pire qu'un chien
Quelle chance ce Django il est unchained

Longtemps je suis resté sans aller au turbin
Errant dans l'existence avec ni but ni butin
Paradoxalement j'étais beaucoup plus riche
Je connaissais la joie simple des misérables
Maintenant le fric à un goût trop exécrable
Écœurant comme un litre de sirop d'érable

Le temps défile et je me vide de mon être
Chaque jour j'épouse un peu plus le moule
À force je finirai cuit complètement tarte
Pourtant je ne ressemble pas à une fourmi
Alors entre ma gueule et le système pourri
J'ai déjà choisi je m'émanciperai pour vivre


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66 commentaires:

  1. Très cher Marginal ! Il n'y a que toi pour penser cela et surtout pour l 'écrire de cette manière ! Regarde autrement ! Travailler te permet d'assouvir d'autres besoins qui eux font ta richesse. à moins de vivre de tes rentes, je ne connais pas d'autre solution, le troc ici bas ne fonctionne pas. Lorsque quelque chose m'insupporte, tout comme toi le stress dû au boulot par exemple etc... j'essaie la pensée positive, à savoir qu'est ce que le boulot me permet de faire ou d'obtenir que je n'aurais pas autrement..;sache que cela ne fonctionne pas à tous les coups mais quand ça marche : joie non dissimulée et c'est reparti pour un tour.... Oui, on peut voir beaucoup de choses au quotidien comme obligatoires, esclavagistes même...mais, plutôt que de se lamenter, ne vaut-il pas mieux essayer de trouver une solution ? Qui a dit : il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions ?
    Charlotte qui est d'humeur positive aujourd'hui...peut-être le soleil dans mon coeur ou ailleurs (sourire) !

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    1. Ah, très chère Charlotte, tu as raison, il faut s'efforcer de voir le bon côté de chaque chose et je sais très bien ce que tu me dis. D'ailleurs, si je ne pratiquais pas depuis longtemps la pensée positive, il se pourrait que je sois déjà à la une des actualités, comme d'autres plus faibles et moins stables psychologiquement qui pètent complètement les plombs. Je te conseille à ce propos, si tu ne le connais déjà, l'excellent film "Chute libre" avec Michael Douglas. Puis, entre nous et comme je le disais dans "Le salon de la caravane", je suis très loin de faire partie des plus mal lotis, je peux te l'assurer, ce qui ne m'empêche pas pour autant de déguster ma part de pain noir.

      Mais avec ce poème je pense aussi à tous les autres travailleurs, prisonniers du système et de la rat race, qui s'escriment tout le jour pour un salaire de misère en des tâches routinières et déshumanisantes, aliénantes au possible, conditionnés pour ne pas penser, si même ils en avaient encore la force après des journées harassantes consacrées uniquement à leur survie ("Belzébuth"), des esclaves dont l'unique rayon de lumière dans cet enfer consiste en l'acquisition de produits de consommation et en la perspective réconfortante du téléfilm idiot ou de l'émission de téléréalité du vendredi soir ("Télé Réalité Bullshit").

      Bref, on a le droit de râler, tu sais que j'aime ça, de contester, de dire ce qui ne va pas, mais de façon positive, avec le sourire malgré tout, sans tomber dans le pathos et la mélancolie ! C'est ce que je m'astreins à faire.

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  2. ce blues aurait pu être l' hymne de nos amis de la Louisiane et je pense que leurs maîtres continuent sur nous leur travail de sape, nous sommes des boeufs sous le même joug,fort heureusement, il reste quelques taureaux pour ruer dans les brancards!

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    1. C'est exactement ça : je chante un peu le blues des esclaves du sud des États-Unis à ma façon, l'esprit qui inspire cet "hymne" est le même !

      Et je suis d'accord évidemment, on est encore sous le "joug" de "maîtres", même si ceux-ci sont moins barbares et plus retors, on a plus affaire à un travail de "sape" comme tu dis, autant physique que psychologique.

      Pour s'en convaincre y a qu'à observer les milliers de zombies au regard abruti qui parcourent les rues et les grandes surfaces !

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    2. jusqu'ici on avait rien trouvé de mieux pour éloigner le fait de ne rien faire que de se trouver un emploi. Le fait de se trouver un emploi a un avantage c'est celui de ne dépendre de personne, et finalement être libre comme l'air.

      Finalement, tu m'expliqueras comment tu fais pour subvenir à tes besoins, si ce n'est en demandant la charité, ou au bon vouloir des tiens.

      Je n'appelle pas cela vivre libre sans l' aide de qui que ce soit.

      Je suis étonnée que tu te contente de ça. finalement tu es assujetti au bon vouloir d'autrui

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    3. Tous ces "emplois" ne servent qu'à nous maintenir en esclavage, on est des vaches à lait.

      Dur de prendre conscience de tout ça tant le lavage de cerveau est complet, le formatage opéré depuis la plus tendre enfance.

      Enfin, il y a beaucoup de choses à dire et je te renvoie aux réponses des autres commentaires, je me suis déjà beaucoup exprimé sur le sujet.

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  3. Au fond Le Marginal, vous êtes un philanthrope. Vous plaignez vos pauvres congenères qui triment pour gagner leur pain quotidien et là étrangement vous vous sentez solidaires d'eux vous si critique d'hab à leur égard. Il faut croire que les poètes sont tout en contradiction lorsqu'il s'agit de servir leur art. Là, c'est le taf qui trinque et même si je ne suis pas tout à fait d'accord, je reconnais que votre plume assassine ne manque pas de talent. Bonne soirée.

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    1. Je suis un "philanthrope" à ma façon ! En tout cas, vous me connaissez bien, effectivement je suis très critique envers l'humanité (voir "Larmes de sang" parmi tant d'autres).

      Merci de relever ce qui semble une contradiction, puisque celle-ci peut être le point de départ d'un échange intéressant. Remarquez que j'écris "semble une contradiction", car ce n'est qu'une apparence de contradiction en fait, ou alors une contradiction logique, qui s'explique facilement.
      Ainsi, je pourrais vous dire que si je n'aime pas "mes pauvres congénères" cela vient du fait d'un trop grand espoir désillusionné en l'humanité. Il y aurait sans doute du vrai là-dedans.
      Je pourrais vous dire aussi que je n'aime pas l'humanité en général mais que j'éprouve une certaine pitié pour l'individu qui souffre (quelqu'un a dit ça avant moi, peut-être même plusieurs types connus et intelligents, mais je n'arrive pas à remettre la main sur la citation exacte) et là on serait encore plus près de la vérité. Éh oui, j'ai un cœur, quoi !
      En outre, je pourrais vous dire qu'on est tout de suite plus sensible à la souffrance des autres lorsque l'on est soi-même concerné par la cause de cette souffrance. C'est un peu mesquin, mais c'est souvent vrai et peut-être ne fais-je pas exception à cette règle, même si ça me fend le cœur de l'avouer.
      Enfin et surtout, je pourrais vous dire que ce poème n'est pas moins critique envers l'humanité que d'autres que j'ai produits, puisqu'il exprime le malaise qui règne dans une organisation sociale humaine incapable d'assurer le bonheur de tout un chacun.

      Comme je vois que vous en avez sous le chapeau, j'aurais quand même souhaité que vous développiez les raisons pour lesquelles vous n'êtes pas "tout à fait d'accord" lorsque c'est "le taf qui trinque", même si j'imagine aisément les arguments que l'on peut avancer pour la défense d'une activité professionnelle rémunérée, dont certains sont probablement fondés et ne manquent pas de bon sens.
      Cela étant dit, je ne fais pas de philosophie ici et un texte littéraire, à fortiori un poème, est le fruit d'une vision partielle du monde : l'espace circonscrit de quelques vers ne peut embrasser la totalité d'une réalité aussi complexe que celle du travail. Je n'offre sur celle-ci que le modeste éclairage d'une subjectivité.

      Bonne soirée et à bientôt.

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  4. Bravo, vous êtes fort, ce dont je ne doutais pas, votre raisonnement se tient, vous dites des vérités indiscutables. Pour le taf, dans notre société, on ne peut y échapper, sans un sou on est rien et justement dépendant de ce système qui vous hérisse, alors autant s'en accommoder, on y gagne une certaine liberté, ce serait trop long à développer et la semaine de boulot commence. Il faut se conditionner et après on y va avec la positive attitude. Bonne journée.

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    1. Effectivement difficile d'"échapper" au "taf" si on fait partie du système. Il permet de gagner du pognon qui est malheureusement synonyme de liberté en société. Car oui, la société occidentale privilégie l'avoir plutôt que l'être au contraire des civilisations orientales, bien que ce ne soit plus très vrai puisque celles-ci sont de plus en plus le calque du système capitaliste.

      Mais encore une fois cette façon de procéder relève d'un conditionnement, on est prisonniers de ce système qui fait que les choses sont comme ça et ceux du dessus, ceux qui tiennent les manettes, qui tirent les ficelles si vous préférez, se régalent bien au détriment de la masse laborieuse.

      Enfin, il y aurait beaucoup à dire et, vous avez raison, "ce serait trop long à développer", car le problème est loin d'être simple ! Puis, comme je l'ai dit dans la réponse au commentaire précédent, je ne propose ici qu'un constat impressionniste et lyrique de mon expérience du travail : rien de philosophique, encore moins de politique, un rien de sociologique peut-être...

      Bonne journée.

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  5. Une complainte débordante d'empathie pour les pauvres forçats du travail liberticide. Il est évident que l'impact du travail sur les comportements humains, ne doit pas être banalisé. Il y a un problème de réelle souffrance chez beaucoup d'individus qui vivent leur activité professionnelle, soit comme une véritable astreinte, soit comme d'une importance vitale par tout le sens qu'ils lui prêtent. Alors qu'il est bon de se révolter parfois, comme tu le fais avec mordant et humour dans ce poème, en faisant valoir cet oppressant ras-le-bol qui en s'exprimant, soulage et redonne toute sa dimension au mot liberté qui m'évoque la chanson significative de Pagny :" Vous n'aurez pas ma liberté de penser " et j'ajouterai, bouscule subjectivement tout ce qui lui porte atteinte.

    Bonne journée.

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    1. "Une complainte débordante d'empathie" qui exprime la souffrance "des pauvres forçats du travail liberticide" dont Le Marginal Magnifique, aussi marginal soit-il, fait partie !

      Bien sûr que le problème est réel : il n'y a qu'à voir le nombre d'individus qui craquent, qui deviennent fous. Toutes les semaines les infos traitent de forcenés retranchés chez eux ou ailleurs, de mecs à bout qui se suicident brutalement, ou de citoyens lambda devenus soudain des tueurs de masse froid et sans pitié. Quand je dis que le travail déshumanise et rend dingue, ce ne sont pas que des conneries !
      Certains en tirent d'ailleurs profit à l'image des psychiatres dont les affaires n'ont jamais été aussi florissantes : presque tous sont overbookés ! Enfin, je suppose que eux aussi n'échappent pas à la lobotomie due au boulot... Mais au moins se font-ils les burnes en or ! Ce qui n'est pas gage de bonheur j'en conviens.

      En tout cas, oui, "se révolter" est salvateur ! On ouvre un peu les vapes du "ras-le-bol", on exprime sa triste condition par l'humour et la dérision et tout de suite on la vit un peu mieux.

      Bonne journée.

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  6. Hé bien cher Marginal, vous avez pris votre temps : 1er janvier 2014-2 février 2014 ! Il faut croire que votre travail vous prend tout votre temps… En tout cas ça vous a inspiré ce poème vibrant de conviction et coulant tout seul, comme issu directement de la lyre d’Orphée. J’adore les trois premiers vers : c’est un peu l’histoire de tout le monde, on se croit destiné à la piste aux étoiles et on finit par contempler les débris de nos illusions. Mais c’est là un thème que vous avez déjà également abordé, notamment dans L’Ambroisie .

    Oui, vous êtes une âme noble, préférant avoir les poches vides mais la journée devant soi. Vous êtes l’héritier de Diogène, des Anachorètes qui avaient renoncé à tout, hormis à la liberté. Ma foi, je ne peux que vous approuver : laisser sa personnalité se faire comprimer par un carcan débile, par un « moule » infect, c’est ce qu’il y a de pire, et c’est la seule perspective que cette société sans âme nous propose. C’est sûr que ça donne envie d’envoyer valser ses chaînes, comme Django dans le lourdingue mais iconique film de Tarantino. Si ledit Tarantino avait eu votre éloquence et votre finesse j’aurais mieux digéré son film, mais je m’égare…

    Malgré tout, je crois que le travail en soi reste une valeur positive. La Bible nous l’enseigne : « Tout labeur donne du profit, le bavardage ne produit que disette » (« Proverbes », 14, 24). Les vies honnêtes et laborieuses me semblent plus estimables que celles des oisifs dilettantes et hédonistes à la Beigbeder. C’est pourquoi je ne suis pas tout à fait d’accord avec votre présentation, dans laquelle vous présentez cette élégie comme un « chant universel ». J’y vois plutôt, comme vous le dites vous-même plus haut, l’expression d’une subjectivité, ce qui après tout est la vocation de la poésie.

    Vous nous avez fait languir, cher Marginal, mais notre patience a été récompensée ! Votre poème est une bouffée d’air frais, une échappée vers les territoires verdoyants de la liberté, à une époque où les esprits se rétrécissent de plus en plus... Ca vaut tous les « Django unchained » du monde !

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    1. Éh oui, cher Laconique, Le Marginal Magnifique se fait plus rare, il "prend son temps", mais ce qui est précieux est rare, non ? Alors vous comprenez pourquoi Le Marginal Magnifique distribue avec parcimonie ses poèmes.

      Vous dites penser que "le travail en soi reste une valeur positive" et que "les vies honnêtes et laborieuses" vous semblent "estimables". Comment pourrais-je être d'une opinion contraire ? Cependant, et c'est compliqué, je pense qu'il faudrait sans doute discuter sur ce qu'on entend par "travail". Là se situe le fond du problème à mon sens. Vous me connaissez, cher Laconique, je suis loin de prêcher pour un dilettantisme et un hédonisme "à la Beigbeder". L'effort, la lutte sont nécessaires, mais je pense qu'il faut en perspective un but noble.

      Pour ce qui est du "chant universel", je continue à le penser en effet, car beaucoup de gens, sans même le savoir peut-être, sans même avoir conscience de leur condition d'esclaves, sont concernés par ce que je décris au travers de ma subjectivité.

      Bon, de toute façon, comme je le dis à chaque fois, on est surtout là pour le fun ! Même si certains de mes poèmes déclenchent la polémique, exposent des idées parfois subversives, ils n'ont pas vocation de manifestes philosophiques ou politiques. Un peu comme ce "Django" qui est, avant un plaidoyer anti-esclavage, un divertissement honnête mais, je vous rejoins à ce propos, "lourdingue", contrairement à ce que propose Le Marginal Magnifique, ce que vous précisez avec tant de classe et de tact. Je laisse le domaine des idées au puissant Laconique qui ne se prive pas de faire montre de son talent sur "Le goût des lettres" !

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  7. Quand il faut y aller, faut y aller et en valeureux robot des temps modernes, je turbine pas pour la gloire mais pour mon bien-être. Faut bien bouffer, payer son loyer, les fringues et tous les plaisirs dont je raffole, alors je me pose pas de questions, Joss the boss bosse pour gagner sa vie et comme j'ai pas le choix je me prends pas la tête avec çà, il y a longtemps que je suis conditionné. Salut et bonne soirée.

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    1. Ah, the boss, toujours d'attaque, concret et matérialiste ! Tu n'as pas tort, "faut bien bouffer, payer son loyer, les fringues". Du moment qu'on joue le jeu, qu'on appartient à la société, on n'a pas le choix, il faut le jouer jusqu'au bout sous peine de finir dans le caniveau à crever la bouche ouverte, ou, moins pire, d'être un pauvre tocard. Dans ces conditions, autant ne pas "se poser de questions", ça sert à rien, et foncer pour tout démolir...

      Bonne soirée.

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  8. Chacun se positionne et se détermine selon ses critères prioritaires dans la société et par rapport au système. La notion de liberté est assez personnelle. Pour certains, c'est être indépendants financièrement et disposer pour leurs loisirs comme ils veulent de l'argent qu'ils gagnent. Après tout dépend de la profession, de sa pénibilité, du caractère qu'on a et certains se reconnaîtront sûrement dans cette "élégie de l'esclave". Bonne soirée monsieur Le Marginal Magnifique.

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    1. Dans tous les cas c'est jamais ni valorisant ni épanouissant d'être un sous-fifre et de ne pas disposer de son temps comme on le souhaite. Mais, c'est vrai aussi que "tout dépend de la profession, de sa pénibilité, du caractère qu'on a".

      Bonne soirée.

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  9. Oui ce serait idéal de pouvoir toujours disposer de son temps pour faire ce qu'on a envie à condition d'avoir du pognon autrement on est limité. Alors je pense pas inconvénients du boulot mais aspects financiers et ça motive. Salut Le Marginal.

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    1. Tu oublies un paramètre : le temps c'est de l'argent ! Il faut en déduire alors que celui qui ne branle ABSOLUMENT RIEN est riche.

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  10. Je vous comprends monsieur Le Marginal, mais moi j'aime ma profession, j'ai fait des études pour et je la vis bien même s' il m'arrive de stresser. Mais vous qui êtes écrivain, peut'être que le temps vous manque pour vortre oeuvre . Bonne soirée.

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    1. J'ai fait des études aussi heureusement ou malheureusement. De toute façon mon esprit s'est échappé de ce carcan scolaire très tôt.

      Le temps manque, oui, pour écrire, mais pour tout, à commencer pour ne rien faire. Bonne soirée et merci pour le commentaire, à bientôt.

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  11. Pour le coup, je rage pour ce soir, j'aurais bien aimé regarder en direct l'ouverture des J.O. à Sotchi à 17H mais chef de rayon en hyper, boulot jusqu'à 22h. On va être nombreux à aller faire un tour au rayon télé. Ce genre d'horaire pèse souvent. Le poème est amusant et fait décompresser. Un cordial salut .

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    1. Éh, je savais même pas que c'était ce soir ! Tu me l'apprends, du coup j'arriverai bien à jeter un œil, vu que ce genre de truc est très long.

      En tout cas c'est là qu'on ressent le mieux sa condition d'esclave : quand on a envie de faire un truc et qu'on ne peut pas enchaîné au boulot.

      Bon, comme tu l'écris, tu pourras toujours te régaler "au rayon télé" pour le direct et si vraiment tu veux voir cette cérémonie intégralement elle sera sûrement disponible en replay sur le net.

      Courage !

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  12. La vie et ses codes. Je hais aussi l'idée d'être né pour finalement se priver de toutes libertés et amenuiser notre espace de rêverie avec du travail, une famille comme une prison dorée, etc... J'ai connu le chômage, c'est à la fois du temps mais aussi on se sent à la longue encore plus marginal et inactif. J'aime ton texte désabusé et je le partage ;)

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    1. "La vie et ses codes" ou plutôt la société et ses codes ? Tu as en tout cas bien saisi l'idée du travail qui réduit notre espace de liberté corporel mais aussi spirituel.

      Pour ce qui est de se sentir "marginal", ce n'est bien sûr pas un problème pour moi, puis de toute façon même au milieu des autres je me sens marginal...

      Merci pour ton commentaire, à bientôt.

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  13. Ai compris ce cri de révolte. Aujourd'hui, jour de congé, j'apprécie, j'ai un boulot stressant et fatiguant. Mystérieux Marginal , loup solitaire et sauvage, dans l'ombre tu éclaires bien tes lecteurs sans te prendre au sérieux et le partage des idées dans l'humour c'est du grand bon pour le moral.

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    1. C'est ça ! Je suis un loup solitaire et sauvage !

      En tout cas, tu as bien de la chance, mystérieux ou mystérieuse Domi, de pas aller au boulot le lundi : apprécie ! On nous laisse peu de répit...

      À bientôt.

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  14. Connais-tu cette phrase culte de John Lennon :"Quand je suis allé à l'école, ils m'ont demandé ce que je voulais être quand je serai grand. J'ai écrit -heureux- . Ils m'ont dit que je n'avais pas compris la question. J'ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie". Des paroles à méditer et qui je pense te toucheront. Bonne soirée.

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    1. Bien sûr que je connais ! On nous dit beaucoup de choses à l'école, mais pas comment être "heureux", on nous apprend à servir le système, mais pas le bonheur individuel ("On m'a dit").

      Bonne soirée.

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  15. Même s'il est contraignant, le travail rémunéré donne de la liberté car il rend autonome, indépendant et il permet de vivre sans être assisté et surtout pas de la charité. Maintenant tout dépend des conditions de travail. Mais moi qui ne suis plus très jeune on m'a toujours dit qu'avoir un boulot, c'était une valeur sûre et j'ai eu une éducation dans ce sens , quand on a appris à se battre dès le plus jeune âge on ne se pose pas de questions, c'est naturel de gagner sa vie et çà n'empêche pas d'être heureux et la notion de liberté on l'a dans sa tête et dans ses loisirs. La galère c'est quand on n'a pas de sous. Il me semble "qu'épouser le moule" c'est devenir adulte et responsable et même faire preuve d'intelligence. Intelligent et cultivé vous l'êtes certainement vos textes le prouvent mais sans doute vous ne connaissez il me semble que le doré de la vie et comme tous les poètes vous êtes en dehors de la réalité. Pardonnez ma franchise si mon âge certain se permet se permet d'écrire ces quelques lignes à votre jeune révolte. Je vous souhaite du bonheur, çà aussi ça se travaille en faisant la part des choses.

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    1. Non seulement je vous "pardonne" votre "franchise", mais en plus je vous en remercie, de même que je vous remercie pour votre commentaire.

      Ce n'est pas la première fois que j'ai affaire à ce type de commentaire qui se veut bienveillant mais qui n'est en fait rien d'autre que moralisateur et qui enchaîne les platitudes et les lapalissades à tel point que le courage me manque pour y répondre. Cela étant dit, je ne veux pas que l'on assimile cette lassitude pour une fuite, aussi vais-je répondre rapidement, sans trop développer, à quelques points que vous abordez.

      Donc, "on vous a toujours dit" que "le boulot est une valeur sûre" : d'abord je suis heureux de constater que vous prenez pour argent content ce qu'"on vous dit", même si j'avoue que j'aimerais bien savoir qui est ce "on" que vous croyez aveuglément au point qu'il trace en maître les lignes directrices de votre vie. Je suis sûr que vous avez étudié la question, sinon je serai dans l'obligation d'en déduire que vous ne vous posez aucune question justement, que vous n'êtes absolument pas maître de votre vie et que vous suivez le chemin que d'autres ont tracé pour vous, bref, que le conditionnement a parfaitement opéré et que vous êtes un mouton.

      En ce qui concerne le travail posé comme "valeur sûre", c'est vrai, il est la valeur suprême dans notre société occidentale. Et comment en serait-il autrement puisque il est censé servir la marche collective plus que le bonheur individuel ? Nous sommes censés agir en fourmis, tout y concourt depuis notre naissance. L'individu, le système s'en fout...

      Vous dites aussi que "la galère c'est quand on n'a pas de sous". Je suis d'accord avec vous, l'argent permet une certaine liberté, surtout dans notre société capitaliste où il est roi, où celui qui n'a pas de fric n'est rien. Trouvez-vous cela juste ? Posez-vous la question. Pour ma part je trouve cela bien triste. Puis peut-on appeler "liberté" le fait de passer tout son temps de vie, qu'on ne récupérera jamais, en des tâches ingrates que, si l'on y réfléchit bien, l'on n'a pas choisies ?

      Pour finir, vous m'expliquez avec beaucoup de condescendance, que vous essayez d'atténuer par quelques compliments qui ne m'intéressent pas, qu'"épouser le moule" c'est être "adulte et responsable" et "faire preuve d'intelligence". Non, là, vraiment, c'est trop, je suis désolé, mais mon courage, déjà particulièrement émoussé, est à bout : je reste sans voix, les bras m'en tombent...

      Il faut juste que vous preniez conscience, du haut de votre grand âge expérimenté, et il n'y pas d'âge pour apprendre, n'en ayez pas honte, que votre commentaire témoigne d'une vision extrêmement étriquée et peu fine de penser, avec un manque de recul évident. C'est sûr que ce n'est pas avec vous qu'on verra le monde de façon différente ! Vous avez été franc avec moi, alors je me dois de l'être à mon tour avec vous : vous faites partie des moutons, c'est votre nature, certainement depuis toujours, à tel point que toute autre façon de penser vous débecte et vous semble inenvisageable, surtout si elle est subversive et remet en question votre zone de confort et ce qu'"on vous a dit'. Et je me réjouis de l'effet que mon texte a sur vous ! Je ne peux espérer mieux que de remuer les esprits bornés, d'exploser les solides murs qui les emprisonnent.

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    2. Pour votre édification, avant de vous laisser je veux vous faire découvrir un extrait coupé du "Meilleur des mondes" d'Aldous Huxley, passage que j'avais publié en intégralité sur ma page page Facebook. Peut-être vous reconnaîtrez-vous dans cet "homme de masse", ce "veau", dont parle l'auteur...

      "Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées. [...]

      Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur. L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. […]

      Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels."

      Bonne soirée, à bientôt j'espère.

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  16. Chacun doit trouver sa voie
    travail à l'ancienne
    occupation intérieure
    le principal étant
    d'être soi-même...
    Consommer ou rêver
    en fondant une famille
    ou allant de découvertes en villes
    réellement ou en dedans

    Bonne journée Marginal

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    1. En somme il faut être heureux ! Je suis d'accord.

      Bonne journée.

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  17. Vous avez du répondant monsieur Le Marginal et votre raisonnement ne manque ni de bon sens, ni de logique. Votre culture égale votre intelligence et ce n'est pas de la flagonerie, je dis ce que je pense. Dans l'absolu, vos arguments et le texte que vous citez sont justes mais dans la réalité c'est pas être un mouton que de s'adapter en voyant son intérêt, c'est de la sagesse, tout en restant lucide. Maintenant chacun ses choix, ma famille par son exemple m'a enseigné que gagner sa vie donnait une vie meilleure et que la galère c'était pas le travail mais le chomage. Rien n'empêche d'avoir ses idées sur le système boulot, fric, biens de consommation mais à mon avis plutôt que de vivre en marge avec tous les inconvénients que ça suppose et ce serait trop long à développer je pense qu'il vaut mieux s'intégrer malgré certaines contraintes. C'est mon avis de personne résignée formatée par le système direz-vous mais moi je me qualifierais de raisonnable et de mature. A chacun ses valeurs. Dans l'idéal je vous rejoins, dans la pratique je fais la part des choses en étant réaliste et concret . Bonne nuit.

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    1. Aaaaah, je suis heureux de constater que votre nouveau commentaire est moins péremptoire et plus nuancé, je préfère : votre avis est tout de suite plus appréciable et plus intelligent, il gagne en intérêt. Du coup je vous rejoins sur plusieurs points, qui mériteraient néanmoins d'être discutés. Mais déjà la flemme, sinon le sommeil, me guette...

      Bonne nuit.

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  18. Le turbin faut-il l'accepter car faut-il nourrir ce corps support d'un intime être,ainsi la dureté de ces jours,alors courage nous faut-il,se dire que ce temps compté passe vite,notre densité l'accélère sans cesse,viendra vite l'instant du bilan,faut-il bosser oui mais point trop finalement,éviter ce foutu burn out tant à la mode,l'idéal faire ce que l'on aime,vivre de ses talents,mais là nous parlons d'un luxe que peu peuvent profiter,n'être l'esclave de son travail est l'essentiel,s'y sentir bien et tracer sans tourments son chemin est déjà rencontrer une part de son bonheur,
    le reste n'est que foutaise,luxe et fric à foison peu importe,le plaisir de vivre ne s'achète,

    ravi de retrouver tes mots Le Marginal,
    pour le coup j'ai un peu de retard !!,
    très bonne soirée à toi.

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    1. On en revient toujours au même point finalement : s'en sortir comme on peut, essayer de trouver un semblant de bonheur au milieu de ce merdier, puisque c'est le lot quotidien de la masse, du peuple besogneux, de bouffer du pain noir et de frôler le "burn out".

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    2. En tout cas, je pensais à toi justement, cher Loïc, et je me disais qu'il fallait que j'aille jeter un œil chez le Chasseur d'images spirituelles, le seul, l'unique, pour voir si sa cadence de publication ne faiblit pas.

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  19. Haaaaaa le travail... vaste problème, millénaire de surcroit.

    Avait-on réellement besoin de tout cela... ? Le confort, la consommation... Tout désire est dérisoire, combler ses besoins suffisaient. Ne pouvions nous pas vivre en harmonie dans la nature, connaître ses secrets pour notre bien plutôt que de l'exploiter.

    Si seulement l'homme n'était pas aussi belliqueux, sans envie de pouvoir et d'assouvissement... peut être que nous vivrions heureux avec faune et flore comme alliés plutôt que comme biens de consommations.

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    1. Ma réponse à ta question "avait-on réellement besoin de tout cela ?" sera brève : NON.

      En revanche on a besoin de paix et d'harmonie, en étant guidé par des valeurs saines, des choses effectivement que la nature peut nous apporter dans sa noblesse hiératique.

      PS : tu aurais dû mettre ta page Facebook en lien lorsque tu as enregistré ton nom pour publier ce commentaire.

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    2. Et bien voilà qui est fait ^^

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  20. Bonjour ensoleillé
    Ce poème que j'ai lu, relu et rerelu, au 1er degré, au 2eme degré et même au 3eme degré aurait pu être écrit par l'un de mes fils, tellement j'ai entendu ces longues tirades vantant le besoin viscéral de liberté lorsque je râlais quand ces jeunes adultes refusaient de se lever pour rejoindre la masse des travailleurs, des étudiants, et tous ceux qui ne pouvaient s'offrir le luxe de " glander " et de vivre au rythme de leurs envies, ou non envies ..... Et je radotais que moi aussi j'ai ressenti ce besoin de me sentir libre de mes mouvements. A 18 ans, même pas majeure, mais avec l'autorisation parentale, je suis entrée dans le moule. J'ai passé plusieurs concours et suis entrée dans la Fonction Publique !!!
    Mes premiers salaires ont servi à assouvir ma soif de voyages, de sorties, de fringues!!!!
    20 ans plus tard, pour offrir à mes chérubins un quotidien aisé, des sports d'hiver, des voyages, je me remets aux études et deviens boss !!!! Et 20 ans plus tard, me voilà à la retraite, à glander, à organiser mes journées au gré de mes envies et non envies!!!!!!
    Bonne journée
    Tân

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    1. Bonjour Tân,

      Merci beaucoup pour ce témoignage qui évite tout jugement ou avis personnel sur la question du travail et offre ainsi à chacun une liberté d'interprétation. On dépasse même avec ton commentaire le simple stade du problème du travail, pour aborder une réflexion plus profonde sur la vie et ses étapes.

      Sans doute l'existence est-elle une roue qui tourne inlassablement et nos pensées avec. J'aime bien la fin de ton histoire quand même : boss + retraite. Superbe enchaînement qui n'a plus rien à voir avec les chaînes de l'esclave ! Et si tout ne faisait que commencer ?

      Bonne journée, à bientôt.

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  21. Le travail nous épuise
    le chômage précarise
    toujours le verre à moitié
    alors faut choisir son côté
    au fil de nos années
    pouvant tooujours changer

    Bonne journée Marginal
    amitiés Emma

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    1. On est bien emmerdé avec ce verre qui veut pas être plein...

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  22. A moitié plein c'est mieux qu'à moitié vide. C'est la différence entre optimisme et pessimisme. Bonne soirée.

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    1. Exact, mais plein à ras bord c'est mieux qu'à moitié plein ! C'est la différence entre l'optimisme et le refus de la demi-mesure. Bonne soirée.

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  23. Sans ce quotidien turbin,serions-nous plus libres de découvrir nos talents,de les faire jouissance de notre existence,verrions-nous mieux l'horizon de l'espérance,en totale fusion avec les évidences de notre intime conscience,aimerions-nous mieux,vivrions-nous sans peurs et sans doutes,point si sûr disent nos jours,mettent-ils à l'épreuve notre amour,là est leur mission,leur devoir,imposent-ils ce turbin qui pourtant pourrait rencontrer le meilleur de nos dons,nous offrir alors ce plaisir de vivre afin enfin de savoir aimer.
    très bonne soirée Le Marginal.

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    1. Un sacré handicap ce turbin ! Mais peut-être, au fond, cette lutte nous permettait-elle de nous trouver nous-mêmes...

      Bonne soirée.

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  24. D'accord mais quand ça va mal il vaut mieux le voir à moitié plein, c'est bon pour le moral et ça évite de se laisser couler car malheureusement il n'est pas toujours plein ce verre et quand il l'est, vaut mieux que ce soit du cool que du ras-le-bol. Le poème est bon et d'actualité avec le burn-out ambiant mais on entretient la pêche. Bonne soirée.

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    1. On ne soulignera jamais assez l'importance d'avoir un état d'esprit positif, c'est vrai. Bonne soirée.

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  25. Une tirade de moi, en l'honneur du Marginal :
    Avec sagesse et raison, ta vie tu conduiras
    Les moutons et faux-culs tu fuiras
    Quand il te plaira, te révolter tu oseras
    Tes choix et ta volonté tu affirmeras
    Et un homme un vrai tu seras
    Mon pote alors tu deviendras. Un grand salut.

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    1. Oh, Le Marginal mérite bien une tirade ! Merci et à bientôt.

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  26. These older restorations would need to be replaced and updated
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    1. Je sais bien que Le Marginal Magnifique pèse sur le net et que son influence et sa puissance ne cessent de croître jour après jour, mais ce n'est pas une raison pour me spammer violemment !

      Puis ce ne sont pas les dents qu'il faut blanchir, mais les âmes...

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  27. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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    1. Terminé les spams ! Va faire ton beurre sur un autre dos que celui du Marginal Magnifique.

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  28. Bien répondu Le Marginal. L'appât du gain, la recherche du profit, des grands pollueurs dans la société, ils corrompent les idéaux, se glissent partout, les politiques sont pas les derniers, il faut s'accrocher pour rester authentique, on est souvent déçus mais ça forge la personnalité. Ce poème est très lucide, du rêve à la réalité, le parcours du combattant qui ne veut pas devenir esclave.

    Un grand salut de la part de Tess

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    1. C'est ça, tu as bien résumé la situation ! À bientôt.

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  29. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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    1. Ah la la quel harcèlement de spams ! La rançon de la gloire...

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  30. L'argent ne fait pas toujours le bonheur mais, il est plus facile (si on décide) de s'en défaire quand on est riche que le contraire.... à moins de gagner au loto :D
    Bonne fin de semaine MM. Bises.

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    1. C'est sûr que c'est plus facile de le dédaigner quand on en possède ! Mais pas forcément...

      Bonne soirée.

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