19/04/2017

36 Marionnettistes


Cette image montre des doigts auxquels sont attaches des fils, eux-mêmes relies à un pantin de bois. Les doigts dont les phalanges bougent animent de fait le pantin articule. Ceci prend place sur un fond integralement noir conferant une atmosphere de theatre lugubre a la scene. Cette image animee illustre le poeme "Marionnettistes" du Marginal Magniifque, dans lequel l'immense poete fustige les politiques qu'il assimile a des menteurs adeptes de beaux discours, des manipumlateurs fourbes et faux a l'ame vile. Ce poeme amusant et engage est de circonstance puisqu'il s'inscrit dans l'actualite des elections presidentielles françaises de 2017, mais s'avere universelle en sa volonte de critiquer les hommes de pouvoir et les classes politiques de tout pays et de tout temps. Bravo, Le Marginal Magnifique, encore un tres grand poeme !!!


Dans la lucarne étroite eux savent flatter nos sens
Ces baudruches ont l'art de manipuler l'ignorance

C'est du karaoké avec des blaireaux chantant faux
Pourtant leurs discours allument les chattes en feu

Alors que je veux prôner un idéal de transparence
Ceux-là ont choisi de vouer un culte à l'apparence

Leur âme rappelle la gueule refaite d'Ivana Trump
Moi authentique je ne suis pas de la même trempe

Pour dire vrai je n'ai aucune conscience politique
Plus sûr de compter sur mon sgueg monolithique


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36 commentaires:

  1. Si le Marginal se refuse aux urnes
    Par liberté de sa verge monolithique
    La fachotte lui cassera ses grandes burnes
    Aucun sgueg n’échappe à sa politique

    El papet

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    1. Il est là ! Eeeeeeeeeeeeeeel Papet !

      Mon sgueg plane très loin au-dessus de la politique, il est complètement coupé du réel ! Sauf dans certaines circonstances que la décence m'empêche d'expliciter.

      Et pour être sérieux deux minutes (pas plus), je refuse la diabolisation d'un candidat ou d'une candidate en particulier, car j'y vois une puissante manipulation médiatique. Est-ce qu'il y en a vraiment un meilleur ou pire que l'autre, franchement ?

      Allez, le seul qui vaille vraiment le coup au final, c'est mon sgueg (on y revient toujours !)

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  2. Eh cher Marginal, un poème très divertissant, très bien écrit, mais je vous avoue que je suis un peu emmerdé. Pour moi la politique est une chose sérieuse, qui a des conséquences concrètes, qui influe sur le destin des individus. Or vous vous positionnez en surplomb par rapport au monde politique, vous les mettez tous dans le même sac, alors que, si je devais dire le fond de ma pensée, c’est un peu à cause de gens comme vous qu’on en est là aujourd’hui. Votre posture anarchiste-individualiste-libertaire est formidable pour écrire de bons poèmes, elle est jubilatoire, et elle est la marque d’une personnalité noble et authentique, mais c’est ce dédain affiché pour la politique qui conduit les crapules et les incompétents au pouvoir. Vous conchiez la situation actuelle, mais qu’avez-vous fait concrètement pour l’empêcher ? Qu’avez-vous dit au moment de l’élection des deux précédents présidents ? Combien de fois dans votre vie avez-vous voté pour François Bayrou ? Non, je ne peux pas vous suivre sur ce coup-là, la dénonciation polémique et lyrique n’a de sens que si l’on s’engage pour quelque chose en face.

    Ce poème est d’ailleurs l’occasion d’analyser une figure typique de votre inconscient poétique et argumentatif (je vais faire le critique un peu). Il s’agit de l’incursion des bites et des chattes comme symbole de l’authenticité absolue face à tous les avatars de l’oppression. Ainsi, vous convoquez des bites et des chattes pour dénoncer le travail, l’illusion romantique, la société de consommation, la mort, etc. Votre membre turgescent est dans votre imaginaire la négation et la destruction des forces hostiles et artificielles. La sexualité est l’irruption ultime de la vérité dans un monde de simulacres, c’est la réalité suprême face à laquelle tout le reste est renvoyé à son inanité. Mais les choses ne sont pas si simples que ça ! Toutes les bites et toutes les chattes du monde ne pourront pas masquer les enjeux réels, enjeux de progrès ou de régression, dont les forces politiques sont la manifestation… Une bite n’effacera jamais l’âpreté de la vie, c’est un peu facile de recourir à l’effet de sidération que ce mot (et cet objet) procure pour se jucher au-dessus de la mêlée sociale. A la limite j’ai plus de respect pour quelqu’un qui s’engage, qui défend ce qu’il croit juste et qui en prend plein la gueule.

    Bon, je vais m’arrêter là, je pourrais écrire des tartines sur le sujet. Par respect je n’exprimerai pas mes opinions politiques ici, même s’il y a de fortes probabilités pour que cette élection présidentielle soit l’occasion d’une des plus grandes joies de mon existence. Je renvoie à votre newsletter et à votre message sur Facebook, dont je ne partage pas, vous l’avez compris, toutes les orientations (ça en fait des textes sur la politique, ça tourne à l’obsession chez vous en ce moment on dirait !). Sinon ça fait toujours plaisir de voir des clins d’œil à Kubrick, ce n’est pas la première fois que vous faites le coup.

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    1. Éh bien, cher Laconique, vous devez être en vacances pour m'envoyer une tartine pareille ! Mais je vous en suis gré, cela témoigne de la considération que vous attachez à mes productions. Vous faites toujours le boulot de toute façon, fidèle lecteur entre tous. Comme on l'a déjà dit, vous mériterez amplement d'être mon préfacier et mon exégète dans La Pléiade qui me sera consacrée.
      Ah là là, je me doutais bien que j'allais enclencher des polémiques avec ce genre de sujet, surtout en une période d'élections. C'est un thème propre à échauffer les esprits, votre commentaire le prouve, cher Laconique, vous êtes chaud ! Pfff, moi qui ne comptais pas m'éterniser en débat stériles sur un sujet que je trouve peu intéressant... Mais il faut croire que j'obtiens ce que je mérite, je vais donc devoir charbonner.

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    2. En ce qui vous concerne, vous nous démontrez suffisamment sur votre Goût des lettres que, pour vous, "la politique est une chose sérieuse". Cela ne cesse de m'étonner d'ailleurs, surtout lorsque vous ajoutez comme argument que celle-ci "a des conséquences concrètes, qui influe sur le destin des individus." N'est-ce pas vous qui vous placez au-dessus du monde sensible ? Vous qui prônez l'inaction (je suis allé le chercher loin dans le temps celui-là pour vous emmerder) ? Depuis quand le concret vous intéresse-t-il tant ?
      Sinon, pour ce qui est de la "situation actuelle" que je "conchie", il me semble bien avoir foutu mon papier dans l'urne sans le nom de François Bayrou dessus aux élections précédentes, c'est exact, mais j'aurais aussi bien pu le mettre ou m'abstenir de voter, les résultats eussent été sensiblement identiques selon moi. Et peut-être aurions-nous même subi de plus grandes désillusions, vous le premier, si le Bayrou en question avait atteint la fonction suprême. Sa façon récente et décomplexée de tourner sa veste nous renseigne suffisamment sur ce point rétrospectivement.
      Par ailleurs, vous pouvez tout à fait vous exprimer sur le sujet ici, ne vous inquiétez pas, cher Laconique, on est ouvert, mais peut-être faites-vous bien de vous abstenir, car si vous affirmiez trop clairement vos positions, il pourrait être risible dans le futur que des preuves écrites attestent de votre erreur de jugement, dans l'hypothèse où "l'une des plus grandes joies de votre existence" se transformerait en l'enfer dont vous parlez sur votre site.
      Bah, que voulez-vous, malheureusement je crains que "les crapules et les incompétents" n'aient pas besoin de mon assentiment pour accéder au pouvoir. Et c'est justement notre impuissance que je dénonce dans ce poème, impuissance masquée par cette comédie du vote par laquelle on veut nous faire croire que nous sommes libres. Alors comprenez que jouer la comédie, adopter la posture du citoyen docile et bien éduqué commence à me courir sur le haricot.

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    3. Pour finir (vous m'aurez fait drôlement bosser, mon salaud), je vous remercie pour votre fine analyse de "mon inconscient poétique et argumentatif", cher Laconique, et apprécie encore une fois votre critique comme un témoignage de la considération que vous portez à mes écrits. Au passage, je confirme qu'une bonne bite placée où il faut constitue toujours un bon moyen de clore les débats : ça peut fermer beaucoup d'orifices, y compris des grandes bouches !
      Il y a évidemment du vrai dans ce que vous dites, le "membre turgescent" représente en général pour moi et particulièrement ici "la négation et la destruction des forces hostiles et artificielles" et la "vérité" par sa rectitude, mais symbolise surtout les valeurs d'un ancien monde, tels que, au premier plan, l'honneur, le respect de la parole donnée, le fait d'être congruent et de se comporter moralement. Puis le convoquer est aussi une façon d'affirmer son individualisme. Au fond, le dernier vers de ce poème est un peu triste : quelque part il exprime davantage un aveu de faiblesse que de puissance, puisqu'il affirme que finalement on ne peut compter que sur soi-même et qu'il ne faut rien attendre de ceux qui gouvernent. Qui eût cru qu'un simple petit bout de chair avec deux boules en dessous veuille dire autant ? Merde, cher Laconique, vous m'emmenez loin... et imaginez qu'on n'a même pas encore parlé des chattes !
      En fait, pour vous dire vrai, pas besoin de pousser trop loin l'analyse symbolique non plus, "l’incursion" de ces charmants attributs est surtout l'occasion de faire de l'humour, de provoquer en créant des contrastes. J'admets volontiers qu'il existe d'autres ressorts comiques et que tout ça est un peu puéril, mais je n'invente rien si je dis que le sexe dirige le monde et que quasiment tout tourne autour. Mais c'est un autre débat. Et ici je me réfère aussi à Tony Montana et à son fameux "moi je n'ai confiance qu'en mon manche et ma parole, l'une est de fer et l'autre d'acier." Référence cinématographique culte simplement. J'en appelle maintenant à vos lumières pour décrypter la citation de Tony, cher Laconique !

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    4. Eh, que voulez-vous cher Marginal, c’est votre poème qui m’a enflammé, vos mots ont déclenché ma fougue. Vous êtes allé chercher un vieil article, sans mot clé et tout, je vous remercie, j’apprécie. La politique c’est du concret, mais un concret pas comme les autres, qui manifeste la personnalité de chacun, qui est une expression de sa liberté inaliénable, et qui prétend tendre vers un idéal. C’est très proche de l’art en ce sens : créer quelque chose à partir de contraintes. Non, ça m’a toujours plu, Mitterrand, César, c’est quelque chose quand même.

      Et sinon vous avez bien raison de dire que le sexe est un puissant ressort, et pas seulement comique d’ailleurs. Il n’y a qu’à voir les films de Kubrick, et le dernier mot de son dernier film : « fuck ». Ca pourrait aussi être votre ultima verba je suppose ! (Quant à la phrase de Tony Montana, ça pourrait être votre devise, on en trouve des traces d’ailleurs sur ce site avec un poème qui, avec quatre ans d’écart, montre que vous n’avez pas changé quant à votre conception de la philanthropie.)

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    5. Vous êtes la fougue incarnée, cher Laconique ! Mais j'aime autant sinon plus quand celle-ci s'exprime au sujet de la littérature. Et ce que vous dites à propos de la politique me rappelle ce que j'ai lu ou entendu dernièrement, malheureusement je ne me souviens plus qui tenait ces propos : cette personne affirmait que la politique était surtout un art. Je ne suis pas contre cette vision des choses, je reconnais dans la politique certaines caractéristiques artistiques, notamment dans la façon de se mettre en scène. En ce sens, les politiques sont des performeurs. Puis, comme tout art elle requiert des compétences et de l'habileté, de l'expérience, des connaissances, afin de pouvoir atteindre le plus haut niveau. On pourrait aussi du coup assimiler la politique au sport.

      Scarface, Kubrick, le sexe, voyez que mon univers mental est un peu plus étoffé que ce que l'on pourrait croire ! Et je suis surpris que vous ne m'ayez pas parlé des références à Lovecraft concernant Ivana Trump. J'ai pensé à vous lorsque j'écrivais les noms de Yog-Sothot et de Cthulhu !

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    6. Oui, j’ai remarqué pour Lovecraft (dont je ne suis pas si fan que ça d’ailleurs), mais j’aime pas trop qu’on se moque du physique des gens. Vous aviez déjà fait le coup dans vos Histoires Sextravagantes et je ne cautionne pas.

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    7. Oui, je suis d'accord, je ne cautionne pas non plus en général. Je suis cruel sur ce coup-là, c'est un peu bas, mais je me pardonne et j'ai bonne conscience car je sais que ça n'atteint pas la personne moquée.

      Merde, cher Laconique, voyez par vous-même, dès que je sors du sexe le potentiel comique s'épuise. Que me reste-t-il donc pour me marrer ? Et encore, même avec le sexe je ne suis pas toujours des plus fins, je n'affirmerais pas que je suis toujours drôle...

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  3. Bravo pour l'humour, la forme et la lucidité sur le jeu des candidats. Les politiques sont en représentation et, sans doute, sommes-nous nombreux à nous interroger sur leur part de sincérité et d'idéal dans l'ambition dévorante qui est la leur. Nous avons tant été déçus que nous restons méfiants et sur la réserve en ce qui concerne les promesses. Nous nous souvenons tous de ces belles paroles assénées avec conviction : "Moi Président..." Nous connaissons la suite... Alors je peux te comprendre, car gouffre il y a trop souvent entre apparence et transparence. Mais je suis pour le vote, justement pour montrer que nous ne sommes pas des marionnettes dupes et pour faire valoir notre droit à nous exprimer. Bonne journée.

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    1. Comme je le disais dans ma réponse à Laconique, finalement ce poème "exprime davantage un aveu de faiblesse que de puissance, puisqu'il affirme que finalement on ne peut compter que sur soi-même et qu'il ne faut rien attendre de ceux qui gouvernent". Je crois que la plupart des gens sont effectivement blasés et la politique contribue au désenchantement général. On ne croit plus en rien, il n'y a plus rien à quoi se raccrocher ! Comment vivre dans un monde vide de sens ?

      Et concernant le vote, avons-nous finalement réellement le choix ? Notre marge de manœuvre relative à notre destin social est-elle si grande ? Hum, je m'interroge...

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  4. D'accord avec toi mon pote Le Poète
    Si les candidats sont partout à la fête
    Tirant habilement de la politique les ficelles
    Dans le but de nous en faire avaler de belles
    Leur crédule jouet ne voulant surtout pas être
    Par le suffrage certains allons envoyer paître
    Le Marginal a raison pas question d'être leur marionnette
    A la présidence souhaitons quelqu'un d'incorruptible et honnête
    Nouvelle présence, nouveau espoir
    On veut encore y croire
    Respectons les idées qui nous fédèrent
    Surtout ne pas se laisser faire
    Comme Le Marginal sachons déjouer le piège de l'apparence
    Pour avec ruse "prôner le culte de la transparence".




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    1. Je vois que cette histoire de politique t'inspire aussi mon pote ! Je constate également que tu es moins blasé que moi et crois encore aux vertus du suffrage pour nous amener une "nouvelle présence" et un "nouvel espoir" (ça me rappelle le titre de l'épisode IV de Star Wars).

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  5. Faut croire que la place est bonne car ils se donnent à fond pour l'occuper. Pour le prestige ou par amour du pays et des habitants ? Suis un peu blasé mais vais quand même voter pour que ceux qui me sortent des yeux ne passent pas. J'en connais un le jeune beau gosse du lot qui doit en allumer des chattes en feu. Parole de motard, on se marre bien comme avec ce poème.

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    1. C'est sûr que la place comporte son lot de privilèges ! Mais ça doit être chiant aussi, il faut être un drôle d'être humain pour la briguer...

      Et pour "le jeune beau gosse" dont tu parles, tu fais bien de rajouter "du lot", parce qu'effectivement au pays des aveugles les borgnes sont rois : les adjectifs "jeune" et "beau" sont vraiment pertinents en ce qui le concerne uniquement si l'on considère la concurrence qui lui fait face ! Mais tu as raison, je pense notamment à lui avec cette histoire de "chattes en feu". Pfff, voilà à quoi se jouent les élections... Comment prendre ensuite cette mascarade au sérieux ?

      Sinon j'imagine que ta moto aussi allume des incendies ! Bonne route.

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  6. Les fausses apparences veulent guider les consciences,pourtant l'espérance dévoile le fol état de leurs âmes,maîtres du présent connaîtront-ils les regrets du temps venant,leurs faux sourires masquent le visage de leurs peurs,des doutes geôliers de leurs coeurs,l'être à l'oeuvre de son amour ignore leur arrivisme,l'esprit désespéré de leur cupidité,sait-il par les voix de son pur optimisme,lui riche de l'essentielle connaissance,ainsi la vérité inspiratrice de son évidence,qui trahit les jours de cette réalité connaîtra les regrets de son éternité.

    Très bonne soirée à toi Le Marginal.

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    1. Nous sommes effectivement au-dessus de toutes ces tartuferies, cher Chasseur d'images spirituelles !

      Bonne journée / soirée à toi aussi.

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  7. Voter ou faire l'amour...Oh, moi, la politique...
    Blague à part si chaque individu revendiquait son individualité et sa virilité, ou féminité qui est le signe d'une intelligence et d'une volonté marquées , si on pensait un peu plus avec nos tripes, peut-être que...Je vote pour toi et tes attributs!

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    1. Enfin un vote utile ! Toi t'es comme moi : quitte à glisser des trucs dans des fentes tu préfères que ce soit agréable.

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  8. Marion-est-triste, dites-vous, cher MM ? Pas grave, elle est jeune et belle, s'en remettra :D
    Bien dit, bravo ! Bonne journée. Bise grise.

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    1. Je ne la crois pas triste, la Marion, pourquoi tu dis ça ? Mais en revanche je suis sûr que sa chatte est en feu !

      Bonne journée à toi aussi.

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    2. Oh... l'égrillard MM :) :)

      Bin, parce que marionn-ettiste :D
      C'est con, mais n'ai pas pu m'empêcher :(

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    3. Égrillardement réaliste je dirais... T'es trop forte pour moi, j'avais pas compris ton jeu de mots ! En fait il est très bon, je valide largement.

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  9. Comme d'hab tu balances du lourd. J'ai bien rigolé en te lisant. Je m'intéresse pas trop à la politique mais pour la présidence je vote en essayant de voir mon intérêt. Il y a que le duel final qui me régale bien. Salut Le Marginal.

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    1. Ce qui serait bien c'est que ce "duel final" prenne la forme d'un duel comme au dix-neuvième siècle, avec choix des armes et tout. Et à la fin y en a un qui se prendrait un coup d'épée dans le bide ou alors qui serait flingué. Y aurait moins de tocards lâches pour briguer le pouvoir !

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  10. Ce poème au napalm ne pouvait pas mieux convenir à la période tourmentée que traverse ce pays, cher Marginal ! On devrait militer pour en faire le nouvel hymne national, garanti sans karaoké, sans auto-tuning, et avec de vrais chanteurs pour l'interpréter. Pas sûr que ça plaise à tout le monde cependant, et c'est pourquoi vous risqueriez de vous retrouver immolé par un feu grégeois de provenance douteuse ;p .

    Je suis toujours ébaubie de constater que des gens de tous âges se déclarent farouches partisans de tel ou tel homme ou parti politique, s'encartent, et vont jusqu'à faire les pom-pom girls dans les meetings de leurs (fausses) idoles, sans voir que leurs dieux de pacotilles ne sont que des hommes, et que leurs idéologies étouffent la réalité plutôt que de la décrire et de l'englober. Sans voir non plus qu'ils ont l'air sacrément nœud-nœud, à bêler tous ensemble de concert lorsque leur vedette leur dit de le faire. Et ils se prennent pour des libres-penseurs ! (Je pense ici à un ami marxiste, fan du nouveau petit père des peuples - lequel a perdu dimanche dernier -, et qui suit ce dernier de façon très grégaire dans ses meetings, tout en se disant lui-même singulier et "insoumis"... Je serais bien tentée de lui faire lire votre poème, mais connaissant sa susceptibilité, dès lors qu'on lui montre ses incohérences, on n'aurait pas fini de s'engueuler !). En tout cas, le peu que j'ai vu du "duel final" m'a suffit : c'est puéril. C'est une succession de calomnies et de coups de p... en série, de part et d'autre, tandis que le débat d'idées authentique et loyal entre ces deux adversaires que tout oppose reste désespérément abandonné. Dommage que la politique, sujet noble et concret à la base, soit dévoyée et servie par des gens aussi immatures, plus préoccupés de leur gloire personnelle que de l'avenir de leur pays (bien qu'ils affirment le contraire).

    Tenez, en parlant de duel au flingue ou à l'épée, j'ai quelque chose en stock.

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    1. Bof, ne vous inquiétez pas pour moi, chère Miss flint, en cas de bataille navale je possède un solide éperon destiné à contrer n'importe quel feu grégeois !

      Ah, vous ne pouvez pas savoir à quel point vous me faites plaisir lorsque vous vous dites "ébaubie de constater que des gens de tous âges se déclarent farouches partisans de tel ou tel homme ou parti politique, s'encartent, et vont jusqu'à faire les pom-pom girls dans les meetings de leurs (fausses) idoles". Je ne me serais pas mieux exprimé, chère Miss Flint ! Bravo ! Vous avez mon entière adhésion et je pense que je vais glisser votre nom dans l'urne ! Putain, il reste donc des gens sensés dans ce foutu pays de lâches moutonniers ? À mon avis, ils ne doivent pas être nombreux...
      Bon, je partage complètement votre sentiment et suis très agréablement surpris de constater que je ne suis pas le seul à m'étonner de ce genre de phénomène qui m'inspire le mépris le plus total. Quand bien même l'on serait le plus humble des hommes, comment ne pas éprouver un sentiment de supériorité lorsque l'on assiste à de tels spectacles ? Ma capacité de stupéfaction reste inentamée et je me demande à chaque fois ce qui peut bien pousser des types et des nanas à "bêler tous ensemble de concert lorsque leur vedette leur dit de le faire". Peut-être en fait ne faut-il pas chercher bien loin, ni réfléchir trop longtemps pour en débusquer les vils ressorts : pur instinct grégaire, désir de se sentir exister ou encore besoin métaphysique de combler le vide d'une existence de peigne-cul... Bah, ça me débecte ! Et j'applique le même raisonnement à tout ce qui relève du patriotisme de bas étage.

      Sinon, ne vous gênez pas pour faire tourner mes petites facéties, elles peuvent déciller, ou, mieux, agacer, comme c'est déjà arrivé souvent (voir par exemple les commentaires du poème en lien ci-dessus). Mais je suis un "insoumis" à ma façon, pas besoin de Jean-Luc.
      Et j'ai apprécié ce que vous "avez en stock", le dernier duel ne remonte pas si loin que ça finalement, mais, entre hier et aujourd'hui, il y a pourtant un monde ! Si seulement quelques tocards qui composent le paysage politique pouvaient s'étriper à coups de sabre... Ce serait toujours plus noble que ce à quoi on assiste !

      Au fait, je viens de rajouter votre site dans mes liens amis.

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    2. Merci d'avoir ajouté mon blog à vos liens amis, cher Marginal. De mon côté, le lien vers le vôtre était déjà affiché chez moi.

      Bien des hommes politiques aujourd'hui ne maîtrisent plus la langue française et ne savent plus se tenir face aux attaques et aux arguments adverses, alors pensez-vous, tenir un sabre ou un pistolet... De nos jours, on est volontiers Charlie (ou charlots), mais pas Gaston ou René. C'est que voyez-vous, Gaston et René ne s'entendant pas, ils ne font pas très "valeurs républicaines" ou "vivre ensemble" ;) . D'ailleurs, je me sens confuse : en postant la vidéo, dans mon précédent commentaire, j'ai oublié de préciser qu'il ne fallait surtout pas, sous aucun prétexte, reproduire la chose à la maison (ceci est un message ministériel).

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    3. Ils maîtrisent juste l'hypocrisie, la fausseté et la bassesse... Comment peut-on encore se laisser embobiner par eux ? C'est ça le grand mystère. Mais on a le gouvernement que l'on mérite. À peuple veule et stupide dirigeants de pacotille.

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  11. Moi je le trouve plutôt beau le candidat qui reste, il est instruit, intelligent et parle bien mais...mais...méfiance car comme vous le dites Monsieur Le Marginal, l'apparence peut être trompeuse. Chante t-il vrai ou faux ? Alors je vous comprends monsieur Le Marginal et si votre poème est amusant il n'en reflète pas moins les doutes de tous sur les grandes promesses pas tenues et sur le sentiment d'être manipulés. Bonne soirée et sourires ensolleillés quand même pour le printemps qui est une saison que j'apprécie beaucoup.

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    1. Tout ce qui brille n'est pas or. Fais gaffe aux départs d'incendies...

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  12. Ce "sgueg monolithique" me parle bien. Ah si les consciences politiques pouvaient s'en inspirer ! Un salut.

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  13. C'est joué. A quelle sauce allons-nous être croqué maintenant ? Elle court, elle court (comme moi) la question. Nouveau président, quoi de neuf pour demain. Bonne soirée.

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    1. Tout est joué et rien n'est joué. L'Histoire est un éternel recommencement... comme les civilisations. Et les petits sont éternellement "croqués"... comme des radis.

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