01/04/2014

98 Pinder


cette image represente un chapiteau de cirque classique, plus precisement celui du cirque Pinder. La toile ciree du chapiteau arbore les couleurs associees traditionnellement au cirque, c'est a dire le jaune dore et le rouge. Quelques arbres sont plantes devant le chapiteau et l'on distinque a gauche de m'image plusieurs personnes qui semblent faire la queue pour penetrer a l'interieur. trois drapeaux flottent aux sommets de piliers qui emergent de la toile et se detachent sur le ciel obscur, d'un noir profond que pas une etoile ne constelle. Une guirlande lumineuse brille egalement au-dessus du chapiteau. Il faut remarquer qu'a la place du nom de Pinder inscrit sur le devant du chapiteau, l'on peut voir marque "LA VIE". Il s'agit d'un subtil detournement du Marginal Magnifique qui a retouche l'image pour la personnaliser et qu'elle illustre son tout nouveau et brillant poeme "Pinder". Dans celui-ci le grand poete compare avec humour et cynisme la vie a un cirque pour son manque de coherence, son absence de but et la vanite des occupations de l'homme. Ce poeme questionne donc le sens de la vie, s'interroge sur la place de tout un chacun ici-bas. Encore un immense poeme riche de sens du Marginal Magnifique !


On se demande parfois pourquoi vit-on
Est-on sur Terre pour acheter du Vuiton
Pour tringler vite quelques filles de l'est
Ou pour crever dans des salles de fitness

On se tortille grotesquement dans la vie
Frétillant comme poisson hors de l'eau
Le monde pourtant ne manque pas d'air
Ce merdier ressemble au cirque Pinder 


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98 commentaires:

  1. J'ai souri à la lecture du dernier vers...Un poème qui à la première lecture semble léger et pourtant ? la question est grave : que fait-on sur terre ? Perso, je me débats dans tout ce merdier, essayant de donner un sens à cette chienne de vie, juste pour avoir une raison de me lever le matin...mes joies restent simples : ma famille et le verbe aimer surtout au présent ! bise, C

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    1. Je vois que mon vocabulaire fleuri te contamine, tu me fais bien marrer !

      Question essentielle tu l'as dit, qu'il convient de ne pas prendre trop au sérieux non plus, la meilleure arme contre le non sens de "cette chienne de vie" restant l'humour, l'autodérision. Puis à chacun d'essayer de trouver lui-même le sens qu'il veut donner à la sienne, de vie...

      À bientôt.

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  2. Si je t'ai fait rire alors tant mieux, c'était le but ! Veux-tu monter dans mon bateau....était une chanson que me chantait ma maman . Tu vois, je suis montée dans ton bateau le temps d'un poème :) bise, C

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  3. Merci. Avec vos mots? vous avez soulagé, un peu, mes maux. Lors de mes prochaines errances, je viendrai me perdre à nouveau de ce coté -ci de la toile...

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    1. Vous serez toujours le (la) bienvenu(e) évidemment ! À bientôt.

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  4. un cirque où nous sommes parfois des clowns tristes, mais on peut se créer une façon de vivre avec des acrobaties audacieuses mais maitrisées ! tringler des filles de l'est, en voilà des manières !

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    1. On est tous un peu des clowns ici-bas, des pantins qui s'agitent plus ou moins ridiculement, se croyant plus ou moins importants selon le degré d'intelligence et de recul...

      Tu peux tringler des filles qui viennent du sud si tu préfères, mais à l'est elles sont réputées : Hongrie, Russie, Croatie, Pologne, tu as l'embarras du choix.

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    2. Oh, où y a de la gêne y a pas de plaisir !

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  5. Vous variez les plaisirs, cher Marginal ! Après plusieurs poèmes à forte connotation autobiographique, vous retournez à cette veine « universelle », qui, vous le savez, est peut-être celle que j’apprécie le plus dans votre production. Oh ! certes, c’est toujours un régal de vous entendre vomir le système, pousser votre Élégie de l’esclave ou vous comparer à Albator. C’est toujours plaisant d’entendre des individus atypiques, des originaux, des clochards (et je sais que vous ne rougiriez pas de faire partie de la confrérie des « Clochards célestes »), des êtres libres en un mot, exprimer leur nature fougueuse et ardente. Mais votre plume est multiple, et il serait dommage de ne pas faire profiter vos lecteurs de toutes ses facettes. Vous retrouvez là ce regard objectif et acéré que l’on trouvait dans Guérilla, La Réunion, On se grise, poèmes qui décriront la société du vingt-et-unième siècle aux archéologues futurs. Cultivez cette veine cher Marginal : observez le monde et décrivez-le-nous. Croyez-moi, on ne distingue jamais mieux la personnalité du spectateur qu’à travers sa vision du spectacle.

    Bon, pour le fond vous avez tout dit, inutile d’en rajouter. Notre monde est un cirque dans lequel des incultes nous gouvernent et des élites cyniques nous gavent de Téléréalité et de Produits de consommation (décidément votre œuvre m’inspire aujourd’hui, je fais chauffer les liens internes !). Du coup on se débat tous comme « des poissons hors de l’eau », certains plus dignement que d’autres… Alors que faire ? Je crois que vous avez trouvé la bonne formule : rester un peu à l’écart du cirque, conserver autant que possible son intégrité, tâter la Muse (qui vaut bien les « filles de l’est »), et voir où tout ça nous mènera. De toute façon, comme disait Alabama dans « True Romance » : « That’s the way it goes. But, sometimes, it goes the other way too…»

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    1. Ah, c'est toujours un plaisir de retrouver votre plume brillante, cher Laconique, que ce soit ici en commentaires ou sur votre fameux Goût des lettres. Comme vous le dites, je varie entre des poèmes "à forte connotation autobiographique" et d'autres dont la "veine" est plus "universelle". Mais, au fond, ils sont tous plus ou moins autobiographiques même si je ne dis pas "je" : tous relèvent de ma subjectivité et tous permettent, comme vous l'observez si justement, de "distinguer la personnalité du spectateur", qu'il regarde en lui-même ou au-dehors...

      Bon, je ne vais pas gloser sur la deuxième partie de votre commentaire qui glose déjà sur mon texte, il ne me reste donc plus qu'à vous remercier pour vos mots, votre fidélité et les "liens internes" que vous faites "chauffer" avec à propos. Juste une dernière remarque : c'est amusant que vous me parliez de Alabama et de "True Romance", parce que pas plus tard qu'hier j'ai travaillé sur un montage photo avec ce personnage et son mari Clarence, une image qui ornera probablement dans quelques temps ma page Facebook.

      PS : pour ce qui est de la muse, plutôt que de la "tâter" je préfère la retourner allègrement et la prendre en levrette ! Un peu comme vous le faites avec les filles des quatre points cardinaux, cher Laconique...

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    2. Votre page Facebook est incontournable, cher Marginal. Il faudra que je me tape Maniac aussi un de ces quatre.

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    3. Tapez-vous donc ce "Maniac", cher Laconique ! Je suis content que ma page Facebook vous ait donné cette envie...

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  6. Mieux vaut pas trop se poser de questions. Essayer de garder la tête hors du merdier et profiter du spectacle comme au cirque en évitant soi-même de manquer d'air. Salut et bonne soirée.

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    1. Déjà que c'est pas facile, alors si en plus il faut prendre en compte les clowns et les fauves, tu comprends que "garder la tête hors du merdier" est loin d'être une sinécure même sans "se poser de questions" !

      À bientôt.

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  7. On voudrait nous rendre prisonniers de nos désirs,de ces uniques envies,pourtant que d'autres jouissances se proposent à nos sens,plaisirs du cœur oui,soyons libres de vivre notre allégresse,toute plénitude en notre éminent bonheur,là où se rassemblent en toute fraternité l'ensemble de nos sens,
    le clown de l'amour ne maquille son visage,un perpétuel sourire illumine son être,
    très bonne soirée Le Marginal.

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    1. Jouissons donc des "plaisirs du cœur" en "clowns de l'amour" ! D'ailleurs, en amour plus qu'ailleurs peut-être encore on est souvent de pauvres clowns....

      Bonne soirée à toi aussi.

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  8. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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    1. Pas de place pour les spammers, surtout les english spammers ! Passez votre chemin...

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  9. Ce poème est fun, il pose des questions essentielles mais je crois pas que ce soit le merdier dans les cirques. Je crois au contraire qu'il faut une grosse organisation pour faire tourner l'entreprise.
    Bonne journée

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    1. Merci pour le commentaire et la bonne observation au sujet du cirque et de sa "grosse organisation" qui témoigne d'un esprit pragmatique. Il faudra porter réclamation au bureau qui se charge des expressions parce que, je ne l'invente pas, en général on emploie l'expression "c'est le cirque" pour dire que rien n'est organisé, que c'est bruyant, que des gens courent partout, en référence à ce qui se passe sur la piste, même si, je suis d'accord, tout doit certainement être très préparé et millimétré.

      Bonne journée, à bientôt.

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  10. On ne manque pas de noms de clowns mais je te mettrai plutôt dans la catégorie des équilibristes, entre poésie et intelligence du corps.

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  11. L'illustration est festine, on entend presque les flons-flons mais le poème est sérieux. Le grand cirque de la vie avec sa pagaille orchestrée. Bonne journée.

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    1. "festine" ou festive ? Jamais rien n'est tout à fait sérieux au fond. Bonne journée.

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  12. "Rompre l'os et sucer la substantifique moëlle". Voici comment il faut aborder tes poèmes. Sous une apparente légèreté, il faut chercher les sens cachés à méditer et à savourer sans modération car la réflexion est un excellent exercice d'entretien de l'esprit comme le sport l'est au corps.
    Malgré son côté humoristique, ce poème est profond dans ses évocations en mettant en cause ce système si polémiqué et les tourments existentiels que nous connaissons tous (que l'on veuille ou non s'y attarder) au cours de notre vie. Subtile et judicieuse métaphore que de mettre en scène le cirque qui, avec son activité débordante, désordonnée, hétéroclite et acharnée fait penser au contexte de notre condition ici-bas, en piste et à chacun son numéro. La différence est personnellle, nous avons tous des passions, des motivations, des carottes qui nous font avancer et nous donnent des raisons de faire taire nos doutes et incertitudes . Les clowns ne sont pas toujours tristes. Entre rires et larmes, c'est toute l'ambiguïté de la vie des hommes. Bonne journée.

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    1. Merci pour la comparaison de mes poèmes avec des os à moelle, elle est tout à fait appropriée, mais je préfère plutôt l'image de coffrets renfermant de délicats onguents, parce que les os à moelle je ne trouve pas ça ragoûtant du tout ; n'étant pas un barbare je laisse les os à leur place et ne m'en nourris pas, ni de la chair autour d'ailleurs (rappelez-vous "Popeye").

      Disons que la métaphore du cirque pour évoquer la société et plus largement la vie, si elle es "subtile et judicieuse", s'impose d'elle-même pour peu qu'on regarde un peu autour de soi et ne subisse pas simplement l'existence sans aucun recul.

      À bientôt.

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  13. On est sur terre par hasard, une course de spermatozoïdes, bravo c'est moi qui a gagné, après il faut essayé de s'en sortir de la confusion et d'être heureux, quand on est sur la piste on assume et c'est ce que je m'efforce de faire. Bonne trouvaille cette poésie. Un cordial salut.

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    1. Tiens, ce que tu dis me rappelle un poème que j'avais écrit. Mais tu as raison : quand est dans la danse il faut danser et sur la piste il faut "assumer"... comme on peut !

      À bientôt, Julien, merci pour ton avis.

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  14. Il est certain que pour un végétarien, la citation de Rabelais peut paraître fort déplacée, mais je n'y ai vu que le côté métaphorique occultant complètement l'aspect matériel sur lequel il s'appuie. Mais je dois reconnaître que tu as raison d'en faire la remarque car il y a le sens allégorique mais aussi l'évocation d'une réalité pénible et choquante avec l'image dérangeante de l'os à moëlle qui s'interpose comme une offense au végétarisme et à la sensibilité. Bonne journée.

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    1. J'ai bien compris pour le côté métaphorique, mais j'aime bien revenir parfois au sens littéral des expressions, c'est amusant et je me sers souvent de ce procédé dans les poèmes pour les détourner. Vous en avez d'ailleurs un exemple dans ce poème avec l'expression "ne pas manquer d’air". Bonne journée.

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  15. Mais mon grand loup solitaire trouve ton double au féminin et tu sauras pourquoi tu es là et elle aussi. Les merdiers sont d'excellents engrais pour les fleurs et de belles histoires peuvent y naître. L'amour, encore l'amour, toujours l'amour pour tout changer...même si le vent doit tourner ensuite ça change les idées. Je veux y croire !!! Qu'en penses-tu mystérieux Marginal ?

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  16. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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  17. Ne soyons pas des clowns tristes et résignés mais d'audacieux et courageux trapézistes virvoltant en pleine lumière sous le chapiteau au-dessus du commmun des mortels, spectateurs effarés, bavant d'admiration devant notre hardiesse, élevons nous pour être en haut de l'affiche et donnons ainsi un but à notre vie en jouant sur notre différence et notre volontarisme. Bonne soirée.

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    1. C'est sûr qu'il vaut mieux survoler la piste et regarder le spectacle, avec recul, d'en haut !

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  18. Un cirque sans Monsieur Loyal, n'est pas un cirque !!
    Mais il n'en faut qu'un, seul et unique !
    Or, il me semble qu 'il y a un peu trop de "Monsieur Loyal" en piste !!!
    Un seul chef d'orchestre pour une symphonie, sinon, c'est la cacophonie !!
    Bonne journée ensoleillée.
    Tân

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    1. Le problème c'est que les "Monsieur Loyal" en piste ne sont pas loyaux justement ! Sinon la journée, quoi qu'on dise, est toujours meilleure avec le soleil, oui. À bientôt.

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  19. Il y en a qui s'éclatent sur la piste et d'autres qui galèrent. C'est la vie, la musique on l'entend pas pareil tous les jours. Mais on est tous dans le même spectacle. Bonne journée.

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    1. Et parfois on aimerait bien rester en dehors de la représentation, dans le calme et la pureté...

      Bonne journée, à bientôt.

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  20. La grande famille du cirque. On peut pas en dire autant des hommes, c'est loin d'être paisible avec tous les conflits et j"en passe et il faut faire gaffe de pas s'enliser dans le merdier. Il faut lutter pour s'en sortir, on s'endurcit et on devient plus puissant et on s'affirme sur la piste du grand cirque de la vie. Trop bon ce poème, il me donne à réfléchir à tout ça.

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    1. Puissants ou pas on reste tous de tristes pantins sur "la piste du grand cirque de la vie" !

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  21. Pas d'accord, je ne me considère pas comme un triste pantin et vous non plus avec votre plume de talent. Vous nous sous-estimez Le Marginal, quand on a conscience de ce qui se passe autour de soi, on peut gérer et avoir une maîtrise de son rôle et c'est l'intelligence qui nous fait accepter telle ou telle situation et la raison. Oui on est tous sur la piste mais avec une lucidité différente qui change tout .
    Salut et au plaisir de vous lire en espérant que vous aurez compris mon point de vue.

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    1. Je comprends votre point de vue, mais croyez-vous vraiment que notre marge de manœuvre soit si importante que cela ? Nous sommes si peu de choses...

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  22. Ce cirque a ses clowns,rient-ils de leurs facéties,ses funambules toujours sur le fil de leurs incertitudes,ses dresseurs de torts hommes de lois,sommes-nous tous artistes de ce cirque,à chacun d'atteindre la perfection en son numéro,avant le grand spectacle de l'éternité,
    très bonne soirée à toi Le Marginal.

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    1. Le spécialiste des métaphores filées ! Tu continues habilement la métaphore que j'ai amorcée.

      À bientôt et bon week-end.

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  23. Bonjour à vous, Le Marginal.
    Vos poèmes (et non vos poésies) semblent souvent emplis d'une pâle noirceur, ce qui à pour conséquence immédiate de me faire penser que non, vous n'écrivez pas avec de la poésie, mais vous communiquez avec de la poésie...
    ...mais dans laquelle vous semblez cependant faire preuve d'une certaine rancoeur, d'une certaine volonté de revanche envers le monde qui s'offre à vous tel qu'il est aujourd'hui. Je m'en viens même à me demander si vous êtes heureux. Vous semblez révolté, presque dépassé par les événements. Je tiens juste à vous rassurer quant à l'essence dramatique de votre ersatz (ici la poésie plutôt que le dialogue) de communication : le monde n'est pas si horrible que vous le décrivez. Certes, il est soumis à des aléas et des impondérables qui font qu'il est parfois difficile de supporter, mais nous sommes dans un monde vivable, bien heureusement. Vous savez, j'ai perdu l'un de mes parents il y a 3 ans et échoué au concours de médecine, mais dans la vie, plein de bons côtés, de bons moments et de petits riens sont cachés et il faut savoir les rechercher. Je pense que c'est là que réside le secret de la vie. Et vous verrez que tout ce qui est matériel (mis à part le minimum "confortable possible" pour vivre) est autrement moins capital que ces petites choses avec lesquelles il faut savoir renouer contact. Malheureusement souvent, l'âme de l'Homme est dévoré par cette soif inextinguible d'en vouloir toujours plus.

    Excursus :
    Veillez m'excuser, je ne me suis pas présenté... Je suis "juste" un étudiant dans un cursus ingénieur, et mon domaine de prédilection reste la physique (et les mathématiques). Mais, même si j'ai très peu lu, j'aime bien, de temps à autre, rédiger quelques poèmes, proses ou pastiches quand l'envie m'en prend. Je suis fasciné par l'orthographe et la grammaire française. (Bien que de nombreuses exceptions sont futiles à la compréhension exacte de la langue, mais je crains m'égarer...)

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    1. Ben dites donc ! Trois commentaires pour le prix d'un : j'en ai supprimé un qui était moins complet que les deux que j'ai gardés et qui me semblent sensiblement différents, bien qu'on y retrouve plus ou moins les mêmes idées. Je répondrai au dernier que vous avez posté, puisqu'il semble le plus abouti, celui auquel vous avez fait les derniers ajouts de votre pensée.

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  24. Bonjour à vous, tout d'abord j'ai lu votre description, et sachant faire une soustraction, je crois avoir deviné votre âge (j'ai lu en diagonale les multiples commentaires).
    Pour me présenter, ce qui peut vous aider à comprendre mon point de vue, je suis un étudiant de 22 ans, passionné par la physique et les mathématiques, ce qui est loin de votre domaine de prédilection ! Cependant, sachez que, malgré le fait que je lis relativement peu (à part quelques ouvrages comme "Le meilleur des mondes", "Mrs Dalloway", "Spin"...) j'attache une très grande importance à l'orthographe et à la grammaire française, bien que le malström d'exceptions (qui confirment la règle) qui réside dans ces règles de grammaire entraîne qu'il est selon moi, très difficile de maîtriser une telle langue.

    J'ai lu une partie de vos poèmes (et non de vos poésies). Il en résulte que vous n'écrivez pas de la poésie, mais que vous communiquiez avec la poésie. Cet ersatz de canal de transmission d'idées et de pensées vous permet de faire passer le message plus clairement...
    ...et plus crûment ! Cependant, une question me taraude l'esprit : êtes-vous vraiment heureux ? Vous me semblez, à mon goût, vraiment (trop) pessimiste. Vos oeuvres sont emplies d'une noirceur presque maléfique. Vous semblez considérer l'Homme comme le vecteur de tous les maux qu'il y a sur cette Terre...
    ...Certes, l'être humain peut être capable du meilleur comme du pire, mais est-ce pour autant une raison de le blâmer, le dépersonnaliser et le déréaliser ? N'avez-vous jamais entendu les mots "espoir", "optimisme", "revanche" ? Ces mots qui font que la vie vaut la peine d'être vécue ? Certes, la pollution, la crise, l'infidélité, les guerres, les questions existentielles sur la vie, etc... sont d'autant de problèmes qui occupent (accaparent) notre esprit. Mais n'y a t-il pas eu chez vous des moments de bonheur et de satisfaction ?

    Dans la vie, il faut savoir "prendre le meilleur, le garder, et oublier autant que possible le reste". Pas l'oublier dans le sens "rayer de la mémoire", mais plutôt dans le sens "savoir mettre momentanément à l'écart". Il y a des choses, beaucoup de choses, qui font que la vie est merveilleuse, sublime et sensationnelle. Ce sont des "petits riens" qui vous ne coûteront même pas un kopeck. C'est une manière de voir les choses qui vous rend plus fort. Et des moments aussi intenses, il y en a. Et il y en aura toujours pour peu que l'on sache "dans quelle direction regarder".
    Croyez moi, je sais de quoi je parle, j'ai perdu l'un de mes parents d'une maladie très grave, il y a à peine 3 ans. J'ai l'autre parent qui est malade aussi, et j'ai failli avoir toute ma famille (mes frères et soeurs) à ma charge. Mais la vie ne s'arrête pas là. L'homme est capable de s'adapter, quelque soit le changement. Et s'il surgit, il faut y faire face !
    On peut faire face à cette vie où même la race humaine est domptée par le besoin inextinguible d'en vouloir toujours plus. On peut toujours mettre une raclée à ce que l'on pense "géré par le hasard, et immuable". A vous de donner la raclée à ce fardeau qui n'est pourtant qu'une illusion.

    Luttez, avancez, ne reculez jamais. Faîtes des mises au point avec votre "moi" seul à seul. Vous n'avez besoin que de vous pour être heureux. Soyez-en juste convaincu.
    Le reste n'est que matériel et accessoire...

    Voilà, j'espère que vous répondrez à mon commentaire, et si des fautes d'orthographe subsistent, j'espère que vous m'en verrez désolé.

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    1. Pour commencer, chère Personne d'ici ou d'ailleurs, je vous remercie pour ce long commentaire qui témoigne d'un sincère effort pour s'intéresser à ce que je fais, même si je vous avoue que parfois je n'ai pas toujours compris ce que vous vouliez dire.

      C'est bien que vous débutiez par vous présenter et assez rare pour que cela mérite d'être souligné : je suis content de savoir avec qui j'échange, d'en connaître un peu plus sur mon interlocuteur. Pour ce qui est de votre maîtrise de la langue française, vous vous démarquez certainement des gens de votre âge, car vous semblez effectivement connaître les règles qui la régissent. D'ailleurs, sur ce point, je ne suis pas d'accord avec vous. Vous avez raison, la langue française est difficile à maîtriser, mais c'est aussi ce qui en fait sa beauté, car les choses faciles ont en général peu de prix au contraire de celles qui s'acquièrent par l'effort, mais il est tout à fait possible d'écrire parfaitement, sans fautes, cela est loin de constituer un défi surhumain comme vous avez l'air de le penser. Pour revenir à votre façon d'écrire, une petite remarque d'ordre stylistique, si je peux me permettre : il me semble que vous cherchez la complication avec un vocabulaire rare et des tournures alambiquées. Selon moi, rien ne vaut la clarté, c'est-à-dire exprimer de la façon la plus simple, précise et compréhensible possible ce que l'on pense. Pour en finir avec votre présentation, vous allez un peu vite en besogne sur un point : comment savez-vous que "la physique et les mathématiques" sont "loin" d'être mon "domaine de prédilection" ? Vous pourriez être surpris, chère Personne d'ici ou d'ailleurs, car figurez-vous que ce sont des domaines qui m'intéressent, que j'ai étudiés dans ma jeunesse au cours d'études scientifiques. Mais je ne pourrais pas dire autant que je me considère comme un passionné, contrairement à vous, et je suis à peu près certain que je suis moins calé que vous l'êtes dans ce domaine.

      Quand je parlais plus haut de parties de votre commentaire que je ne comprenais pas je faisais notamment allusion à cette histoire de distinction entre "poèmes" et "poésie", concernant ce que je fais, à laquelle vous semblez particulièrement tenir. La poésie est un genre littéraire et les poèmes les textes qui appartiennent à ce genre tout simplement. Parfois, par extension, on peut appeler des poèmes des poésies, ce qui revient sensiblement au même. Ensuite, pour ce qui est de la poésie, la définition est large, définir ce qui est poétique de ce qui ne l'est pas pourrait être sujet à des discussions infinies. Bref, chacun peut se forger sa propre conception de la poésie, la modernité littéraire nous l'a plus qu'enseigné, avec, par exemple, la destruction du vers et les poèmes en prose.

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    2. Venons-en maintenant à la question que vous me posez : "êtes-vous vraiment heureux ?" et à laquelle vous ajoutez que je suis "vraiment (trop) pessimiste". D'abord, je vous remercie pour votre sollicitude ! Pour répondre à votre question, il me semble que j'ai des moments de bonheur, oui, et que, dans l'ensemble, je mène une vie heureuse. Mais là encore, comme pour la poésie, tenter de s'accorder sur une définition du bonheur pourrait donner lieu à des discussions infinies, chacun en ayant la sienne propre. Pour l'un, être heureux sera synonyme de voyager, pour l'autre ce sera de rester dans son village, tandis que pour un troisième, ce sera simplement le fait de ne pas souffrir. De toute façon, d'après moi, le bonheur est difficile à obtenir, bien plus que de maîtriser notre bonne vieille langue française et son "maelström d'exceptions", la grande erreur consistant à croire que le bonheur est l'essence de l'existence. Alors en ce sens, oui, on peut dire que je suis pessimiste, car je ne crois pas au bonheur inhérent à la vie, comme je ne crois pas non plus à la bonté intrinsèque de l'être humain, vous avez raison. Pessimiste ou lucide, on peut néanmoins se poser la question.
      Cependant, je dois avouer que vous visez juste concernant la façon de parvenir à ce bonheur lorsque vous dites qu'il y a "une manière de voir les choses" qui "rend plus fort et qu'"on n'a besoin que de soi pour être heureux". Effectivement, il ne dépend que de nous d'envisager le monde de telle ou telle manière et nous créons nos propres croyances limitantes ou, au contraire, fortifiantes. Vous semblez d'ailleurs maîtriser cette pensée positive et être doté d'une force vitale et de capacités de résilience étonnantes comme de faire preuve d'une aptitude au bonheur agréable à lire, bien que la vie ne vous ait apparemment pas gâté si j'en crois les quelques éléments biographiques que vous me livrez. Bravo, vous avez du courage !

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    3. Pour finir, parlons un peu de mes œuvres à "la noirceur maléfique". Vous n'y allez pas de main morte dites donc ! Vous allez bientôt faire de moi le mal incarné. Je vous rassure tout de suite, je ne porte pas de cornes, ne possède pas de pieds fourchus ni de fourche rouge, peut-être ai-je une longue queue à la limite.
      Plus sérieusement, si vous avez parcouru quelques-uns de mes poèmes comme vous le dites, sans doute l'autodérision et le second degré dont ils sont empreints ne vous ont pas échappé. Puis remarquez bien le frontispice du site, il parle de "fun" ! Alors oui, je traite de sujets qui ne sont pas forcément joyeux, issus de ma vision subjective du monde que je crois exacte, mais je le fais en général en m'amusant et en évitant de m'appesantir, ce qui d'après moi est la meilleure des façons d'échapper à notre condition d'être mortel.

      Merci encore pour votre commentaire et à bientôt !

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    4. Bonjour, j'ai lu l'intégralité de vos commentaires. En réalité, je ne voulais poster qu'un commentaire, mais pour des raisons de mauvaise actualisation de page internet, j'ai cru que le message ne s'était pas envoyé, et j'ai eu le courage de réécrire ce que je me souvenais tout en essayant de l'améliorer. Je voudrais revenir sur quelques points, notamment pour préciser ce que j'ai écrit dans les messages et réagir à votre commentaire qui me semble très réfléchi et abouti :

      - Me concernant, je trouve qu'apprendre le français n'a jamais été un défi insurmontable (cela ne semble pas avoir été un problème pour vous aussi). Mais malheureusement, ce n'est pas le cas pour tout le monde (et en conversant avec certaines personnes qui n'étaient pas françaises à la base, la plupart m'assurent que le français est bien plus difficile que l'anglais ou d'autres langues)... C'est le fait que vous trouvez cette langue "facile à manier" qui semble tromper votre jugement sur sa réelle difficulté à maîtriser. Mais c'est simplement parce que vous avez la chance de si bien la maîtriser (ce qui n'est pas donné à tout le monde !). Quant aux expressions parfois un peu trop riches que j'emploie, c'est juste que j'aime bien parfois utiliser des mots qui changent un peu. On a tellement de chance d'avoir plus de 50 000 mots dans notre langue (après, je ne dis pas que mon style d'écriture est parfait... Loin de là bien sûr !). Concernant la difficulté, comme on dit "A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire" : je suis tout à fait d'accord avec vous, mais dans un court commentaire où je n'avais que peu de temps pour tout dire, je suis allé à l'essentiel, et n'ai pas assez nuancé mes propos. Cependant, je salue également la beauté de la langue Française.

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    5. - Concernant la distinction poème/poésie, c'est plutôt que je vois la poésie comme un domaine de la langue, et que celle-ci est constituée de différents poèmes... Mais certes, là dessus il y a beaucoup de subjectivité, et ce n'est qu'une opinion parmi tant d'autres. Chacun peut croire celle qu'il veut, d'autant plus qu'une formation plus littéraire que la mienne peut certainement donner des détails que j'ignore, et sur ce point, je pense que vous êtes plus loti que moi, donc mystère !
      - Concernant la remarque que vous faîtes sur la distinction mathématiques / littérature (je résume bien sûr ! Ce n'est pas si simple que cela), il est vrai qu'à l'époque, les érudits mathématiciens étaient avant tout des philosophes ! Et que la philosophie rime beaucoup avec la science... Et que la poésie, étant parfois une forme de philosophie, on pourrait penser que ce domaine de la littérature n'est pas si éloigné des sciences, et sur ce point, je dois vous donner raison... La science nécessite la manipulation de formules, mais aussi de la réflexion. Et on fait des sciences pourquoi ? Pour démontrer des lois qui répondent techniquement à certaines questions qui n'auraient jamais vu le jour sans avoir fait de la philosophie... En effet, tout est plus ou moins lié !
      - Je vous remercie pour les remarques que vous m'avez faites concernant la manière de "voir la vie", cela fait toujours plaisir ! Concernant la définition du bonheur, là aussi, elle est très subjective et selon la manière dont on SE le définit, il est plus ou moins facile de paraître optimiste ou pessimiste aux yeux d'untel, selon la définition du bonheur de ce dernier.. Mais peu importe, je voulais juste m'assurer que vous n'êtes pas quelqu'un qui maudissez la vie. Non, en effet, en vous relisant, vous semblez vouloir accentuer, caricaturer les vices de notre monde. En ce sens, cela rend vos poèmes surprenants, et c'est peut-être même ce qui les rend, comme vous dites, amusant à écrire, et passionnant à lire. (d'ailleurs ici, je ne sais jamais si on met de "s" à amusant et a passionnant dans cette phrase, comme quoi je ne suis pas infaillible. J'en aurais pas mis, mais à confirmer...). Voilà je crois que j'ai tout dit, je suis content de vous avoir rendu service en ayant longuement commenté votre oeuvre.

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    6. C'est toujours sympa d'avoir un retour, positif ou négatif, surtout quand il est argumenté et qu'il émane de quelqu'un d'intelligent comme vous semblez l'être. Puis l'échange s'avère intéressant et constructif, alors je vous remercie encore pour le temps, le soin et même la persévérance (difficultés dues à l'"actualisation de page internet") que vous avez mis à rédiger vos commentaires sensés.

      Il faut d'abord que vous sachiez que je suis tout à fait d'accord avec vous concernant la langue française ! Je la connais parce que ça m'intéresse, comme vous d'ailleurs il me semble, alors j'essaie de la maîtriser et d'aller au bout, parce que je suis un perfectionniste. Et même si l'on ne recherche pas l'expertise dans le domaine admettons quand même qu'il est inadmissible pour un adulte de ne pas écrire correctement, en évitant les fautes de conjugaison et d'orthographe courantes : il y a un moment où il faut se prendre en mains et être responsable, c'est quasi une question de dignité là. Je sais cependant que la langue française est difficile en comparaison des autres langues, ce que vous expliquez ma foi fort bien.

      Pour ce qui est des mathématiques et des lettres, effectivement pour moi tout se tient, "tout est plus ou moins lié" comme vous le dites. Votre remarque sur "les érudits mathématiciens" qui "étaient avant tout des philosophes" est tout à fait juste et appropriée, de même que celle sur ces "lois qui répondent techniquement à certaines questions qui n'auraient jamais vu le jour sans avoir fait de la philosophie". Finalement, quand on aime la connaissance, quand on cherche des réponses, on comprend vite que tous les domaines et leurs ramifications forment les maillons d'une chaîne sans fin.

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    7. Pour finir, parlons grammaire. Éh non, vous n'êtes pas "infaillible" ! et vous avez fait le mauvais choix : il faut un "s" à "passionnant" et à "amusant", car ce sont des adjectifs et qu'ils s'accordent dans la phrase avec le pronom personnel "les" mis à la place de "vos poèmes". Si l'on voulait employer un jargon technique, on dirait qu'ils ont pour fonction grammaticale celle d'attribut de l'objet "les". Mais, pour se convaincre plus simplement de leur accord, il suffit de remplacer "poèmes" par un nom féminin, comme par exemples "poésies" (histoire de vous taquiner un peu au passage), ce qui donnerait : "cela rend vos poésies surprenantes, et c'est peut-être même ce qui les rend, comme vous dites, amusantES à écrire, et passionnantES à lire". Si on laisse "amusant" et "passionnant" au masculin, on se rend compte que cela ne colle pas et qu'ils ne peuvent donc pas être invariables...

      Merci pour vos longues réponses intéressantes et à bientôt !

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    8. Je vous remercie d'avoir à nouveau répondu, ce qui a permis de rendre cette discussion encore plus riche. Concernant votre premier commentaire, je n'ai rien de spécifique à ajouter.
      Concernant votre deuxième commentaire, je vous remercie de l'astuce que vous me délivrez (c'est vrai que j'aurais du y penser, mais cela m'a échappé). Maintenant, je comprends pourquoi j'ai fait une erreur à ce niveau-là. C'est un moyen simple de vérification (comme par exemple, en orthographe, quand j'essaie d'écrire des mots assez difficiles au premier abord, je m'attache à ses "mots racines" plus simples à écrire, et conséquemment, je ne me trompe pas trop souvent. Cependant cette technique peut ne pas marcher étant donné qu'il y a des exceptions... Mais il faut s'y faire). Ah oui, je crois comprendre à la règle que vous faîtes allusion : si ma mémoire est bonne, il y a des adjectifs qualificatifs qui peuvent être soit épithètes, attributs ou apposés... En effet (mais votre technique de remplacement par le féminin est un très bon outil de vérification).

      Tenez, voici ce site : http://plateforme.orthodidacte.com/
      Il permet de passer un test d'orthographe (de certification). Les questions sont très simples au début, mais vraiment, à la fin, elles sont relativement ardues. (150 QCM au total). D'autant plus qu'il faut prendre en compte qu'on "fatigue" de répondre au bout d'un certain temps. Pour vous donner un ordre d'idée, j'ai obtenu le niveau 4 avec 773,33/1000 points. Le test prend 30 minutes environ et les questions sont en temps limité. Ce test est quand même assez perfide car vous gagnez autant de points que vous pouvez en perdre (principe du QCM à +1 si bonne réponse, -1 si mauvaise et +0 si abstention).
      ps : Un relevé détaillé des erreurs, points à améliorer et faiblesses est disponible via un PDF après avoir passé le test. S'y essayer, ça peut permettre de faire une bonne mise au point. Voilà tout :)

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    9. ps : Concernant le score au test d'orthographe que j'ai dévoilé (qui selon moi, est très perfectible), il n'y a absolument aucune prétention. (que j'ai 300 ou 950 ne changera pas la face du monde, mais juste le score de trois chiffres qui s'affiche sur l'écran... tant mieux ou tant pis !)

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    10. Je réponds toujours ! et avec d'autant plus de plaisir lorsque j'ai un interlocuteur qui en a sous le chapeau.

      Concernant votre technique des "mots racines", j'utilise la même, on essaie de se raccrocher à quelque chose de connu, y compris pour trouver le sens de certains mots, on fait appel à la logique, mais, comme vous le dites, on est bien embêté avec la langue français car elle n'est pas toujours logique !

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    11. Et merci pour le lien du site. Je suis allé voir, mais il faut s'inscrire alors j'ai eu la flemme : j'y reviendrai peut-être quand j'aurai davantage de temps, bien que ça m'intéresse peu de m'évaluer. Mais bon, si le test est ludique et permet en plus d'apprendre des trucs pourquoi pas !

      P.S. : Je vous crois assez intelligent pour ne tirer aucune vanité du score que vous "dévoilez", je ne le prends pas pour de la vantardise de votre part, cela ne m'a même pas effleuré l'esprit, mais pour une volonté de transparence et aussi pour un petit défi amical à mon encontre.

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    12. Vous raisonnez comme je l'avais espéré. En tout cas, bonne continuation !

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    13. Oh, j'espère vous recroiser ici ou ailleurs !

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    14. Je vois que mon pseudonyme vous plaît. C'est bon signe !
      On se recroisera sûrement (votre site est dans mes favoris).

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    15. J'aime bien votre pseudo, il est énigmatique et il montre que finalement l'identité d'une personne ne passe pas forcément par un nom, mais je m'attendais en cliquant dessus à trouver un site ou un truc personnel !

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  25. Pire que le Pinder cirque
    même si la vie s'applique
    les intègres-lucides précariser
    car faut moutons rabaisser
    afin de maître du monde devenir
    sur une Terre sans à-venir...

    Bonne semaine pascale Marginal
    amitiés Emma

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    1. Merci pour ta touche personnelle, tu es encore plus sombre et radicale que moi !

      Bonne semaine à toi aussi, à bientôt.

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    2. Il me semble que c'est pas la première fois que tu nous fais le coup !

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  26. Lire les commentaires d'une personne d'ici ou d'ailleurs et vos réponses Le Marginal est un régal quoique j'ai un peu de mal à vous suivre, vous êtes trop calés pour moi mais je trouve magnifique vos deux fortes personnalités qui échangent avec intelligence et lui comme vous, vous êtes très sympathiques Un cordial salut à deux têtes bien pensantes.

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    1. Bof, y a rien de pointu pourtant dans tout ça, que des discussions d'ordre général ! Aucune volonté de faire les malins, surtout pas de ma part en tout cas...

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    2. ...ni de la mienne bien sûr !
      En tout cas, merci anonyme pour ton commentaire, cela fait toujours plaisir !

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    3. On se renvoie la balle tranquillement et avec plaisir c'est tout.

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  27. Pour être un cirque, c'en est un, et il est tragique !

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    1. Il est infect même parfois : un égout avec l'ironie, le cynisme et la cruauté en plus.

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  28. Oh là les gars vous êtes pas des rigolos vous . Tout n'est pas rose d'accord mais tout n'est pas noir non plus. Il y a des bons et des mauvais moments, Faut savoir s'amuser et apprécier au cirque comme dans la vie, il y a de bons numéros. Moi je vois de l'humour dans ce poème, vous allez pas me le perturber. Salut et sourires.

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    1. Bien sûr qu'il y a de l'humour ! Mais qui fait aussi grincer des dents.

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  29. A chacun de trouver sa raison d'être et sa place et si on ne trouve pas de réponses aux questions, on se creuse plus la tête mais ça fait un plaisant poème insolite. Un grand salut de Tess.

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  30. A la chasse aux oeufs du petit enfant tu te souviendras
    A Pâques du bon chocolat tu dégusteras
    Du jour de fête calmement tu profiteras
    Sur la grande piste de la vie tu apprécieras
    Relache aujourd'hui le cirque on oubliera
    Un autre poème bientôt se préparera. Joyeuses Pâques.

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    1. Joyeuses Pâques également, mon pote, fais gaffe à tes œufs et à bientôt.

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  31. C'est bon comme poème, particulier mais trés bon comme tout le blog et on y revient, ça change.
    Merci pour ces moments de détente.

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    1. Merci à toi pour ce commentaire : "bon" et "particulier" je n'en demande pas plus ! On est là pour se "détendre" avant tout.

      À bientôt.

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  32. Trop clean, trop calme, trop ordonné ce serait peut-être trop chiant. Oui il y a de l'animation sur la piste, c'est le grand foutoir chacun essaie de s'en sortir mais ça fait jaser, écrire un poème comme Pinder, se révolter, en baver, polémiquer rigoler et chialer, c'est la tragi-comédie de la vie et que le spectacle se poursuive ! Bonne continuation Le Marginal d'un oiseau de nuit qui aime faire un tour tardif chez toi et d'autres.

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    1. Salut Fred l'"oiseau de nuit". Tu restes un "oiseau de nuit" raisonnable quand même, parce que sinon je sais pas comment il faut m'appeler moi...

      Comme tu dis c'est la "tragi-comédie" de la vie. On peut dire que mes poèmes, au fond, sont des drames romantiques : ils se veulent à l'image de la vie, avec des rires et des larmes, mêlent tragédie et comédie.

      À bientôt.

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  33. Merdique mais bon pas de ta faute tu veux etre lu par un monde, ca en devient creux , l idee est peut etre là mais t es a un siecle d une quelconque quintessence. T pas bon moi aussi comme ca t pas seul. J aurai pas aime qu on me dise que ce que j ai ecrit sortit de moi soit de la merde, mais ca arrive, au pire va au chiotte ca te changera pas trop.

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    1. Je te remercie pour ce commentaire d'une amabilité rare. J'aime la franchise, ça oui, et la critique aussi, mais j'aimerais bien savoir ce qui me vaut toutes ces louanges : en bref, je souhaiterais des arguments intelligents à l'appui et une analyse qui dépasse le stade anal pipi-caca ("Merdique", "merde", "chiotte") pour, éventuellement, m'améliorer.

      Une dernière chose : non, je ne souhaite pas être lu par tout le monde, je fais juste ce qui me plaît, sans prétention, et je continuerai.

      À bientôt, cher inconnu.

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  34. C'est concis et drôle, puis, comme souvent, la simplicité n'est qu'apparente et plus difficile à obtenir qu'on croit...

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    1. Exactement ! Je ne dirai pas le contraire. Merci pour ce commentaire et à bientôt.

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  35. Toutes ces joutes verbales, ces vomissures de mots sont bien douloureuses à lire . Et tout ça pour dire finalement que la vie peut être merdique.

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    1. La façon de dire compte souvent autant, si ce n'est plus, que le dire ! C'est le cas en poésie...

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  36. Ah d ' accord je n 'avais pas compris. Pour ma part je n 'ai lu que la contemplation de soi.
    C 'est. à celui ou celle qui nous lancera la phrase la plus intelligente, la critique la plus incisive (ou une tentative), la plus philosophique (ou une tentative), etc.

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    1. Je n'ai pas compris : dans les commentaires ? D'après moi tous les avis sont bons à prendre de toute façon, je les respecte tous et ne les censure pas comme le prouve l'un d'eux un peu plus haut.

      Il y a peut-être chez certains commentateurs une part de vanité, parfois, rarement, de méchanceté, et d'autres trucs encore, dans des proportions plus ou moins identifiables, mais finalement ce n'est pas très important, tout ça fait partie de la nature humaine.

      Merci pour le commentaire et à bientôt.

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  37. Oui dans les commentaires... Et malheureusement ça tue le propos initial.
    Une admiratrice de poésie.

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    1. C'est le problème de toute critique littéraire et plus généralement artistique. Souvent ça n'apporte rien, appauvrit le sens ou enlève le charme de l'œuvre.

      À bientôt.

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  38. Sauf exception ( genre celui d'anonyme du 25 avril 16h qui vole bas car creux et d'une grossièreté insultante, genre mauvaise plaisanterie scatologique), tous les commentaires sont intéressants à lire et j'y prends grand plaisir car il est intéressant de connaître l'interprétation de chacun et certains brillent d'originalité et d'intelligence ; on a des avis différents et l'essentiel est d'échanger dans la tolérance et la coutoisie, ce que tu fais toujours Le Marginal en ne censurant aucun commentaire et en t'appliquant à y répondre et pour cela tu as toute ma considération. et mon respect et pour ta personnalité et ton oeuvre. Bonne soirée.

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    1. Je trouve aussi que c'est intéressant de voir la façon dont chacun reçoit mes poèmes, bien ou mal. Merci pour le soutien, à bientôt.

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